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Test tout terrain électrique 1/10ème
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Test tout terrain électrique 1/10ème
Twister S10 Buggy LRP : Mini Prix,
Mini gab arit !
Par Philippe Boeri.
Fabricant
de moteur, d'accessoires et depuis quelques années d'hélicos et de voitures
radiocommandées, la firme Germanique
LRP nous propose ce mois ci de remettre au goût du jour le
stadium sous une déclinaison électrique bien partie pour connaître le succès.
Présentation
Un petit tout terrain 1/10ème de qualité facile à faire
rouler signé LRP à moins de 80 euros. Pas possible me direz-vous ? Et bien si,
puisque c'est le défi que s'est lancé le fabricant Germanique en voulant
démocratiser la voiture radiocommandée. Autrement dit, de la voiture R/C pour
tout le monde comme l'avait déjà fait en son temps en précurseur un certain
Ferdinand Piëch avec ses premières Volkswagen, les fameuses voitures du peuple.
Cette auto est disponible en deux versions pré montées, dont
la première d'entre-elles est livrée sans moteur, sans radio, ni accu. C'est en
quelque sorte la version " Low Cost " de la gamme puisque celle-ci
est commercialisée à bien moins de 100 euros.
Elle s'adressera surtout à ceux qui souhaitent qu'on ne leur
impose pas d'emblée tout un packaging trop loisir.
La possibilité vous étant ici offerte de pouvoir modeler
votre auto à la carte en choisissant ce qui se fait de mieux pour le châssis au
niveau moteur, variateur, accus et servos.
Le Twister S10 Buggy de chez LRP est à présent disponible seul, pré monté, mais livré sans moteur ni variateur ni radio. |
L'avantage de la nouvelle version " Low Cost " ou " Eco Line ", c'est qu'on pourra facilement la modeler selon ses envies et son porte monnaie ! |
Dans sa deuxième déclinaison RTR pure et simple, le Twister
S10 Buggy apparaîtra sous les traits d'une auto livrée prête à rouler avec
moteur et variateur installés sur le châssis et tous les compléments
nécessaires habituels pour pouvoir rouler rapidement après l'acquisition
L’auto étant
cette fois livrée en compagnie d’un émetteur A2-STX Sport deux voies à volant.
Soit une radio classique à quartz en 27 Mhz, puis avec un accu Ni-Mh de 7,2
volts de 1600 mA.
Voici la 2ème version du Twister S10 Buggy. Il s'agit cette fois d'un modèle RTR livré prêt à rouler avec sa carrosserie rouge et bleu pré peinte. |
La mécanique du Twister S10 Buggy est très typée 4 x 2 comme on peut voir. Le moteur et la cellule motrice étant implantés vers l'arrière du châssis. |
Une radio à volant à quartz est fournie avec cette auto. |
Train avant
Celui-ci se
calque sur une structure formée de pneus lignés montés sur des jantes à très
faible déport. Un équipement qui vise à tempérer les ardeurs de la direction,
au cas où cette dernière viendrait à se montrer trop vive. A proscrire sur ce
genre d’auto.
Dans le
même genre, et pour produire un effet pratiquement similaire, la cellule creuse
est inclinée à la verticale par pliage du châssis sur une pente d’environ vingt
cinq à trente degrés. Le tout pour établir un angle de châsse des plus généreux
visant à apporter une bonne stabilité au véhicule, même à haute vitesse. De son
côté, l'épure de suspension fait appel à des triangulations inférieures bien
rigides de plus de huit centimètres
chacune, et à des amortisseurs en plastique dotés de tiges de trois millimètres
en acier traité. La cellule se pare aussi d’un pare chocs affleurant à la
calandre avant.
Bien
entendu, compte tenu du prix modique de l'ensemble et de la définition plutôt
loisir de ce produit, la géométrie s’annonce des plus simples.
Elle est
donc essentiellement composée de tirants fixes non réglables.
Le train avant d'origine est livré avec des pneus lignés étroits. |
La géométrie très simple de cette auto repose sur des biellettes non réglables d'origine. |
Le save servo reçoit une molette de réglage pour ajuster la dureté de son ressort. |
Le châssis en plastique injecté est plié sous la cellule avant. |
Même chose
du côté de la direction qui possède aussi une paire de biellettes monobloc fixes
rendant le pincement invariable dans la définition de série. Relevons pour
clore le chapitre que notre Twister a laissé de côté le mono save servo pour adopter
à l'unisson un modèle à renvoi qui vient directement se connecter à la sortie
du palonnier du servo de direction. D’où la position couchée qui est réservée à
ce dernier sur le châssis.
Les biellettes pourront être remplacées par des pas inversés moyennant de faire appel à une option. Notez la présence de roulements à billes au niveau des fusées. |
Train arrière
Sa
répartition des masses privilégie ici clairement un report de poids en
direction des roues motrices. Le moteur occupe tout d’abord à ce titre une
fixation transversale caractéristique, tandis que le compartiment dédié aux
accus de propulsion a été aménagé en plein centre du châssis.
Hormis cela,
la cellule motrice est surplombée d’un imposant support amortisseurs de sept
millimètres d'épaisseur réglable en cinq positions. Elle comporte encore des
porte fusées multipoints permettant de faire varier la prise de carrossage.
Pour compléter l’arsenal, gageons que les roues motrices sont dotées d’origine
d’un angle de pincement assez prononcé. L’équipement pneumatique reste lui
aussi bien adapté, avec des carcasses très larges à gommes tendres. Des profils " Kamikaze " signés LRP parsemés de crampons en forme de lamelles qui s'annoncent accrocheurs à souhait.
Enfin, le
Twister possède aussi une bonne largeur de voie qui propulse celle-ci à plus de
300 millimètres .
De quoi lui
assurer une assise digne de ce nom dans les portions de terrain les plus
rapides.
La largeur de 300 mm ne sera pas étrangère au bon comportement de l'auto dans les parties rapides et bosselées. |
Des bras de suspension de taille respectable se joignent aux deux cellules. |
Le support amortisseurs arrière est truffé de fixations pour régler la suspension. |
Même la version à moins de 100 euros bénéficie d'une transmission montée sur roulements. |
Les pneus arrière ne sont autres que des " Kamikaze " LRP. |
Transmission
Tous les
organes en rotation de ce TT sont montés sur des roulements à billes. Et pour
veiller à une parfaite tenue de route, un différentiel à pignons occupe le coeur
de la cellule arrière. Celui-ci est incorporé à une cascade de pignons protégés
sous carter. L’ensemble débouche sur une couronne de transmission protégée sous
carter qui s'accompagne d'un slipper réglable à son extrémité. Celui-ci n’est
ni plus ni moins qu’un système d’anti-patinage destiné à intervenir sur le
couple moteur transmis aux roues pour pouvoir retrouver de la stabilité sur les
surfaces glissantes.
La transmission arrière ajoute des cardans coulissants pour la fiabilité. |
Ce carter renferme une couronne en nylon et un slipper réglable pour limiter le patinage des roues à l'accélération sur sols glissants. |
Motorisation
Un moteur à
charbons sertis de type 540 fait son apparition à bord du châssis pour égayer la mécanique. Il dispose
d'une cage ventilée et a entièrement été antiparasité. Celui-ci comporte un
pignon métallique interchangeable et se voit relié à un variateur de la marque,
un modèle " AI Runner Reverse V2 " qui permet de tourner avec un
accus Ni-Mh ou Ni-Cd câblé en stick de 7,2 volts, et même avec un accu Li-Po 2S
de deux éléments en 7,4 volts.
Le moteur d'origine de la version RTR est un 540 |
Le variateur livré avec la version RTR est un LRP " AI Runner Reverse V2 ". |
Un accus Ni-Mh de 7,2 volts accompagne le modèle RTR de base. |
Test
Avec son moteur placé en porte à faux arrière et ses pneus
lignés, cette auto semble d'ores et déjà indiquée pour bien apprendre à
piloter. Une première remarque formulée par le fait qu'il s'agisse d'une
propulsion. Finesse des trajectoires et précision devront donc être au
rendez-vous au niveau du pilotage.
C'est en tous cas le constat que je dresserai en prenant les
commandes du véhicule pour la première fois sur sol glissant. Le moteur du
Twister marche agréablement pour un moteur à charbons de loisir. Autant
certaines autos de chez LRP rament un peu, autant celle-ci se montre alerte et
même dans une certaine mesure assez vive à l'accélération. Même avec le petit
pack d'accus Ni-Mh monté d'origine sur la plateforme.
Côté pilotage, on retrouve un comportement routier typé
stadium. C'est à dire une excellente motricité aux roues due à la répartition
des masses, et un petit mouvement de balancier qui apparaît à l'approche de la
vitesse de pointe finale.
Très stable néanmoins, même sur un sol à l'adhérence
précaire, le Twister se met en revanche à sous virer franchement en virage si
l'on aborde les courbes à allure modérée. Heureusement qu'en le brusquant un
peu, son châssis arrivera quand même à se placer en dérive. C'est du reste dans
cet exercice de style que le pilotage de ce stadium prendra toute sa
signification, car avec la puissance moteur dont dispose le pilote sous le
coude, on arrive à entretenir des dérives du châssis en contre braquant et en
usant de toute la patate disponible.
Une remarque particulièrement vraie en début de pack, et si
l'on a pris soin de remplacer l'accu d'origine par un Li-Po au voltage plus
puissant.
Du coup, on se plaît à brusquer l'engin, juste pour avoir le
plaisir de mettre le châssis à l'équerre et de remettre la sauce adonf avec les
roues qui crissent pour faire dans le genre spectaculaire !
Bref, au prix où il est affiché, nettement en baisse par
rapport aux productions LRP d'il y a quelques années, ce Twister constitue un
vrai cadeau à l'approche des fêtes de Noël.
Sa mécanique ne réclamant d'autre part pas le moindre
entretien, seulement des opérations de nettoyage des plus sommaires.
![]() |
En action, le châssis se montre très stable pour un 4 x 2, et l'on sent bien que celui-ci pourrait tolérer un moteur plus puissant. |
Fiche
technique
Marque : LRP
Modèle : Twister S10 buggy
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation :
RTR sans moteur ni radio ou RTR prêt à rouler.
Propulsion : Electrique
Moteur : 540 brushed
Echelle :
1/10ème
Transmission :
4 x 2.
Différentiel
: x 1.
Accus fournis : Ni-Mh 7,2 volts 1600 mA LRP
Chaque version du Twister peut à présent recevoir toute une palanquée d'options pour améliorer ses performances et sa fiabilité. |
Le Twister S10 Buggy LRP une fois optionné. |
Les options
Pour ceux
qui souhaiteront encore relever le niveau général de l'auto, LRP propose depuis
peu toute une gamme d'options adaptées à la mécanique de ce petit stadium TT.
Pour
peaufiner le comportement des suspensions, des amortisseurs à corps aluminium
sont mis à votre disposition. Ils comportent de corps filetés avec un réglage
par molette, et sont livrés avec un jeu de pistons supplémentaires à 2 trous.
Bien
entendu, comme dans la configuration de série, nous trouvons des amortisseurs
arrière plus longs de 95 mm ,
contre 80 mm
seulement pour l'avant.
Les nouvelles pièces proposées par LRP demeurent essentiellement en aluminium. Elles ouvriront la voie à des réglages impossibles en version standard. |
Voici les nouveaux amortisseurs arrière à corps usinés en aluminium . Ils mesurent 95 mm de long. |
Les amortisseurs avant optionnels sont un peu plus courts, avec 80 mm relevés. |
La présence de molettes ajoutera une dose de facilité à vos mises au point. |
Avec ses amortisseurs en alu, le train avant prend une autre physionomie. |
Course et débattement seront au rendez-vous à l'arrière avec ces amortisseurs revus et corrigés par LRP. |
Au chapitre
de tout ce qui passe à l'aluminium, les utilisateurs pourront également monter
à bord deux nouvelles cales anodisées qui viendront se placer au bas du train
arrière, de chaque côté de la cellule. Elle viendront se substituer aux cales
plastiques qui supportent la triangulation, pour obtenir davantage de fiabilité
à ce niveau.
Toujours à
l'arrière, les porte fusées plastiques de base pourront également s'éclipser et
céder la place à des clones en aluminium d'un degré d'angle, qui comportent
deux fixations pour régler la prise de carrossage à l'enfoncement.
Pour
faciliter la mise au point maintenant, l'auto verra l'intégralité de ses
tirants fixes remplacés par des biellettes à pas inversés, soit 6 au total.
Cette nouvelle cale viendra se fixer en porte à faux extrême du châssis à l'arrière. Elle détermine l'angle de pincement des roues de la cellule motrice. |
Cette cale estampillée des deux lettre " RF " viendra se placer à l'avant de la cellule arrière. Autrement dit : en direction du centre du châssis. Elle recevra les axes des bras triangulés. |
Les porte fusées ont été clonés par des modèles indestructibles en aluminium anodisé. |
A noter que le sens de montage inhérent aux porte fusées arrière apparaît gravé sur le côté de chaque pièce. |
Deux positions ont été conservées sur le haut de chaque porte fusées à l'arrière pour faire varier la prise de carrossage des roues à l'enfoncement. |
Grâce à ces pas inversés fixés en parallèle des triangles, les retouches de carrossage deviendront rapidement accessibles. |
Ici, c'est le réglage d'ouverture des roues qui deviendra possible grâce aux pas inversés. |
Des jantes à 7 branches sont disponibles en option. |
Toutes les
duretés de gommes sont reconnaissables à la pastille de couleur que l'on
retrouve sur chaque flanc de pneus.
|
Le Gi |
Le Beams de chez Hot Bodies. |
Le Me |
Le Fullslot est destiné au train avant. |
Le Double Blades se définit comme une variante à bordures plus larges du pneu d'origine. |
Le Fullslot existe aussi en version large. |
Pour
booster les performances du Twister, LRP nous a concocté un moteur brushed
Vector K4 qui était destiné aux trucks à l'échelle 1/10ème à l'origine.
Celui-ci est livré avec ses trois fils d'alimentation déjà soudé et brochés, et
son capteur sensored. Par conséquent il n'y aura juste qu'à jouer un peu du
tournevis et à enficher quelques prises pour que ce dernier s'installe en lieu
et place du 540 standard.
Côté
caractéristiques, ce moteur est disponible au choix en cinq versions allant du
17,5 tours au 6,5 tours. Il est pourvu de la technologie HDS et son rotor est
équipé d'un arbre de 5 mm .
Son corps
est constitué d'un boîtier en deux parties. (métal pour dissipation optimale de
la chaleur, et plastique).
Point
important à retenir : il peut fonctionner avec des variateurs non pourvus de
prises pour le capteur.
Il est
donné pour près de 31000 tours/minutes en 8,5 tours.
Pour l'accompagner
dans ses évolutions, on montera à bord le nouveau variateur " Spin Pro
". Un modèle idéal qui est préconisé pour les voitures de loisir et de compétition.
Ce
variateur peut s'utiliser avec des accus Li-Po 2 à 4 éléments. De plus, son
firmware peut être mis à jour grâce à l'interface " USB Bridge " qui
est disponible en option.
A son
avantage : le fait qu'il demeure équipé d'un seul et unique bouton pour
réaliser sa mise au point.
Les options et leurs références
Option ou d'origine, le moteur sera placé en porte à faux de la cellule arrière. |
Ce moteur est livré avec un capteur sensored. |
Pour accompagner le moteur Vector K4, on pourra monter à bord de cette auto le nouveau variateur Spin Pro LRP, très facile à programmer. |
L'interface " USB Bridge " permettra de modifier les caractéristiques de base du variateur. |
C'est avec un accu Li-Po 2S de 7,4 volts que l'on obtiendra les meilleures performances avec cette auto. |
Le Twister S10 Buggy une fois optionné avec son accu Li-Po, son variateur Spin Pro, son moteur Vector K4 et ses parures en aluminium. |
Kit
biellettes à pas inversés : réf 2700124500
Amortisseurs
aluminium avant 80 mm
réf : 2700124505
Amortisseurs
aluminium arrière 95 mm
réf : 2700124508
Porte
fusées arrière aluminium : réf : 2700124502
Support
axes triangles aluminium : réf : 270012403
Support
axes triangles aluminium : réf : 2700124504
Jantes LRP
7 bâtons avant : réf : 2700124048
Jantes LRP
7 bâtons arrière : réf : 2700124050
Pneus Hot
Bodies arrière Megabite : réf : 67961
Pneus Hot
Bodies arrière Gigabite : réf : 67962
Pneus Hot
Bodies arrière Beams : réf : 67784
Pneus Hot
Bodies avant Double Blades : réf : 67779
Pneus Hot
Bodies avant Fullslot blancs : réf : 67783
Pneus Hot
Bodies avant Fullslot rose : réf : 67964
Moteur LRP
Vector K4 Truck : réf 270050488
Variateur LRP
Spin Super: réf : 270080250
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Présentation moteur
LRP ZZ.12X Team Spec 2 :
Le monstre !
Par Philippe Boeri.
Depuis un certain
temps, la tendance en matière de motorisation semblait donner priorité aux
moteurs de 3,5 cm3. Mais voilà que les moteurs 2,1 reviennent sur la sellette
pour faire face à une catégorie en plein essor : celle des petits TT à
l'échelle 1/10ème.
D'ordinaire
plus typé piste, ce type de moteur pourra aussi bien équiper votre châssis de
piste de 200 mm
(sa vocation première) que votre tout terrain de loisir à l'échelle 1/10ème.
Surtout si à priori, ce dernier vous paraissait manquer de puissance. Car de la
patate, ce nouveau bloc LRP va en avoir à revendre. Avec une puissance frisant
pas loin des records en la matière, annoncée pour 1,74 chevaux à 43100
tours/minute !
Tous les éléments internes de ce moteur s'assimilent à ceux d'un moteur préparé. |
Bref, ce
n'est donc plus un moteur que vous devriez avoir entre les mains, mais plutôt
une turbine ! Avec en prime une petite musique qui ne devrait pas être
désagréable pour les tympans..........
Mais
revenons plutôt à notre nouveauté à proprement parler.
Les
observateurs avertis l’auront sans doute remarqué, la dernière production de la
firme de Remshalden n’a vraiment plus rien à voir avec toutes les précédentes
déclinaisons entrevues depuis l'origine.
Nous voilà
ici en présence d'un moteur utilisé cette année au cours du championnat Nitro on-road européen, qui s'est déjà adjugé une 3ème
place aux mains de Teemu Leino.
L'impression d'un bloc intégralement remodelé se confirme dès la prise en mains. Le carter compose avec un aspect noir traité, et une gravure du signe distinctif des moteurs de compétition de la gamme « Team » apparaît discrètement autour du logement réservé au roulement avant. Le bloc met sinon en évidence une sortie d’échappement arrière parfaitement alignée avec l’arbre du vilebrequin, ainsi qu’un nombre d’ailettes de refroidissement porté à 7.
L'impression d'un bloc intégralement remodelé se confirme dès la prise en mains. Le carter compose avec un aspect noir traité, et une gravure du signe distinctif des moteurs de compétition de la gamme « Team » apparaît discrètement autour du logement réservé au roulement avant. Le bloc met sinon en évidence une sortie d’échappement arrière parfaitement alignée avec l’arbre du vilebrequin, ainsi qu’un nombre d’ailettes de refroidissement porté à 7.
Le carter est traité et se compose de 7 ailettes de refroidissement et de rigidification. |
Le logo " Team " représentatif des moteurs de compétition de la marque est visible en périphérie du roulement avant. |
Fidèle à la
tradition d’un vrai moteur de compétition, le ZZ.12X
Team Spec 2 peut en outre compter sur un roulement interne qui hérite de
la norme haute vitesse, puis sur un exemplaire étanche à cage flasquée qui le
rend compatible avec une utilisation en tout terrain.
Au
démontage, l’examen approfondi laisse percevoir pour commencer la présence d’un
insert de bougie séparé dont le diamètre externe vient se caler sur celui des
ailettes de la culasse. Soit 48 millimètres .
Le tout
étant coiffé d’une culasse surbaissée de deux centimètres de hauteur, formée de
4 ailettes.
A ce stade,
précisons que l’insert en question ne recevra exclusivement que des bougies
Turbo à portée conique. Un gage comme on le sait, d’une meilleure étanchéité et
d’un soupçon de couple en plus.
Le roulement avant à cage flasquée est compatible avec une utilisation en tout terrain. Parfait pour surmotoriser son petit 1/10ème thermique ! |
L'insert de bougie est un modèle Turbo dont le diamètre s'avère aussi important que celui des ailettes de la culasse de refroidissement. |
La culasse ne comporte que 4 ailettes en tout. Elle a tenu à s'inscrire dans une logique d'abaissement du centre de gravité. |
Le repérage de cette nouvelle version musclée se fera de façon instinctive dès que sa culasse sera en ligne de mire. |
Le siège de la culasse a été débarrassé de son anodisation pour favoriser les échanges thermiques. |
Au
démontage, la chemise sera extraite sans rencontrer le moindre point dur. C'est
déjà un bon point.
Parfaitement
centrée à l’intérieur du bloc grâce à un microscopique ergot, de façon à
respecter l’alignement entre les lumières et les transferts, celle-ci reste
conforme à la conception ABC. En observant bien, nous distinguons trois
transferts, en supplément bien sûr de celui dédié à l’échappement. La cavité
Schnürle se présente en une seule partie. Elle bénéficie d’un affinage en
biseau de la pente d’écoulement salutaire pour accélérer le balayage des gaz.
Quant aux lumières latérales, elles revêtent un profil en forme de pistolet
savamment usiné de façon à favoriser l’écoulement. L’échappement etant pour sa
part marqué par un design en forme de T, avec deux belles oreillettes visibles dans
les coins supérieurs de la chemise.
L'extraction de la chemise s'est réalisée sans le moindre problème, et surtout sans forcer. |
Le transfert Schnürle apparaît en une seule partie. Sa pente a été travaillée en biseau. |
Les lumières latérales sont préparées au niveau de la pente d'écoulement. Elles revêtent la forme d'un pistolet. |
La lumière d'échappement en forme de T a été travaillée dans les coins supérieurs. |
On passe
maintenant au piston. Celui-ci est élaboré à partir d’un mélange de silicium
qui devrait garantir une bonne longévité de sa jupe compte tenu des régimes de
rotation hyper élevés atteints ici (pour mémoire, près de 43000 tours/minute !).
Sa jupe reçoit une échancrure d’allègement en demi lune sur la partie basse,
alors que l’on détecte aussi la présence de deux segments annulaires au point
culminant dont le rôle se bornera à entretenir une lubrification constante
durant ses allées et venues dans le cylindre, en procédant à un piégeage de
l’huile contenue dans le mélange.
La bielle
est surdimensionnée. Presque une bielle de 3,5 ! Elle intègre deux bagues en
bronze aux points de rotation, et peut se targuer d’un affinage en lame de
couteau qui participe à la réduction de l’équipage mobile ainsi formé avec le
piston.
Le piston est un modèle classique usiné à partir d'un mélange de silicium. Sa jupe est échancrée côté Schürle, il possède deux segments de lubrification. |
La bielle est très carrée et elle ressemble à s'y méprendre à celle d'un moteur 3,5 ! Elle possède 2 bagues en bronze et une rainure généreuse de lubrification. |
L'ensemble chemise piston bielle atteste d'une finition de qualité. La chemise, notamment, ayant été soigneusement ébavurée. |
Le
vilebrequin est tout aussi intéressant du point de vue du descriptif, puisqu’il
s’agit d’un modèle de 12
millimètres de diamètre à terminaison lisse qui
bénéficie d’une admission généreuse, joliment rectifiée sur les bords, et dotée
de pâte spéciale en silicone. En outre, cette version fait état d’un plateau
équilibré doté d’une triple goutte d’eau réglementaire en sortie, avec un
diamètre de 7,5 mm .
Le vilebrequin est un modèle de 12 millimètres de diamètre. Il repose sur des roulements labélisés haute vitesse. |
L'admission du vilebrequin a été rectifiée, puis allégée, puis comblée avec de la pâte silicone. |
La sortie du vilo s'établit à 7,5 millimètres au niveau du diamètre. Remarquez au passage la présence d'une triple goutte d'eau réglementaire. |
Le vilebrequin du ZZ.12X Team Spec 2 repose sur des roulements à haute vitesse. Impératif compte tenu de son régime de rotation hyper élevé pour la catégorie ! |
Extérieurement
sinon, le ZZ.12X Team Spec.2 verra son
cloisonnement assuré par un bouchon de carter traité et aileté en externe. Un
bouchon qui se voit allégé et travaillé en interne.
Enfin, le
tour du propriétaire s’achève sur le carburateur, qui se présente comme un
modèle mariant une structure en l’aluminium et en fibres composites pour se préserver
du vapor lock. Celui-ci est équipé d'un système de buses venturi
interchangeables, étant fourni d'origine avec une buse règlementaire de 5,4 millimètres .
Le bouchon de carter bénéficie d'une très jolie finition en ailettes. |
En interne, le bouchon de carter a été allégé. Il reçoit également deux fraisages sur sa partie supérieure. |
Le carburateur est équipé d'une buse venturi de 5,4 mm dans sa définition de série. |
Le carburateur se compose d'un mix d'aluminium et de fibres composites pour limiter le vapor lock. |
La vis du ralenti sera parfaitement protégée par le logement en charge de l'accueillir à même le corps. De quoi dire adieu aux fausses manoeuvres ! |
Marque : LRP
Modèle : ZZ.12X
Team Spec 2
Cylindrée : 2,11
cm3
Usage : Piste et Tout
Terrain
Distributeur : Avio et
Tiger
Nombre de
transferts : 3 + 1
Insert de
bougie : Turbo
Alésage : 13,80 mm
Course : 14 mm
Vilebrequin : 12 mm
Puissance : 1,74
cv
Régime Maxi : 43100
tours/minute.
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Apache SC de HPI Racing
Fort du
succès commercial grandissant du brushless qui semble ne pas vouloir se
démentir, HPI multiplie les productions électriques du genre avec comme dernier
arrivant l'Apache. Une voiture qui a puisé sa source d'inspiration auprès de la
base mécanique du D8 champion du monde dans sa version électrique.
Présentation
Les futurs utilisateurs
de cet Apache seront choyés.
Ils
découvriront en premier lieu une auto RTR à laquelle il ne manque que très peu
de choses pour pouvoir fonctionner. Son équipement très complet propose ici un
émetteur trois voies à volant en 2,4 Ghz pour piloter l'auto. Celui-ci
s'accompagne d'un servo HPI SF-50 WP à la direction, doté de pignons
métalliques et de roulements à billes, et dont le couple maxi atteint 12 kilos,
et la vitesse de rotation 0,18 seconde sur 60 degrés.
Ce servo
est également étanche. Ce qui ravira les véritables inconditionnels de tout
terrain !
Hormis
cela, l'Apache est livré avec un moteur brushless Alphastar signé HPI, puis
également en compagnie d'un contrôleur " Flux Q-Base ", toujours
signé HPI. En revanche, les accus et leur chargeur font partie des éléments
absents de la boîte.
Pour le
faire fonctionner, il faudra donc encore ajouter deux accus Li-Po 2S de 7,4 volts, puis un chargeur. L'auto étant par
ailleurs fournie avec une carrosserie peinte et décorée, ainsi qu'avec des
pneumatiques Yokohama Geolandar.
La voiture
se pilotera à l'aide de cette radio à volant en 2,4 Ghz.
|
L'Apache est livré avec une mécanique pré montée. Il ne lui manque que 2 accus de 7,4 volts pour pouvoir fonctionner. |
Le châssis
de notre Apache fait dans un style classique, plus thermique aussi serait-on
tenté de dire. A savoir qu'il a été façonné à partir d'une plaque d'aluminium
de belle qualité (de l'alu T 7075). Fraisé, il reçoit une anodisation noire et
voit sa façade avant pliée sous la cellule avant. Ce châssis porte son
épaisseur à quatre millimètres. Comme sur le D8 thermique donc, bien qu'il soit
quand même totalement différent au niveau de la répartition des masses. De
même, les observateurs avisés auront noté que les fraisages non débouchant qui
étaient légion sur le châssis de la version thermique de cette auto ont ici
totalement disparu. Ce châssis oriente le moteur à l'arrière du TT, en face de
la fixation habituelle du moteur thermique d'un D8 thermique. C'est le
contrôleur qui occupe en fait l'emplacement réservé jadis par le moteur
thermique. De leur côté, les accus sont placés à la place du réservoir sur un
modèle thermique. Autrement dit, sur le bord gauche du châssis. Des oreilles
demeurent visibles sous les cellules. Elle permettent d'ajuster les butées
basses de l'auto via les bras de suspension.
Hormis
cela, le châssis de l'Apache est conforté dans sa rigidité par deux tirants en
nylon injecté placés de part et d'autre de sa base et de ses deux cellules,
comme sur un Vorza.
L'auto
possède par ailleurs des cellules avant et arrière identiques. Cette auto
compose avec des triangles sur la partie inférieure des cellules, puis avec des
tirants qui les relient à leurs porte fusées respectifs. Ces triangles ne
mesurent pas plus de 95 mm
à l'avant et 107 mm
à l'arrière. Ce qui n'en fait pas les recordmen de la catégorie au niveau de la
longueur. De même, leurs croisillons de renfort habituels ne comportent pas
d'interstices laissant percevoir des parties évidées comme c'est généralement
le cas sur bon nombre de TT. Ces bras de suspension sont pleins, ce qui leur
confère une excellente rigidité. A l'arrière, les triangles permettent de faire
évoluer l'empattement à bord de l'auto sur une amplitude d'environ trois
millimètres, grâce à une petite cale en plastique que l'on viendra placer à sa
convenance en amont ou en aval des porte fusées. Les tirants supérieurs de ces
cellules se distinguent sinon par leur absence totale de réglages.
Le train
avant est configuré d'origine avec des étriers de direction non réversibles
estampillés du chiffre 10 sur leur face. Un chiffre qui sert à désigner l'angle
de châsse attribué à l'auto, et qu'il faudra bien entendu ajouter à l'angle
obtenu par la pliure donnée au châssis pour former l'angle total maxi.
De leur côté,
les fixations des bras de suspension aux cellules sont assurées par des cales
en aluminium anodisé que l'on retrouve en amont et en aval des bras.
La cale
arrière située en porte à faux de la cellule procure trois degrés de pincement
aux roues et n'autorise pas la moindre retouche possible de l'angle d'origine.
La cale arrière qui se trouve devant les triangles, du côté du différentiel
central, fait également état d'un angle d'anti-cabrage fixé et figé d'origine à
un degré.
Cet Apache
possède également un save servo à renvoi monté sur roulements à billes qui ne
possède qu'un seul ancrage pour retenir les biellettes de direction. De même,
il convient de préciser que les porte fusées de ce TT ne possèdent également
qu'un point de fixation pour ancrer les dites biellettes.
En résumé,
l'Ackerman demeure ici figé de boîte par les valeurs standard attribuées lors
de la conception des épures. Ce save servo dispose d'une molette de réglage
pour ajuster la tension du ressort. Une molette idéalement placée sur la partie
haute de l'un des deux tubes de soutien, de façon à pouvoir accéder facilement
au réglage.
L'Apache
est livré avec deux barres antiroulis. Un modèle de 2,4 mm à l'avant et de 2,8 mm à l'arrière.
Tandis que
de leur côté, les porte fusées arrière s'autorisent deux ancrages pour modifier
la prise de carrossage à l'enfoncement.
Les cales de fixation des triangles sont en aluminium. |
Les quatre
triangles de suspension sont pleins. Ils se révèlent donc par conséquent hyper
rigides.
|
Le
compartiment réservé aux accus de propulsion permet d'accueillir deux packs
Li-Po de 7,4 volts chacun.
Suspensions
Les
amortisseurs
de l'Apache ressemblent en tous points à ceux du D8 à l'exception
du matériau auquel le constructeur a fait appel pour les concevoir, car
leurs
corps sont en nylon injecté. Ils possèdent un diamètre identique de 16
mm, des tiges robustes de 4 mm et mesurent chacun 105 mm de long. En
plus de
leurs pistons d'origine (6 x 1,3
mm à l'avant et 5 x 1,2 mm à l'arrière), HPI
propose aussi des pistons de 1,2, 1,3 et 1,4 mm. Les pistons disposent
toujours d'un
équipement au top pour finaliser leur montage. Leurs fixations sont
assurées
par des écrous nylstop. Ils comportent d'autre part une petite rondelle
sous
leur siège pour éviter de se retrouver empalés sur leurs tiges à force
d'usure.
La
suspension du TT fait sinon appel à des supports strictement identiques à ceux
du D8 thermique. Ils comprennent trois points de fixation tant à l'avant qu'à
l'arrière. La différence, c'est que ces amortisseurs voient débarquer deux gigantesques
pare chocs de protection en plastique très épais.
Côté
ressorts, ces amortisseurs reprennent les modèles blancs relativement souples
du D8.
|
La
transmission de l'Apache fait appel aux mêmes roulements à billes que ceux du D8.
Elle reprend également trois différentiels à quatre satellites en alliage et
aux corps constitués de fibre composite.
Le
différentiel central étant cette fois monté avec une couronne en acier de 48
dents. A l'intérieur des deux cellules, les couples coniques rigoureusement
identiques à ceux du D8 sont à denture hélicoïdale et sont équipés d'un couple
de transmission de 43 dents et d'un pignon d'attaque de dix dents.
Deux
changements interviennent néanmoins. Tout d'abord au niveau de la disposition
du différentiel central. Celui-ci est fixé plus en avant à bord du châssis. Ce
que l'on peut authentifier en observant la position de la couronne centrale qui
apparaît plus en arrière du différentiel lorsque l'on regarde l'auto par
l'avant. Les cardans de leur côté observant un statu quo au niveau de la
finesse de leurs tiges et de leurs poids restreint. Ils font appel à des
modèles CVD à l'avant, mais à des cardans droits à l'arrière. En revanche, la
transmission centrale de l'Apache se pare de cardans droits à boules goupillées
et les deux noix de cardan qui viennent se greffer à la sortie des deux pignons
d'attaque respectifs des couples coniques sont un peu plus lourdes car elles
ont abandonné les méplats d'allègements visibles sur le D8. A l'intérieur des
cellules, les deux différentiels satisfont les mêmes critères de calage de
l'entre dents des couples coniques à l'aide de quatre rondelles en tout. L'Apache
reprend des hexagones de roues en aluminium anodisé noir et des écrous munis de
stries de sécurité.
Motorisation
Le moteur de
cette auto ne nous est pas totalement inconnu puisque celui-ci équipe déjà la
version Flux brushless du Savage. Rebaptisé Alphastar Flux, celui-ci affiche
quelques 2350 kv et pourra recevoir des accus Li-Po allant jusqu'à deux fois 2S.
Son axe de sortie fait dans le genre renforcé. Ce dernier mesure cinq
millimètres de diamètre et pourra recevoir une kyrielle de pignons aux
démultiplications différentes en option, en dehors du pignon de 15 dents fourni
d'origine.
Le contrôleur
livré avec l'auto possède aussi un air de famille accusé avec celui du Savage
Flux. Il a été rebaptisé " Q Base Flux " et présente pour avantage
d'être câblé avec des prises " PK " dont les fiches de liaison
s'emboîtent très facilement à l'intérieur de son socle. Ce contrôleur ne
possède lui aussi que des qualités, comme par exemple le fait d'être équipé en
série d'une protection thermique qui s'activera si la température venait à
dépasser un certain seuil au cours du fonctionnement.
L'implantation mécanique ramène le moteur vers l'arrière |
Le moteur de cette auto est équipé d'un pignon de 15 dents dans sa configuration de série. |
Test
Une précision
s'impose pour commencer : ce TT peut également fonctionner avec des accus Ni-Mh
de 7,2 volts. Dans ce cas, on pourra placer au choix dans le logement réservé
aux accus, deux packs de six éléments pour
fonctionner en 14,4 volts.
Avio et
Tiger qui distribue cette auto en France nous a fourni pour notre part deux
packs d'accus Li-Po de marque " Bionic " de 4000 mA pour essayer
l'auto. Il s'agit d'accus dont le taux de décharge s'établit à 30C et qui seront reliés au
contrôleur par l'intermédiaire des deux prises " Dean " qui ont
préalablement été câblées à celui-ci.
En action,
on ressent tout de suite une impression de puissance à l'accélération. Comme
une vigueur inépuisable que l'on ne ressent qu'à bord des voitures thermiques
équipées des plus puissants moteurs de la catégorie 3,5. Le rapport d'origine
avec le pignon de 15 dents et la couronne de 48 dents privilégie le couple au
détriment de la vitesse de pointe. Les performances moteur sont donc d'un bon
niveau malgré le poids relativement élevé de cette plateforme. Ce qui surprend toujours
avec les brushless de cette veine, c'est la vitesse avec laquelle le moteur
atteint sa vitesse de pointe, ainsi que la motricité délivrée aux roues.
Les huiles relativement
fermes avec lesquelles les différentiels ont été montés n'étant sans doute pas
étrangères au ressenti de la transmission de la puissance au sol. A
l'accélération en effet, la voiture bondit littéralement depuis l'arrêt sans
que l'on ne perçoive le moindre crissement de pneus ou le moindre patinage de
crampon. Très démonstratif !
Le reste du
comportement routier s'assimile au niveau d'un bon TT thermique qui prendrait
un peu plus de roulis. Directif à souhait avec ses pneus Yokohama, l'Apache
enchaîne ainsi les lacets avec vigueur au point de se montrer beaucoup moins
sous vireur qu'un D8 thermique pour tenter une petite comparaison avec un
châssis qui lui ressemble nettement.
Quand le
terrain viendra à se défoncer, les amortisseurs laissent en revanche apparaître
un manque de débattement à l'arrière. Pour les perfectionnistes, le remède
existe sûrement puisque rien n'interdit à priori de monter les amortisseurs
option de 116
millimètres du D8 à bord de cette plateforme.
Performant,
doté d'une mécanique inspirant un sentiment de costaud et de fiabilité, l'Apache
vous permettra de vous lancer dans l'univers haut de gamme du brushless.
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