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Les bougies
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Les bougies
Tous les
moteurs thermiques fonctionnent avec l’aide d’une bougie qui leur sert à
réaliser l’allumage. Il en existe de plusieurs sortes et surtout, celles-ci se
révèlent être un précieux indicateur concernant les réglages de carburation
adoptés.
La bougie
est logée à l’intérieur de la culasse sur un moteur thermique. Elle peut être
directement vissée à cette dernière, soit maintenue en place par
l’intermédiaire d’un support séparé appelé aussi le dôme. Les bougies
classiques font appel à une rondelle en cuivre ou en aluminium qui vient se
positionner entre la base du dôme et leur tête. Un autre type de
bougie est proposé aux utilisateurs de voiture radio commandées. Il s’agit des
bougies dites « Turbo », dont le profil conique permet d’éliminer la
rondelle en cuivre. Elles procurent un avantage au niveau de
l’étanchéité et procurent de ce fait de meilleures reprises à bas régime, mais
sont généralement réservées aux moteurs de compétition.
L’état des
bougies reste étroitement lié à la décompression adoptée par le moteur, à la
qualité du carburant employé, au réglage du carburateur, à la cylindrée du
moteur utilisé et aussi à l’indice thermique utilisé en fonction de ces divers
paramètres que nous venons d’énumérer.
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Sous leur apparence la plus classique, les bougies transparaissent en compagnie d’une rondelle en cuivre ou en aluminium qui leurs sert à finaliser leur étanchéité. |
Evoquons tout d’abord les indices. Il
existe grosso modo huit types d’indices pouvant réguler le degré thermique
d’une bougie. C’est pourquoi à cet effet, les bougies possèdent un
numéro. L’indice le plus bas généralement utilisé commence au numéro 3 et se
termine à 7 ou bien à 8 selon les marques. Mais il faut savoir que selon le
fabricant, un indice de 6 peut correspondre à un indice de 8.
La
correspondance des numéros s’établit sinon de la manière suivante. Plus le
chiffre est bas, par exemple le numéro 3, plus la bougie est dite chaude. Une
bougie d’indice 6 ou 7 sera en revanche qualifiée de froide. Une bougie chaude
se distingue aussi à son filament qui est plus fin.
Concernant
l’utilisation qu’il faut en faire maintenant, il faut savoir que les bougies
chaudes vont plutôt se monter sur les moteurs de petite cylindrée dont celle-ci
ne dépasse pas 2,5 cm3, voire 3 cm3. Ceci dit, on peut très bien
monter une bougie chaude sur un moteur plus gros. Cela dépend en réalité de
l’effet que vous souhaitez obtenir. Une bougie chaude quelle que soit sa
marque, va procurer un démarrage plus aisé au moteur ainsi qu’un meilleur
ralenti, notamment à froid, et également dans une certaine mesure des reprises
plus franches. Cela peut constituer un avantage en hiver, lorsque les
températures sont plus basses. En revanche, votre voiture atteindra une vitesse
de pointe légèrement plus faible. Une bougie froide fait tout l’inverse. Elle
s’utilise sur tous les moteurs de 3,5 cm3 et plus. Autrement dit,
ainsi équipé, le moteur aura un peu plus tendance à caler lorsqu’il est froid
et à engorger à la reprise, mais prendra davantage de tours une fois lancé pour
atteindre sa vitesse maximale.
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Les moteurs dont la cylindrée dépasse les 3,5 cm3 demanderont à être équipés d’une bougie plus froide. |
L’avantage
qui incombe surtout aux bougies froides est d’attribuer au moteur une plus
grande faculté à pouvoir redémarrer lorsque celui-ci est chaud. A plus fortes
raisons si la température extérieure est élevée également. C’est pourquoi
équiper son moteur favori d’une bougie froide constitue un gage de performances
optimales, même si ce sont aussi les bougies les plus onéreuses à
l’achat !
La durée de
vie d’une bougie est très variable dans le temps. Cela peut aller de quelques
minutes si le moteur est réglé trop pauvre à plusieurs mois, voire une année
entière. Il est cependant conseillé de remplacer sa bougie de temps en temps,
car elle est appelée à vieillir comme tous les autres organes mécaniques. Par
précaution, il peut être également utile de mettre en place une bougie neuve
après le rodage de son moteur.
Comme nous
vous le disions dans l’introduction, la bougie est un précieux révélateur de la
façon dont est réglé votre moteur. Pour le savoir, il n’y a qu’à la démonter et
à analyser la couleur et l’état de son filament. Un moteur bien réglé à tous
les niveaux doit laisser apparaître un filament brillant et en bon état. Celui-ci doit rester allumé pratiquement jusqu’à la dernière spire
lorsque l’on connecte un glow.
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Une bougie en bon état doit révéler un filament de couleur légèrement brillante et dont la forme en spirale doit être régulière. |
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Une bougie en bon état doit révéler un filament de couleur légèrement brillante et dont la forme en spirale doit être régulière. |
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Le filament de la bougie doit rester allumé pratiquement jusqu’à la dernière spire lorsque l’on connecte un glow sur celle-ci. |
Lorsque l’aspect
du filament revêt un coloris mat, voire piqué, il ne fait pas l’ombre d’un
doute que le moteur est réglé trop pauvre. Autrement dit,
pour rectifier la situation, vous devez ouvrir d’un huitième, voire d’une quart
ou d’un demi tour supplémentaire le pointeau d’essence du carburateur, et
également la vis de reprise si nécessaire. Ce problème peut être dû aussi à un
problème de décompression. Pour le savoir, un symptôme devra vous alarmer. Si
vous grillez des bougies à répétition. Dans ce cas, soit votre moteur est trop
pauvre au niveau de la carburation, soit il est trop comprimé, voire les deux à
la fois ! Pour le savoir, il n’y a qu’une seule solution. Elle consiste à
démonter la culasse puis à mesurer l’épaisseur des joints de décompression en
cuivre ou en aluminium qui se trouvent entre le haut de la chemise et le dôme
de la bougie. Le moteur doit avoir au minimum 3 dixièmes de
décompression. Si ce n’est pas le cas, ajoutez un ou plusieurs joints pour
décomprimer le moteur.
Lorsque la
bougie présente un caractère piqué et que le filament a perdu de sa régularité
et qu’il se termine en queue de tire bouchon, vous devez immédiatement
remplacer la bougie.
Car si le
filament vient à tomber dans la chemise, votre moteur va être endommagé. Si
vous êtes parvenu à un tel résultat, c’est que là encore vous avez tourné avec
des réglages trop pauvres. Un seul mot d’ordre alors : ouvrez les
pointeaux !
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Les réglages de châssis
Châsse, Carrossage et Carrossage à
l’enfoncement.
Nous continuons à développer nos
dossiers généralistes consacrés au réglage des autos. Des dossiers qui nous
valent d’aborder les grands classiques du genre qui reviennent immanquablement,
quels que soient le châssis que l’on possède entre les mains. Trois paramètres
influents sur la stabilité seront traités aujourd’hui, dont celui de la châsse,
du carrossage, et de la prise de carrossage à l’enfoncement.
La châsse
Lorsqu’un
châssis est bien réglé, on peut estimer que cela équivaut à au moins 60 % de la
performance d’une auto. C’est pourquoi il s’avère important de connaître la
façon de mettre au point celle-ci. La mise au point du châssis passe par une
multitude d’étapes incontournables qui pourront ensuite se révéler payantes sur
la piste, et pas seulement que du point de vue du chronomètre. Selon les pistes
et la nature des sols qui les composent, il peut en effet s’avérer payant
d’avoir entre les mains une voiture malléable et facile à guide que l’on peut
placer au millimètre près sur les trajectoires choisies, plutôt qu’une voiture
trop affûtée qui se révèle finalement trop délicate à piloter. Ce qui sera
également un atout lors des dépassements au cours desquels une voiture qui se
pilote facilement vous sera profitable pour flirter avec sa limite.
C’est à ce
niveau qu’intervient le réglage de l’angle de châsse. Pour savoir de quoi l’on
parle, il suffit de démonter l’une de vous roues à l’avant puis de vous placer
de profil, juste en face, en observant bien la fusée de roue. Même si vous
n’êtes pas un observateur averti, vous vous rendrez vite compte que la colonne
de direction qui retient la fusée comporte un angle d’inclinaison naturel. C’est
celui que l’on identifie comme tel en tant qu’angle de châsse. D’une manière
générale, l’angle de châsse s’exprime en degrés. Il est variable d’une auto à
l’autre. Les lois géométriques qui entrent en ligne de compte veulent que
l’angle en question soit plus important sur une voiture qui comporte seulement
deux roues motrices à l’arrière (propulsion) que sur un 4 x 4. Dans son
principe l’angle augmente au fur et à mesure que la colonne de direction
bascule en diagonale, toujours à partir d’une observation faite en se mettant
en face de la colonne.
Conséquence
sur la conduite et sur le comportement du châssis : augmenter l’angle de
châsse revient à disposer d’une auto moins réactive, plus molle à basse et à
haute vitesse, et qui concrètement tournera moins dans les virages. Lorsqu’on
diminue l’angle en revanche, la voiture devient plus vive et rentre plus vite
dans les virages.
L’angle de
châsse peut être influencé de plusieurs façons. Ce sont celles qui généralement
vont aussi servir à activer le réglage. Mais tout ceci dépend encore de la manière
dont l’auto à été conçue à la base. L’une des manières les plus élémentaires
pour agir sur la châsse sur une voiture radio commandée consiste à changer les
étriers qui retiennent les fusées avant. Ce sont eux qui fixent généralement
l’angle voulu, et il n’est du reste pas rare que les fabricants aillent même
jusqu’à les numéroter pour pouvoir les repérer plus facilement.
Lorsque les étriers comportent un numéro, le chiffre le plus faible s’identifie
à l’angle minimum. Autrement dit celui où l’auto est la plus vive. Le
raisonnement inverse est également vrai.
Lorsqu’une
voiture a été conçue avec un train avant dont les fusées s’articulent sur des
rotules, on modifie généralement l’angle de châsse en déplaçant les deux triangles
de la partie supérieure qui entrent dans la composition du train avant en les
amenant soit vers l’avant pour amoindrir l’angle, soit vers l’arrière pour
augmenter celui-ci. D’autres façons de modifier l’angle peuvent
cependant apparaître sur une auto. En particulier lorsque celle-ci possède une
vocation plutôt liée à la compétition. Dans ce cas, il n’est pas rare que le
fabricant ait songé à définir plusieurs types de cales disposant de plusieurs
paliers de fixation pour soutenir les triangles inférieurs à l’avant. Une cellule retient toujours ses triangles inférieurs en faisant appel à
deux cales de chaque côté. Selon les cales adoptées à l’avant et à l’arrière et
leur différence d’angle généré, les triangles peuvent alors se retrouver en
position droite parfaitement horizontale par rapport au châssis (solution la
plus neutre), ou bien inclinée vers le haut ou vers le bas. Ce qui
aura alors pour but d’augmenter l’angle ou de le diminuer.
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L’une des différentes façons de modifier l’angle de châsse consiste parfois à déplacer la position des triangles supérieurs avant en les faisant soit avancer, soit reculer. |
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Sur les autos déjà plus orientées compétition, la châsse peut se modifier en changeant la cale qui retient les triangles inférieurs du train avant. |
Quand utiliser la châsse ? Voilà là un vaste sujet, car cela
dépend aussi d’autres facteurs externes qui entrent en ligne de compte tels que
la discipline concernée par exemple puis l’état du circuit. Car il est bien
évident qu’une voiture de piste qui fonctionne sur du bitume ne réclame pas les
mêmes paramètres de mise au point qu’une voiture de tout terrain qui va évoluer
sur de la terre. En piste, sur le bitume, la tendance voudra que l’on diminue
l’angle de châsse si le circuit comporte davantage de parties sinueuses dans
lesquelles la voiture doit faire preuve de maniabilité, que de courbes rapides.
En revanche, si le circuit est du genre rapide avec des virages relevés et des
portions dans lesquelles on roule à fond à vitesse élevée, il pourra être
judicieux de rajouter un peu de châsse pour stabiliser l’auto et la rendre
moins pénible à la conduite. En tout terrain, même raisonnement, à la
différence qu’il faudra tenir compte aussi de la nature du sol. Sur une piste
défoncée, un angle de châsse plus important peut s’avérer une combinaison
gagnant/gagnant, car il vaut mieux souvent sacrifier un peu de direction en
entrée de virage au profit d’une voiture plus stable à piloter. Si la piste est
humide, un angle de châsse plus important peut aussi s’avérer payant, car une
voiture qui évolue dans ces conditions va naturellement tourner plus
facilement. Attention toutefois de bien tenir compte du choix des pneumatiques
dans ces cas là, car selon les modèles adoptés, votre auto pourra déjà faire
preuve d’une bonne stabilité et d’une bonne directivité sans qu’il ne soit
nécessaire de retoucher quoi que ce soit. En revanche, sur piste sèche, c’est
l’inverse qui se produit. Toutes les autos sans exceptions tournent moins. On
peut donc alors enlever un peu de châsse pour les aider à retrouver un peu de
nerf en entrée de virage.
Le carrossage
Parmi les
facteurs influents des réglages de géométrie d’une auto, le carrossage fait
également partie des plus importants dont l’incidence exerce une répercussion
directe sur le comportement de l’auto et sur la conduite. Concrètement, le
carrossage définit la position des roues lorsque l’on regarde celles-ci de
face. Lorsque les roues sont bien positionnées à plat, on parle de carrossage
neutre. Lorsque les roues basculent vers l’intérieur de la cellule,
on dit que l’on a du carrossage négatif. Quand les roues
s’éloignent enfin de la cellule, on parle alors de carrossage positif. Dans les faits, le réglage du carrossage se règle en modifiant la
longueur des triangles ou des biellettes supérieures qui relient le support de
suspension d’une part, puis les porte fusées. Si vous
possédez une auto déjà un tant soit peu perfectionnée, vous disposerez peut
être à cet effet de pas inversés pour pouvoir se servir de ce réglage sans
avoir à démonter les triangles ou les biellettes de leur bases respectives. Sur
les autos qui possèdent des triangles inférieurs sur rotules, le carrossage
pourra aussi s’ajuster en modifiant la longueur des triangles puis des tirants
supérieurs de façon à faire apparaître un écart plus ou moins important entre
ces deux éléments.
A quoi sert le
carrossage ? Concrètement,
le carrossage est fait pour aider votre auto à tenir la route, quel que soit
l’état de la surface sur laquelle vous allez rouler. Il va également servir à
empêcher que celle-ci ne se mette sur le toit trop souvent lorsqu’on roule sur
des surfaces accrocheuses, puis à la coller au sol en augmentant sa motricité
sur les terrains délicats comme la terre sèche.
D’une
manière générale, le fait de carrosser une roue en positif va revenir à
augmenter l’accroche de celle-ci et donc par le fait, à augmenter sa motricité.
A contrario, carrosser une roue en négatif va provoquer une perte d’adhérence
de celle-ci.
Dissocier le réglage du
carrossage à l’avant, puis celui de l’arrière :
Selon les
réglages adoptés, votre voiture ne réagira pas de la même façon selon que vous
intervenez sur le carrossage au niveau du train avant ou au niveau du train
arrière. Sur le train avant, mettre du carrossage positif aux roues aura pour
effet de donner davantage de direction en toute circonstance. Mettre du
carrossage négatif aux roues va en revanche diminuer la direction dans les
virages.
A
l’arrière, mettre du carrossage positif aux roues va augmenter l’adhérence du
train tout entier. Donc, globalement, votre auto va avoir moins tendance à
décrocher brutalement et à glisser lorsque vous ressortez des virages.
Attention toutefois de ne pas aller trop loin dans le réglage sur cet essieu,
car le train arrière au-delà d’une certaine limite, ne tolère que très peu les
excès de carrossage positif. En clair, si vous mettez trop de carrossage
positif aux roues ici, l’effet inverse
que celui désiré risque de se produire au-delà d’un angle que l’on peut
chiffrer à environ deux-trois degrés.
Bien
entendu toutes ces réactions seront atténuées et ramenées vers la neutralité si
vous mettez vos roues bien à plat partout. Ce que nous vous recommandons de
toujours faire pour commencer, avant d’entamer les réglages.
Quand faut-il mettre du
carrossage ? A cette
question, nous vous répondrons que cela dépend encore une fois de l’état de la
piste et de sa nature. En piste, sur le bitume, il peut être souvent bénéfique
de toujours mettre un soupçon de carrossage négatif aux roues avant pour
que l’auto ne se montre pas trop
directive. Car sinon, un train avant trop efficace aura tendance à
emporter le train arrière en dérive. Pour le réglage qui s’effectue à
l’arrière, on peut dire qu’il faut carrosser les roues en négatif si la surface
accroche trop à la base, et ramener à l’inverse les roues en position à plat si
le bitume est du genre glissant et qu’il comporte un peu de poussière par
endroit.
En tout
terrain, la règle est à peu près la même sauf dans les trous. En clair, votre
voiture va se montrer plus directive si vous mettez un peu de carrossage
positif sur les roues avant (photo 613). Ce qui est préconisé sur les pistes
plates et sèches. Par contre, si vous souhaitez rendre la direction moins
efficace, vous devrez carrosser en négatif à l’avant. A l’arrière, des roues à
plat ou légèrement carrossées en positif empêcheront l’auto de trop glisser et
de se balader en sortie de courbe. Si le terrain comporte en revanche des trous
et que les vitesses atteintes sont globalement moyennes, voire lentes, vous
devez mettre un peu plus de carrossage négatif aux roues arrière pour que
l’auto n’accroche pas trop. Sinon, vous allez vous retrouver entre les mains
d’une voiture qui aura tendance à passer sur le toit à la moindre occasion et
qui sera pénible à conduire.
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Lorsque le carrossage positif est appliqué aux roues avant, l’auto se met naturellement à mieux tourner dans les courbes. |
La prise de carrossage à
l’enfoncement
Il s’agit
d’une deuxième option qui peut vous être proposée de tester selon les autos.
Généralement, la prise de carrossage à l’enfoncement est disponible sur des autos
déjà un peu évoluées, ou sur les châssis de compétition. Son
utilité est évidente, car elle permet de laisser les roues parfaitement à plat
au repos lorsque le châssis repose sur ses suspensions, donc d’obtenir un
maximum de motricité et de stabilité à l’accélération en ligne droite, puis de
donner ce faisant plus ou moins d’angle négatif aux roues une fois en courbe
pour que l’auto se comporte de façon optimale.
Elle
s’active de deux manières. Soit en déplaçant le point de fixation des triangles
ou des tirants de la partie supérieure du train avant ou du train arrière
depuis son support. Soit en faisant varier l’ancrage de ces derniers au niveau
des porte fusées. Soit encore en établissant une combinaison des deux méthodes
énumérées.
Le principe
de fonctionnement est le suivant : les ancrages qui sont situés le plus
bas sur les supports des cellules sont ceux qui font prendre le plus de
carrossage à l’enfoncement, donc perdre en adhérence. Sur les porte
fusées (côté roues) c’est l’inverse qui se produit. Ce sont les ancrages qui
sont situés le plus haut qui augmentent la prise de carrossage négative des
roues.
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On accède au réglage de la prise de carrossage à l’enfoncement par l’intermédiaire des supports de suspension qui retiennent les amortisseurs. |
![]() |
Au niveau des porte fusées, ce sont les ancrages qui sont situés le plus haut qui génèrent la prise de carrossage négatif la plus importante. |
A l’avant, régler
son auto de manière à ce qu’elle prenne du carrossage négatif à l’enfoncement
la rendra moins directive, mais plus facile lorsque la piste est dégradée. A
l’arrière, une telle combinaison permettra de faire glisser le train afin qu’il
ne décroche plus d’un seul coup violemment en sortie de virage. Il s’agit donc
là de solutions qui peuvent s’envisager sur les pistes défoncées en tout
terrain, ou bien quand le bitume d’un circuit se révèle trop accrocheur à la
base et que les autos ont tendance à faire du deux roues dans les courbes ou
bien à passer sur le toit trop facilement.
Les
ancrages qui sont situés vers le haut des supports de suspension (photo 616) ou
bien vers le bas des porte fusées (photo 621) sont ceux qui réduisent en
revanche la prise de carrossage négatif à l’enfoncement. Concrètement, ceux-ci
vont forcer les roues à rester bien à plat lorsque la suspension de l’auto se
met en mouvement. Ils procurent dans ce cas un maximum de direction et de
motricité au châssis, tant à l’avant qu’à l’arrière. Une combinaison qui peut
s’avérer payante sur des pistes plates, très rapides et poussiéreuses, dans toutes les
disciplines concernées par la pratique auto.
Les réglages de châssis
Empattement,
Ackerman et Pincement.
Nous avons
dressé ce mois-ci la liste de quelques paramètres de réglage que l’on retrouve
encore une fois sur une grande majorité de voitures radio commandées. Fonction,
influence sur le comportement routier et pertinence de leur entrée en action.
Voici donc tout ce que vous devez savoir.
L’Empattement
Il s’agit
là d’un réglage qui n’est pas forcément disponible sur toutes les voitures
radio commandées, mais que l’on retrouve quand même sur une grande majorité
d’entre-elles, en particulier sur les voitures ciblées compétition. Pour bien
comprendre ce que symbolise l’empattement, il faut tout d’abord bien distinguer
longueur du véhicule et distance entre les essieux. Une auto possède une
longueur dite « hors tout ». C’est celle que l’on obtient en mesurant
la distance qui sépare l’extrémité du pare chocs ou de la cellule avant jusqu’à
l’arrière du châssis. A la différence de cette valeur obtenue, qui est elle-même
tributaire de l’échelle à laquelle est construite l’auto (plus l’échelle est
grande, plus la voiture sera longue), l’empattement se différencie quant à lui
par la distance qui sépare les essieux avant et arrière.
Pour une
mesure précise de l’empattement, la règle qui sévit en la matière veut que l’on
effectue la mesure en partant du centre des fusées avant au centre des fusées
arrière, d’un même côté du véhicule bien entendu !
Attention
car contrairement à la longueur du véhicule qui demeure en général
proportionnelle à l’échelle, l’empattement ne suit pas la même proportion. En
clair, cela revient à dire que pour une voiture de même échelle, on peut avoir
plusieurs empattements différents plus ou moins longs, avec des écarts
impressionnants à la clé.
A
quoi sert l’empattement ? Celui-ci fait partie intégrante de la conception même de l’auto.
L’empattement sert pour faire simple à rendre votre voiture plus stable. Par la
même occasion, de son réglage va dépendre la facilité avec laquelle vous
pourrez piloter votre véhicule. Une
incidence qui peut se révéler particulièrement profitable en fonction
des conditions d’adhérence du terrain sur lequel vous allez évoluer.
Par
quels moyens accède t on au réglage ? A ce chapitre, plusieurs cas de figure peuvent se présenter
à vous. La manière la plus simple de faire évoluer l’empattement est celle qui
consiste à déplacer la fixation des porte fusées arrière de l’auto concernée. Généralement, lorsque cette fonction est proposée, le concepteur
de l’auto a prévu une ou plusieurs cales qui vont vous permettre de faire
avancer ou bien au contraire de faire reculer les porte fusées arrière de votre
auto pour raccourcir ou bien au contraire allonger la distance qui sépare les
fusées de cet essieu de celles du train avant. Généralement, on doit démonter
les porte fusées arrière, où plutôt l’axe qui les rend solidaire des triangles
inférieurs pour accéder à cette mise au point. Le second moyen
connu pour intervenir sur l’empattement est celui qui consiste à déplacer la
fixation de la cellule arrière toute entière du châssis. Seule
condition préalable que ce dernier doit remplir : il doit être équipé à
son tour de plusieurs points de fixation offrant la possibilité d’immobiliser
la cellule plus en avant ou plus en arrière du véhicule. Il s’agit là d’un
réglage qui est le plus souvent l’apanage des voitures électriques.
La
troisième possibilité connue pour modifier l’empattement est celle qui consiste
à déplacer carrément les triangles inférieurs de l’auto en les faisant
coulisser sur leurs axes respectif de soutien. Dans ce cas, on retrouve un
système par cales qui se met en place et qui permet de caler les triangles en
question pour leur éviter de devenir flottants sur leurs axes respectifs.
Bien
entendu, dans tous les cas de réglage de l’empattement, vous aurez compris
aussi qu’il est impératif d’effectuer les mêmes modifications de chaque coté du
véhicule à chaque fois.
![]() |
Intervenir sur l’empattement revient souvent à devoir démonter les porte fusées arrière de son auto en les détachant notamment de leurs axes de fixation qui les retient par les triangles. |
Quand
doit-on activer ce réglage ? Quelle est l’incidence sur la conduite du
véhicule concerné ? Le
fait de vouloir toucher à la valeur d’empattement d’origine est avant tout
affaire d’appréciation personnelle et de feeling. C’est aussi à force
d’expérience que l’on pourra se pencher sur ce réglage. Concrètement, le fait
d’allonger l’empattement revient à
donner davantage de stabilité à une auto. Mais comme vous pouvez peut être vous
en douter, il existe une contrepartie. Si l’auto devient effectivement plus
stable, elle se met aussi à devenir plus paresseuse dans les virages. Autrement
dit elle tournera moins. A l’inverse, si vous raccourcissez l’empattement d’un
véhicule, celui-ci va devenir immédiatement plus vif et son train avant va
avoir tendance à rentrer beaucoup plus facilement à la corde des virages.
Le choix
d’intervenir sur l’empattement peut être dicté en fonction de la catégorie qui
est pratiquée. En tout terrain par exemple, on aura plutôt tendance à allonger
celui-ci sur des terrains glissants où bosselés sur lesquels le châssis à
tendance se balader un peu dans tous les sens, et ce afin de privilégier la
tenue de cap. Toujours en tout terrain, on pourra en revanche songer à
raccourcir l’empattement sur sols humides où la voiture va avoir naturellement
moins tendance à engager dans les virages, surtout si l’on ne possède pas les
bons pneus adaptés au terrain.
Sur piste,
sur le bitume, le bon choix de l’empattement devra plutôt s’effectuer en
fonction du profil de la piste sur laquelle on se trouve. Si le circuit
comporte un nombre plus important de
courbes rapides, voire relevées, il sera sans doute plus judicieux
d’opter pour un empattement long qui vous confortera dans votre pilotage. Si
vous évoluez en revanche sur un circuit étroit et tortueux, vous devrez opter
pour un empattement court pour améliorer la maniabilité du châssis dans toutes
ces portions de terrain.
L’Ackerman
Ce réglage
connu des pilotes de compétition mais encore peu maîtrisé par les utilisateurs
en loisir permet de modifier à lui seul la réactivité d’une auto en fonction de
la position qu’occupent les biellettes de direction. L’Ackerman (ou effet
Ackerman) désigne en réalité le braquage différentiel qui est un paramètre
établi par les lois de la
géométrie. L ’Ackerman sert à modifier la réactivité du train
avant en entrée de virage. A l’inverse du réglage de châsse,
il n’influe pas sur la tenue de route du véhicule en ligne droite et n’enlève
pas ou ne rajoute pas de direction au châssis une fois la voiture engagée en
virage.
Par
quels moyens accède t-on au réglage ?
Il peut se
régler de plusieurs façons. Soit en déplaçant la fixation d’origine des
biellettes de direction depuis le save servo et de son éventuel renvoi, soit en
déplaçant la fixation d’origine des mêmes biellettes, mais depuis les porte
fusées cette fois. Bien évidemment, pour pouvoir activer un tel réglage, votre
auto doit être effectivement équipée d’une plaque reliant le save servo et son
renvoi d’angle qui comprennent au moins deux points de fixation au minimum.
Même remarque en ce qui concerne les porte fusées.
![]() |
Toujours pour parfaire vos connaissances, voici ce que l’on désigne comme étant un porte fusée (en l’occurrence s’agissant ici d’un porte fusée arrière) sur une voiture radio commandée. |
Incidence
sur la conduite ?
Tout
d’abord, il faut savoir que l’on augmente l’Ackerman lorsque l’on recule
l’ancrage des biellettes de direction depuis le save servo, ou
bien, à partir d’un même et unique point fixe du save servo, que l’on rapproche
la fixation des biellettes de direction de l’axe des fusées sur les porte
fusées. Ce qui a globalement le même effet. Dans ce cas, votre auto
aura tendance à se placer plus facilement en entrée de courbe, mais de façon
plus progressive également. Ce qui aura pour effet de moins faire glisser son
train arrière.
Lorsque
l’on avance les biellettes de direction sur le save servo au contraire, ou bien
que l’on recule l’ancrage de celles-ci depuis les porte fusées, la voiture va
adopter un comportement plus agressif en entrée de courbe. Ce qui
ne signifie pas qu’elle va tourner d’avantage, rappelons le encore une fois. Avec
un effet Ackerman diminué, le train avant va réagir plus vite aux mouvements
exécutés depuis le volant de l’émetteur ou du manche de direction. Mais le
comportement va se révéler moins facile et la conduite plus pointue.
Quand
doit-on activer ce réglage ?
D’une
manière générale, il est plutôt recommandé d’augmenter l’effet Ackerman
lorsqu’on va évoluer sur des pistes sèches et glissantes où le sol est
naturellement peu accrocheur. Votre auto sera ainsi plus facile à piloter sans
qu’elle ne se montre pour autant moins efficace en courbe. Surtout, l’essieu
arrière aura tendance à rester davantage soudé à la piste.
Il sera
plutôt recommandé de diminuer l’effet Ackerman sur des circuits lents et très
tortueux qui réclament pas mal de direction. Une diminution de l’Ackerman
entraînant une plus grande mobilité du train arrière, il sera ainsi plus facile
de placer l’auto et de s’extraire ensuite des virages.
Le
pincement
Nous allons
traiter maintenant du paramètre de mise au point sans doute le plus connu et le
plus employé sur les voitures radio commandées, car bien peu de modèles en
circulation font désormais l’impasse sur celui-ci de nos jours. Il s’agit du
pincement, qui symbolise l’angle donné aux roues d’un même essieu. Il peut donc
concerner aussi bien les roues du train avant que celles du train arrière, et
ce, quel que soit le mode de propulsion de l’auto (4 x 2 ou bien 4 x 4).
Par
quels moyens accède t on au réglage ?
A l’avant,
on pourra modifier l’angle de pincement des roues en intervenant sur la
longueur des biellettes de direction. Un réglage qui s’en trouvera facilité
pour peu que les biellettes en question soient équipées de pas inversés. A l’arrière, des biellettes similaires à celles que l’on trouve sur le
train avant peuvent aussi desservir le réglage. Seule différence par rapport à
celles de l’avant, elles sont dans ce cas maintenues en position fixe du côté
du carter de la
cellule. Toujours sur ce même train, le réglage du pincement
peut être mis en pratique par l’intermédiaire de cales graduées de différentes
longueurs que l’on vient mettre en place au dos de la cellule. Ce
qui est de loin la possibilité de réglage la plus utilisée à l’heure actuelle. On
parle alors d’un réglage du pincement qui s’effectue en « in board ».
Au contraire, les retouches d’angle de pincement des roues pourront aussi être
effectuées par l’intermédiaire des porte fusées lorsque l’auto dispose de
triangles inférieurs intégrant des rotules à leurs extrémités. On parle alors
d’un réglage de pincement qui s’effectue en « out board ».
Il existe
encore une dernière façon de modifier le pincement des roues à l’arrière qui
est celle faisant appel à des excentriques. Dans ce cas, les axes qui
maintiennent en place les triangles arrière inférieurs doivent être positionnés
sur des bagues excentriques qui permettent de modifier l’orientation des axes
dans leurs supports respectifs. Un procédé qui n’est pas le plus répandu
toutefois.
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A l’arrière, la manière la plus classique de modifier le pincement des roues consiste à changer la cale graduée qui retient les axes des triangles inférieurs. |
Incidence
sur la conduite ?
Distinguons
d’abord les deux solutions qui s’offrent à nous en matière de pincement.
Soit l’on
met les roues de façon à ce qu’elles convergent entre-elles, et l’on parle
alors de pincement négatif. Soit au contraire on met les roues de
façon à ce qu’elles divergent entre-elles et l’on parle alors de pincement
positif, voire du terme d’ouverture qui revient fréquemment dans le milieu
modéliste. Ensuite, il convient de distinguer l’effet apporté par
du pincement à l’avant puis à l’arrière.
A l’avant,
le fait de mettre du pincement négatif revient à apporter plus de stabilité à
l’auto en ligne droite et à la rendre moins directive. A l’inverse, donner de
l’ouverture aux roues (ou bien un léger angle de pincement positif) revient à
rendre l’auto beaucoup plus instable en ligne droite lors des accélérations,
mais va contribuer en revanche à la rendre beaucoup plus directive à l’approche
des courbes.
A
l’arrière, mettre du pincement positif aux roues est un cas pratiquement
impensable, quel que soit le type d’autos utilisé. Aussi, on ne parlera que de
pincement négatif, tout en sachant que plus l’angle donné aux roues augmente,
plus la voiture deviendra stable et son train arrière scotché au terrain. Si
l’on souhaite obtenir en revanche une voiture qui se place plus facilement en
virage, on devra diminuer l’angle de pincement des roues à l’arrière.
Quand
doit-on activer ce réglage ?
Tout
d’abord, une précision concernant le pincement. Il faut savoir qu’un 4 x 2
nécessitera naturellement plus de pincement à l’avant et à l’arrière qu’un 4 x
4. Pour la simple et bonne raison qu’il ne possède que deux roues motrices.
Autre paramètre bon à savoir, il ne faut pas exagérer avec les valeurs de
pincement. Sans quoi on risque de se retrouver avec l’effet inverse que celui
escompté si l’on dépasse un certain angle limite. Cette remarque demeure
particulièrement vraie à l’arrière où un angle de 3 degrés semble constituer le
maximum à donner aux roues en 4 x 4, et un angle maxi de 5 à 6 degrés un angle
maxi en 4 x 2.
Globalement
sinon, on donne du pincement aux roues arrière lorsque le terrain glisse (photo
072) et on en enlève lorsque le sol est plus adhérent. A l’avant, on joue
surtout sur le pincement pour influencer la directivité de l’auto. Cela revient
à opter pour de l’ouverture aux roues sur les pistes courtes, lentes et
sinueuses, et pour un léger pincement sur les terrains secs et glissants où la
tenue de route apparaît délicate.
Voie,
Anti-cabrage, Anti-plongée
Nous allons passer en
revue trois nouveaux paramètres qui devraient vous permettre de mieux mettre au
point votre châssis.
La voie
En donnée
brute, la voie mesure la largeur du train avant ou du train arrière d’un
véhicule. Pour que la mesure soit réellement significative, on doit en principe
partir de l’extrémité de la fusée gauche pour aller à l’extrémité de la fusée
droite de l’auto. Ou inversement. Cette donnée est généralement
tributaire de l’échelle selon laquelle l’auto a été conçue. En d’autres termes,
cela revient à dire que plus l’échelle est importante (donc plus le chiffre
annoncé par le constructeur est petit), plus la largeur de la voie aura
naturellement tendance à augmenter d’elle-même. C’est le cas par
exemple si l’on se met à comparer une voiture à l’échelle 1/8ème et une voiture à
l’échelle 1/18ème de même nature. On s’apercevra immédiatement que la première
est bien plus large de quelques bons centimètres.
D’une
manière générale, la voie ou ce que l’on appelle aussi la largeur de voie,
exerce une influence non négligeable sur la conduite et sur la tenue de route
d’une auto. En piste, sur asphalte, il n’est pas rare qu’une voiture dotée de
voies larges puisse se flatter de pouvoir enregistrer des vitesses de passage
en courbe supérieures à celles des véhicules pourvus de voies plus étroites. En
tout terrain, une voiture qui comporte des voies larges aura naturellement
tendance à être mieux lotie du point de vue des suspensions. Elle
aura également moins tendance à chahuter le châssis et à rendre le pilotage plus
serein.
La voie mesure la largeur d’un train donné (avant ou arrière) en partant d’une extrémité à l’autre des fusées de l’essieu. |
D'une manière générale, une voiture qui comporte des voies plus larges bénéficiera d'un comportement plus stable, en particulier dans les virages. |
Comment
accéder à ce réglage ? Sur une voiture moderne, il existe en général deux
moyens de modifier la voie d’origine. La première méthode consiste à jouer sur
les moyeux de roues (que l’on appelle encore des hexagones de roues). Encore
faut-il que le fabricant ait prévu parmi ses options différents types de
moyeux, courts ou longs. La seconde solution permettant d’élargir
la voie ne sera seulement envisageable que si votre voiture comporte des
triangles montés sur des rotules. Dans ce cas, le moyen le plus
courant pour activer cette mise au point consiste à introduire une clé Allen ou
mieux encore, un tournevis clé du même type à l’intérieur de chaque rotule en
se positionnant en face de celles-ci en se tenant de profil pour élargir ou au
contraire diminuer la largeur du train concerné.
Attention
toutefois de ne pas agir à contre sens et d’aller dans le sen inverse de celui
désiré. En effet, prenons par exemple le cas d’un utilisateur qui souhaiterait
élargir son auto à l’avant. Celui-ci devra dévisser les rotules des triangles
inférieurs et supérieurs d’une même valeur pour que le réglage devienne
significatif. Car dans le cas où notre homme se mettrait à dévisser seulement
l’une des rotules ou deux d’entre elles, mais sans respecter un écart identique
entre celle de la partie haute et celle de la partie basse, le réglage va
concerner plutôt le carrossage des roues plutôt que celui de la voie. Attention
donc de ne pas confondre le carrossage qui détermine l’angle des roues par
rapport à un axe vertical donné, et le réglage de la voie qui n’agit que sur la
largeur !
Le rapport
des voies
Le
paragraphe que nous allons maintenant développer est celui qui s’avère le plus
important. Car la largeur de voie, où plutôt la différence de largeur qui peut
résulter entre la voie avant et la voie arrière d’une même auto peut influencer
de manière significative le comportement de votre auto. Pour bien comprendre là
où je veux vous amener, il faut bien garder à l’esprit que les lois de la
géométrie entrent en ligne de compte à ce niveau. Les règles qui sévissent en
la matière sont les suivantes. Si le train arrière apparaît plus large que son
homologue avant, les roues arrière vont avoir naturellement tendance à pousser
celles de l’avant, donnant alors dans ce cas une tendance sur vireuse (train
arrière ayant tendance à vouloir pivoter et à passer devant) à l’auto en toute
circonstance.
Si au
contraire le train arrière apparaît plus étroit par rapport au train avant,
c’est le train avant qui va avoir tendance à emmener le train arrière, rendant
alors l’auto plus paresseuse en courbe (sous virage). Partant de ces constats,
on voit donc à quel point la différence de comportement d’une même auto va être
facile à obtenir à partir du seul réglage de la largeur de voie.
Pour
améliorer par exemple une auto qui a du mal à rentrer dans les virages puis à
en s’en extraire, on pourra soit élargir la voie à l’arrière, soit aussi
rétrécir la largeur de la voie du train avant. Voire pourquoi pas
aussi exécuter ces deux réglages simultanément.
Si en
revanche vous vous débattez avec une voiture trop vive qui tourne dans un
mouchoir et qui a plutôt tendance à vous filer entres les doigts du train
arrière lorsque vous accélérez, vous pourrez apaiser son comportement routier
en élargissant la voie à l’avant, ou en amoindrissant la largeur du train
arrière. Le compromis idéal s’établissant plutôt comme vous l’aurez sûrement
compris à ce stade, en tâchant de régler son auto à la base avec des voies
sensiblement identiques sur les deux essieux. Après à vous de voir pour
dégrossir les réglages en appliquant les règles que nous venons d’énumérer.
Une voie arrière plus étroite par rapport à celle de l’avant permet à une voiture de moins glisser du train arrière en sortie de courbe et à l’accélération. |
Trucs et
astuces
Si votre
voiture ne comporte aucun réglage de voie, comment intervenir malgré tout pour
modifier celle-ci ? Il existe une solution de secours, très limitée au
niveau du réglage, certes, mais dont les effets peuvent néanmoins être
ressentis au niveau de la conduite.
Il faut
pour cela que les jantes de votre véhicule soit équipées d’un hexagone ou d’un
carré d’entraînement interne. Sinon, dans le cas où vos jantes sont
emprisonnées par une goupille qui les pénètre en travers, cela ne fonctionnera
pas.
L’astuce va
consister à se servir des cales des réglages les plus fines (généralement du 1 millimètre
d’épaisseur) qui servent à régler d’ordinaire la tension des ressorts des
amortisseurs, pour élargir le train désiré. Avant de monter la cale
en question, il faudra juste couper la petite excroissance qui se trouve sur
chacune d’entre-elles.
Concrètement,
la méthode suggérée ici va se borner à jouer sur l’épaisseur des cales que l’on
va placer à l’intérieur des hexagones des roues avant de monter ses roues sur
l’auto. Certes, compte tenu de la faible épaisseur de cale que vous pourrez
insérer (2 millimètres
maxi de chaque côté) le comportement routier ne changera pas du tout au tout,
mais quand même, vous pourrez percevoir une petite différence dans les
réactions de votre bolide.
Ensuite, il faut couper l’excroissance de la cale à l’aide d’une pince coupante pour pouvoir l’insérer dans la jante. |
L’anti-cabrage
Il s’agit
d’un paramètre de mise au point qui exprime la valeur des angles des axes de
pivot donnés aux triangles inférieurs de
suspension arrière par rapport à un plan horizontal déterminé par le châssis.
Ce réglage se mesure en degrés et varie généralement du neutre à quatre ou cinq
degrés maximum. L’anti-cabrage permet de limiter le tassement de la partie
arrière qui se produit par transfert de masse sous l’effet de l’accélération,
puis lorsque la suspension se comprime. Ce réglage autorise un pilotage plus facile
sur les terrains accidentés qui comportent des bosses naturelles ou bien sur
des surfaces meubles comme de la terre humide, sur l’herbe, et d’une manière
générale lorsque la piste se met à accrocher. Car l’Anti-cabrage a pour vertu
de faire perdre de l’adhérence au train arrière. Sur les terrains défoncés
donc, une voiture comportant deux ou trois degrés d’anti-cabrage amortira mieux
et aura également beaucoup moins tendance à se retourner. En contre partie,
elle va se montrer plus vive à piloter sur les terrains plats, car en enlevant
de l’accroche au train arrière, celui-ci aura beaucoup plus tendance à sur
virer.
Quand
activer le réglage ? Sur les pistes défoncées et accrocheuses.
Quand
désactiver le réglage ? Sur pistes plates et glissantes.
Comment
activer le réglage ? Pour mettre de l’anti-cabrage au train arrière, il
n’existe pas trente six solutions. Tout dépend de la conception de base de
votre auto. On procède généralement en fixant une cale de triangle offrant deux
trous plus inclinés aux axes des triangles du côté intérieur de la cellule. La seconde possibilité consiste à trouver la bonne combinaison
d’inserts en plastique de part et d’autre des axes qui maintiennent en place
les triangles inférieurs de façon à les incliner. Les inserts dont
nous vous parlons sont généralement numérotés par tous les fabricants pour
aider à se repérer.
Avec les
techniques qui ne cessent d’évoluer, certaines autos vous proposent un
anti-cabrage auto variable via lequel il ne s’avère plus nécessaire d’effectuer
le moindre réglage. C’est le cas à bord de certains TT.
Comment
désactiver le réglage ? Pour cela, il suffit simplement de remettre l’axe
de fixation des triangles inférieurs arrière en position à plat, à l’horizontale
du châssis.
On peut accéder au réglage de l’anti-cabrage en remplaçant les inserts en plastique qui se trouvent sur les cales en aluminium qui se situent de part et d’autre de la cellule arrière. |
L’anti-plongée
L’anti-plongée
se situe en revanche au niveau du train avant. C’est en fait l’anti-cabrage du
train avant, bien que dans les faits, ce réglage agisse tout à fait à l’opposé
de son homologue arrière. L’anti-plongée permet à l’inverse de limiter le
phénomène de plongée du châssis qui se produit au niveau du train avant
lorsqu’on freine ou que la suspension se comprime.
Incidence
sur la conduite : avec de l’anti-plongée (triangles avant inférieurs
inclinés vers le haut par rapport à l’axe horizontal du châssis), une auto aura
tendance à se révéler plus stable durant toute la phase de freinage, mais en
contrepartie, elle aura tendance à moins vouloir s’engager dans les virages,
car mécaniquement, le réglage de l’anti-plongée finit par avoir une incidence
sur l’inclinaison des porte fusées avant, donc sur la châsse du véhicule, surtout si l’auto comporte des fusées sur rotules au lieu des
étriers et des porte fusées de direction classiques. Du reste, en compétition,
il n’est pas rare que certains pilotes agissent sur ce réglage pour modifier le
comportement de leur auto en allant même jusqu’à mettre de l’anti-plongée
négative pour diminuer encore davantage l’angle de châsse d’origine.
Dans ce
dernier cas, l’auto se met alors à tourner à la moindre impulsion sur la
commande de direction, mais devient beaucoup plus vive.
Comment
activer le réglage ? L’anti-plongée peut se régler en deux étapes bien
distinctes. La première d’entre-elles la plus répandue consiste à ajuster
l’inclinaison des deux axes qui soutiennent les triangles inférieurs du train
avant. En fonction des autos, il faudra remplacer le ou les cales qui se
trouvent de chaque côté du carter de la cellule, ou bien faire appel à des
inserts dont les trous internes sont comportent divers déports. Bien entendu,
l’anti-plongée s’active lorsqu’on incline les axes vers le haut par rapport au
plan horizontal formé par le châssis.
Quand
activer le réglage ? Essentiellement sur pistes défoncées.
Quand
mettre de la contre anti-plongée ? Sur pistes très glissantes et plates ou
l’on a besoin à tout prix de rendre l’auto plus directive. La manœuvre va alors
consister à ramener la position des axes en question en position de piqué, ce
qui aura pour conséquence de diminuer l’angle de châsse.
Les servos
Les servos font partie des éléments incontournables qui équipent les voitures radio commandées. Ils constituent l’une des passerelles obligatoires entre la machine et le pilote pour retranscrire au mieux et avec finesse les ordres transmis depuis l’émetteur.
Généralités
Le servo est l’élément qui permet d’actionner les diverses commandes d’un modèle radiocommandé pour générer une accélération, changer de direction, décoller et atterrir. Il peut également intervenir dans l’activation de la marche arrière sur certains véhicules thermiques. Pour ce faire, le servo est raccordé aux diverses voies du récepteur. Sur une auto, la voie numéro un correspond toujours dans 99% des cas à celle du servo de direction. La voie numéro deux à celle du servo de gaz/frein, puis la troisième voie est quant à elle destinée à recevoir la prise d’un éventuel troisième servo.
La quasi-totalité des prises actuelles de servo est équipée d’un détrompeur qui évite les fausses manœuvres d’inversion de polarités (photo1).
1- La prise de sortie des servos est pratiquement toujours munie
d’un détrompeur qui vous évite les erreurs de polarités lors du
branchement sur le récepteur.
d’un détrompeur qui vous évite les erreurs de polarités lors du
branchement sur le récepteur.
Il existe plusieurs types de servos adaptés à chaque disciplines. Pour bien faire son choix, il faut tenir compte du poids de l’auto qui entre en jeu puis de son échelle. D’une manière générale, il faudra privilégier les modèles puissants et robustes. Des qualités que se doit de posséder tout modèle de servo pour durer dans le temps. A ce titre, Aviomag préconise des servos composés d’un pignon métallique en sortie qui présentent des caractéristiques de robustesse plus évidentes (photo2).
2- Les pignons en métal prévalent d’une durée de vie
plus élevée des engrenages de votre servo.
plus élevée des engrenages de votre servo.
Notamment en thermique. Une raison qui tient au fait que les disciplines thermiques sont celles qui subissent les contraintes les plus importantes, et à bord desquelles les sorties de route ou bien tout simplement les chocs rencontrés au cours de l’utilisation quotidienne sont les plus violents.
Sur une voiture électrique en revanche, la priorité devra être accordée au poids du ou des servos impliqués et à leur rapidité. Le gabarit souvent réduit des châssis sera également un facteur supplémentaire à prendre en compte. D’où la nécessité de choisir plutôt des servos légers et peu encombrants au niveau de leur boîtier.
Un servo comporte aussi un ou plusieurs paliers pour supporter le moteur. Leur rôle consistera à répartir les efforts sur une plus grande surface afin de réduire les frottements et la consommation tout en augmentant dans une moindre mesure la précision. Réalisés en bronze, l’un d’eux est dirigé vers le pignon de sortie, puis l’autre en direction de la base de l’axe principal. Les roulements à billes constituent bien sûr un must à ce niveau (photo3).
Sur une voiture électrique en revanche, la priorité devra être accordée au poids du ou des servos impliqués et à leur rapidité. Le gabarit souvent réduit des châssis sera également un facteur supplémentaire à prendre en compte. D’où la nécessité de choisir plutôt des servos légers et peu encombrants au niveau de leur boîtier.
Un servo comporte aussi un ou plusieurs paliers pour supporter le moteur. Leur rôle consistera à répartir les efforts sur une plus grande surface afin de réduire les frottements et la consommation tout en augmentant dans une moindre mesure la précision. Réalisés en bronze, l’un d’eux est dirigé vers le pignon de sortie, puis l’autre en direction de la base de l’axe principal. Les roulements à billes constituent bien sûr un must à ce niveau (photo3).
3- Pour une bonne longévité de vos servos, il est indispensable
que ceux-ci soient pourvus d’au moins un roulement à billes
pour servir de guide au pignon moteur.
que ceux-ci soient pourvus d’au moins un roulement à billes
pour servir de guide au pignon moteur.
Ils réduisent les frottements et améliorent la précision et la consommation et se trouvent en général sur des servos de moyenne gamme.
Les servos étant sujets à de fortes variations de température, une nouvelle race de boîtier a vu le jour au fil du temps, et accompagne généralement les modèles de haut de gamme. Il s’agit des servos équipés d’origine d’un radiateur intégré à leur boîtier (photo4).
Les servos étant sujets à de fortes variations de température, une nouvelle race de boîtier a vu le jour au fil du temps, et accompagne généralement les modèles de haut de gamme. Il s’agit des servos équipés d’origine d’un radiateur intégré à leur boîtier (photo4).
4- Les boîtiers des servos équipés d’un radiateur en aluminium
constituent la panacée en matière de refroidissement.
C’est le moteur interne qui apprécie !
constituent la panacée en matière de refroidissement.
C’est le moteur interne qui apprécie !
Celui-ci peut apparaître sur l’une des faces seulement, voire aussi sur tout le périmètre comme à bord de la dernière génération de servos conçus par Futaba. Le radiateur se présente sous la forme d’un cerclage strié ou non en aluminium, et positionné tout autour du moteur. Il permet de soulager les efforts de ce dernier en luttant contre les pics de température trop élevés.
Les moteurs
Ils sont bien souvent l’une des causes majeures impliquées dans les différences de prix entre les modèles. Les moteurs classiques reprennent les caractéristiques de base des moteurs qui propulsent les voitures électriques, à savoir qu’ils sont équipés d’une cage à aimants qui reçoit à son tour un rotor généralement composé de trois pôles minimum (photo 5).
Les moteurs
Ils sont bien souvent l’une des causes majeures impliquées dans les différences de prix entre les modèles. Les moteurs classiques reprennent les caractéristiques de base des moteurs qui propulsent les voitures électriques, à savoir qu’ils sont équipés d’une cage à aimants qui reçoit à son tour un rotor généralement composé de trois pôles minimum (photo 5).
5- Voici à quoi ressemble le moteur d’un servo standard
appartenant à la catégorie des servos analogiques.
Nous trouvons ensuite les servos dont le moteur est équipé de cinq pôles. Une technique qui a été développée en tenant compte que dans un servo, le moteur ne tourne pas en permanence. Celui-ci démarre et s’arrête à un rythme très élevé dès qu’on le sollicite en se servant des commandes de son émetteur.
Le dernier type de servo disponible est celui équipé d’un moteur brushless (photo6).
6- Les nouveaux servos BLS sont équipés d’un moteur brushless
qui ne reçoit plus de charbons et dont la durée de vie est donnée
pour être cinq fois supérieure à celle d’un servo numérique.
qui ne reçoit plus de charbons et dont la durée de vie est donnée
pour être cinq fois supérieure à celle d’un servo numérique.
Dans ce cas, le moteur ne possède plus de charbons à l’intérieur de la cage dans laquelle il est logé. Terminées les pertes de puissance dues aux frottements, et bonjour les performances de très haut niveau. De plus, du fait de l’absence de charbons, le moteur ne force plus et voit sa durée de vie multipliée en gros par 5 !
L’électronique
Il convient de distinguer les servos dits « analogiques » et les servos « digitaux » ou numériques, car ces deux techniques s’opposent dans ce domaine. Les servos analogiques sont les modèles de l’ancienne génération. Très fiables et pratiquement aussi puissants, ils disposent d’un petit calculateur interne qui analyse la position du neutre et les réactions du servo environ trente fois par seconde. Là où les servos digitaux font mieux, c’est que leur calculateur interne est quant à lui capable d’une vitesse d’analyse multipliée par dix ! D’où un meilleur retour au neutre des commandes et un positionnement accru du palonnier en toute circonstance. De plus il faut bien admettre que ces modèles semblent avoir encore franchis un pas supplémentaire en termes de performances et même de fiabilité (photo7).
7- Les servos digitaux comme le Futaba S 9351 possèdent un
moteur de type Coreless ayant une capacité d’analyse de
l’ordre de 300 fois par seconde.
moteur de type Coreless ayant une capacité d’analyse de
l’ordre de 300 fois par seconde.
La pignonerie
Nous trouvons actuellement sur le marché trois types de pignons qui sont les modèles en plastique chargés de fibre de verre ou de fibre composite (photo8).
8- Les servos dont le pignon de sortie est en plastique
sont logiquement les plus vulnérables en cas de choc.
Même si les traitements à base d’injection de fibre de verre
ou de matériau composite ont grandement amélioré
leur résistance au fil des ans.
sont logiquement les plus vulnérables en cas de choc.
Même si les traitements à base d’injection de fibre de verre
ou de matériau composite ont grandement amélioré
leur résistance au fil des ans.
Puis les pignons les plus fiables qui sont dérivés d’un alliage de métal. Leur résistance dépendra bien sûr de la qualité des matériaux employés. Sur ce chapitre, il faut bien admettre qu’un servo affiché à un tarif élevé proposera forcément un petit plus à ce niveau. Le must étant constitué par les modèles à pignons métal.
L’étanchéité
Elle est normalement assurée par des joints toriques en caoutchouc qui parcourent tout le périmètre du boîtier pour assurer une jointure parfaite des trois parties la plupart du temps impliquées dans leur fabrication. On trouve normalement deux joints de ce type, plus un joint torique plus épais situé au niveau du pignon de sortie entre le dernier capot supérieur et le pignon. C’est à ce genre de petits détails que l’on reconnaîtra à coup sûr un servo haut de gamme d’un modèle standard. Un servo à bas prix ne possède généralement aucun joint d’étanchéité à quelque niveau que ce soit (photo9).
9- Certains servos plus vulnérables que d’autres ne sont
pas pourvus de joints entre les différentes parties de
leur boîtier pour faire l’étanchéité.
pas pourvus de joints entre les différentes parties de
leur boîtier pour faire l’étanchéité.
Un modèle de haut de gamme possède aussi l’incontournable gaine en caoutchouc que l’on peut localiser à l’entrée de son cordon triphasé (photo10).
10- Sur tout servo qui se respecte, l’entrée du cordon
triphasé relié à la prise doit être isolé par une gaine d’étanchéité.
triphasé relié à la prise doit être isolé par une gaine d’étanchéité.
Il lui est ainsi beaucoup plus difficile de prendre l’humidité.
La fixation
Il s’agit d’une étape qui réclame toute votre attention. Le montage des servos doit impérativement se réaliser en associant les silent blocks qui sont d’ordinaire fournis avec les boîtiers par le fabricant (photo11).
11- Pour préserver à la fois le boîtier de vos servos,
puis ces derniers des vibrations, il est indispensable d’utiliser
les silent blocks fournis lors de leur acquisition.
puis ces derniers des vibrations, il est indispensable d’utiliser
les silent blocks fournis lors de leur acquisition.
Ils sont à eux seuls garants de la longévité du moteur en le mettant à l’abri des vibrations, puis du boîtier en lui même, en lui évitant de se fissurer si le montage est trop rigide. D’autre part, il est bon de savoir qu’un servo possède un palonnier qu’il s’avère préférable de toujours monter avec un positionnement à 90 degrés par rapport au socle, de manière à pouvoir bénéficier d’un débattement maximum et proportionnel sur toute la course. Une remarque qui vise plus particulièrement le servo qui sera placé à la direction sur une auto, dont le palonnier doit impérativement se trouver parallèle à celui du save servo pour bénéficier de tout le débattement souhaité (photo12).
12- A la direction, le palonnier de votre servo devra
toujours être placé bien parallèle par rapport à la
commande du save servo, de façon à pouvoir tirer
profit de tout le débattement.
toujours être placé bien parallèle par rapport à la
commande du save servo, de façon à pouvoir tirer
profit de tout le débattement.
Rappelons aussi que les servos à tête de sortie en plastique ne devront jamais recevoir de frein filet sur
la vis de fixation du palonnier. A contrario, les servos à sortie métal devront recevoir une petite goutte de frein filet sur leur vis de fixation de palonnier (photo13).
la vis de fixation du palonnier. A contrario, les servos à sortie métal devront recevoir une petite goutte de frein filet sur leur vis de fixation de palonnier (photo13).
13- Les servos qui affichent déjà un certain standing
sont susceptibles de recevoir un pignon métal en sortie
de moteur comme c’est le cas ici. Notez bien que dans
ce cas précis, la vis de fixation devra être enduite
d’un peu de frein filet avant d’être serrée définitivement.
sont susceptibles de recevoir un pignon métal en sortie
de moteur comme c’est le cas ici. Notez bien que dans
ce cas précis, la vis de fixation devra être enduite
d’un peu de frein filet avant d’être serrée définitivement.
Enfin n’oubliez pas que la durée de vie d’un servo dépend aussi de la manière dont on le traite.
A cet effet, procéder au réglage de butée de manière à ce qu’il ne vienne pas forcer en bout de course doit constituer une priorité à accorder lors du montage. L’installation des servos constitue sinon une étape importante pour leur bon fonctionnement. Un servo est un élément mécanique qui développe une puissance plutôt importante en rapport de sa taille. Pour transmettre correctement cette puissance, le premier élément à assurer concerne sa fixation. Un bon montage dépend de la qualité des pattes de votre servo et de la qualité du montage sur la platine réceptrice. Au niveau des pattes, il convient seulement de vérifier qu’elles soient en bon état. Si elles sont fissurées, le changement de la partie supérieure du capot est alors indispensable. Pour le montage sur une platine, il existe plusieurs solutions.
Tout d’abord, l’emplacement prévu pour loger le servo ne doit pas être trop petit. Le servo doit d’autre part pouvoir rentrer sans forcer. Le servo peut être immobilisé par le biais de quatre vis avec des rondelles plates, ou par des vis débouchantes munies d’écrous plats ou nylstop qui évitent le desserrage. Il est impératif de loger à ce niveau les silent blocks qui ont normalement été fournis par le constructeur avec votre servo au moment de son acquisition. Ces derniers élimineront la plupart des vibrations ressenties au cours du fonctionnement, permettant à l’occasion d’augmenter la durée de vie du moteur. On peut également opter pour un montage qui fera appel à des colliers en rilsan, en faisant passer chaque collier au travers des deux trous des pattes de fixation du boîtier. Ce système à l’avantage d’offrir une fixation fiable et qui respecte les règles de souplesse exigées pour préserver le boîtier. D’autre part, il ne présente pas d’équivalent en matière de rapidité lorsqu’il s’agit d’effectuer un remplacement, en compétition par exemple.
La fixation des servos peut également s’effectuer à l’aide de scotch double face (photo14),
Tout d’abord, l’emplacement prévu pour loger le servo ne doit pas être trop petit. Le servo doit d’autre part pouvoir rentrer sans forcer. Le servo peut être immobilisé par le biais de quatre vis avec des rondelles plates, ou par des vis débouchantes munies d’écrous plats ou nylstop qui évitent le desserrage. Il est impératif de loger à ce niveau les silent blocks qui ont normalement été fournis par le constructeur avec votre servo au moment de son acquisition. Ces derniers élimineront la plupart des vibrations ressenties au cours du fonctionnement, permettant à l’occasion d’augmenter la durée de vie du moteur. On peut également opter pour un montage qui fera appel à des colliers en rilsan, en faisant passer chaque collier au travers des deux trous des pattes de fixation du boîtier. Ce système à l’avantage d’offrir une fixation fiable et qui respecte les règles de souplesse exigées pour préserver le boîtier. D’autre part, il ne présente pas d’équivalent en matière de rapidité lorsqu’il s’agit d’effectuer un remplacement, en compétition par exemple.
La fixation des servos peut également s’effectuer à l’aide de scotch double face (photo14),
14- Sur les voitures électriques ou de la catégorie micro,
la fixation des servos ne peut parfois s’appuyer que
sur une bande de scotch double face rapportée entre
le châssis et le boîtier du servo.
la fixation des servos ne peut parfois s’appuyer que
sur une bande de scotch double face rapportée entre
le châssis et le boîtier du servo.
qui est une technique bien connue des utilisateurs de voitures électriques à l’échelle 1/10e et 1/12e et aussi des pilotes qui roulent en salles avec des voitures Micro durant l’hiver. L’adhésif double face évite l’implantation d’une platine radio et permet même d’éliminer les pattes du boîtier du servo pour un gain de place et de poids évident.
Les servos pourront également rejoindre des plots séparés qui permettent encore de faire abstraction d’une véritable platine radio. Des plots en nylon devront être préférés pour leur souplesse.
Le palonnier
Il s’agit de l’élément en plastique injecté qui vient se monter à l’extrémité du pignon de sortie du servo, et qui relie celui-ci à la tringlerie. Plusieurs types de palonniers sont disponibles, dont les fameux modèles renforcés qui sont pratiquement indispensables pour équiper la direction (photo15).
Les servos pourront également rejoindre des plots séparés qui permettent encore de faire abstraction d’une véritable platine radio. Des plots en nylon devront être préférés pour leur souplesse.
Le palonnier
Il s’agit de l’élément en plastique injecté qui vient se monter à l’extrémité du pignon de sortie du servo, et qui relie celui-ci à la tringlerie. Plusieurs types de palonniers sont disponibles, dont les fameux modèles renforcés qui sont pratiquement indispensables pour équiper la direction (photo15).
15-
Les palonniers font partie des éléments importants
pour bénéficier de
toute la précision souhaitée et pour
obtenir aussi les débattements
maximum.
Les tringleries
C’est par leur intermédiaire que vos servos vont répercuter vos ordres aux différentes commandes. Il est donc impératif qu’elles soient réalisées avec la plus grande précision et qu’elles fonctionnent très librement.
Les modèles de tringleries les plus couramment rencontrés font appel à une tige que l’on appelle de la corde à piano (photo16).
16- Les tringleries en corde à piano combinent
précision, rigidité et souplesse.
précision, rigidité et souplesse.
La corde à piano est normalement flexible sur un choc, tout en restant bien rigide en utilisation normale, et permet d’établir des raccords si besoin est. Les biellettes à chapes filetées montées sur rotules permettent aussi de réaliser une tringlerie efficace. Elles confèrent une possibilité supplémentaire de réglage de la longueur qui peut même s’en trouver encore facilitée par la présence de pas inversés (photo17).
17- Les tringleries montées sur des chapes et
des rotules facilitent parfois l’ajustement lorsque
l’on détecte la présence d’une biellette à pas inversé.
des rotules facilitent parfois l’ajustement lorsque
l’on détecte la présence d’une biellette à pas inversé.
Les tringleries peuvent aussi apparaître sous la forme de câbles éventuellement logés sous gaine. Une solution qui peut être retenue en particulier sur les voitures de grosses échelles, lorsqu’il faut effectuer des commandes coudées. Deux précautions s’imposent alors.
Elles consistent à bien serrer les bagues d’arrêt qui vont avec compte tenu des contraintes importantes qui s’exercent à ce niveau, du fait des servos généralement très coupleux qui sont employés. Il faut en outre éviter d’épissurer la tresse qui entre le plus souvent dans la composition du câble.
L’entretien des servos
La plupart des servos étant protégés contre la poussière, leur entretien sera normalement des plus réduits. En fait, il devra se limiter à contrôler l’état de leur cordon d’alimentation. Si les fils de liaison sont abîmés, il faudra carrément remplacer le cordon. D’autre part, l’état de la prise est également à surveiller, car les connectiques de celle-ci peuvent avoir tendance à s’altérer dans le temps, avec l’oxydation notamment.
Si l’on est amené à évoluer dans des zones humides, on pourra étanchéifier les parties qui sont les plus exposées en appliquant un peu d’autojoint silicone à la base du cordon de l’alimentation, voire aussi en déposant un peu de graisse autour de la tête du pignon de sortie. On peut aussi repasser à l’endroit des deux séparations du boîtier au niveau desquelles figurent normalement les joints périphériques à l’aide du même autojoint en silicone (photo18),
L’entretien des servos
La plupart des servos étant protégés contre la poussière, leur entretien sera normalement des plus réduits. En fait, il devra se limiter à contrôler l’état de leur cordon d’alimentation. Si les fils de liaison sont abîmés, il faudra carrément remplacer le cordon. D’autre part, l’état de la prise est également à surveiller, car les connectiques de celle-ci peuvent avoir tendance à s’altérer dans le temps, avec l’oxydation notamment.
Si l’on est amené à évoluer dans des zones humides, on pourra étanchéifier les parties qui sont les plus exposées en appliquant un peu d’autojoint silicone à la base du cordon de l’alimentation, voire aussi en déposant un peu de graisse autour de la tête du pignon de sortie. On peut aussi repasser à l’endroit des deux séparations du boîtier au niveau desquelles figurent normalement les joints périphériques à l’aide du même autojoint en silicone (photo18),
18- Quand les servos ne possèdent pas de joints d’étanchéité
entre les différents capots entrant dans la composition
de leur boîtier, il est possible de parfaire l’étanchéité
d’origine en enduisant les capots d’autojoint en
silicone au niveau des jointures.
entre les différents capots entrant dans la composition
de leur boîtier, il est possible de parfaire l’étanchéité
d’origine en enduisant les capots d’autojoint en
silicone au niveau des jointures.
afin de constituer une sorte de barrière impénétrable à l’humidité. Une solution qui n’est pas très esthétique, mais qui se révèle efficace.
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