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Test piste électrique 1/10ème
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Test piste électrique 1/10ème
Porsche GT3 Blast S10
TC LRP : Un châssis sans histoire !
Par Philippe Boeri.
Présentée
antérieurement coiffée de sa célèbre carrosserie de Dodge Stratus, la Touring Car de chez LRP revient
sur la sellette dans un nouveau package modernisé et toujours évolutif.
Remise au goût du jour
Cette auto
découverte initialement avec une radio à quartz est désormais proposée avec un
émetteur LRP A2 STX Pro en 2,4 Ghz.
Présentée
en début d'année avec deux nouvelles carrosseries respectives de Mercedes DTM, la Teutonne revient à la
charge en endossant cette fois la robe de la célèbre Porsche 911 GT3. La plus
sportive des 911, conçue à la base pour le circuit.
Prévue à
l'origine pour le loisir grâce à son mode de livraison RTR, ce châssis paré
avec des barres antiroulis et des réglages à tous les niveaux pourra également
être optimisé par la suite grâce à un nouveau moteur LRP X20 et au nouveau variateur
SXX TC Spec Version 2 de la marque Germanique.
La nouvelle carrosserie de Porsche GT3 procure un excellent appui à haute vitesse grâce à la présence de son aileron. |
Comme sur la version originale à l'échelle 1, le train arrière de cette version a été élargi pour bénéficier d'un surcroît de stabilité dans les parties en appui. |
Cette Blast S10 est fournie avec un émetteur à volant en 2,4 Ghz. |
Les liaisons au sol de cette auto de piste sont pourvues de deux barres antiroulis de 1,5 mm. |
Pour le
reste, cette Touring Car est livrée avec un pack d'accus Ni-Mh de 7,2 volts et
un petit chargeur mural, puis avec un variateur LRP AI Runner Reverse V2
pouvant fonctionner avec un moteur allant jusqu'à 18 tours. Un variateur qu'il
faudra encore installer au double face sur son châssis.
Il s'agit
là de la seule tâche que vous aurez à accomplir avant de rouler puisque tout le
reste est prêt à rouler.
La fourniture de base demeure inchangée concernant les accus. Un pack Ni-Mh de 1600 mA etant livré avec le véhicule. |
Le variateur de base AI Runner Reverse V2 signé LRP pourra tolérer des moteurs allant jusqu'à 18 tours au niveau du bobinage. |
Sous le capot
On retrouve
une mécanique supportée par un châssis en fibres composites à bords relevés
équipé d'un pare chocs de protection à l'avant. Un châssis qui a prévu quelques
ouïes d'aération sous l'emplacement du moteur et du pack d'accus.
Les
cellules ont droit à des carters identiques à l'avant et à l'arrière, avec des
barres antiroulis réglables très fines d'1,5 millimètre de
section, puis des tirants à pas inversés sur rotules pour compléter la
géométrie.
A l'avant,
le save servo à renvoi d'angle est un modèle réglable en dureté. Il propose une
fixation verticale aux biellettes de direction et bénéficie de deux réglages
d'Ackerman par le biais des porte fusées de ce même train.
La
géométrie de cette auto bénéficie par ailleurs de triangles munis de vis de
butées basses, puis de cales en aluminium anodisé qui viennent supporter les
bras inférieurs de la triangulation.
Le châssis en fibres composites reste identique à celui des précédentes versions. |
Cette ouïe d'aération est située sous l'emplacement du moteur. |
L'équipement se complète de pas inversés au niveau des tirants de carrossage. Les barres stabilisatrices sont également réglables en incidence. |
Le save servo conserve un réglage de dureté par molette. On regrettera seulement l'accessibilité perfectible de cette dernière. |
Deux fixations permettent de jouer sur l'Ackerman par le biais des porte fusées avant. |
La triangulation sera retenue par des cales en aluminium au niveau de la cellule. |
Les
réglages s'accommodent aussi de deux points de fixation côté porte fusées et
côté support de suspension concernant les prises de carrossages, tandis que
l'équipement pneumatique reçoit des pneus sculptés moussés en caoutchouc montés
sur des jantes à très faible déport.
Cette GT3
fait sinon la part belle à la suspension puisque celle-ci se flatte de pouvoir
accueillir à son bord quatre amortisseurs à gros volume. Ces derniers sont
réglables sur deux positions sur les triangles, puis sur quatre et cinq
inclinaisons respectives à l'avant et à l'arrière.
Les pneumatiques livrés avec cette auto sont sous licence MIchelin. Leur gomme hyper tendre procure un grip important. De leur côté, les jantes brillent par leur quasi absence de déport. |
La suspension s'accommode d'amortisseurs gros volume. Les joints du système d'étanchéité seront facilement remplaçables le moment venu, grâce au bouchon qui est situé au bas de chaque corps. |
Les bouchons sont percés de façon à pouvoir évacuer le trop plein d'huile lors des remplissages. |
Le support amortisseurs arrière comporte 4 ancrages pour modifier la suspension. |
Les prises de carrossage sont également réglables par l'intermédiaire des tirants sur rotules. |
Le train arrière est relativement complet. Il est fourni avec une barre antiroulis d'1,5 mm, ainsi qu'avec une cale de pincement en aluminium. |
La cale de pincement arrière en aluminium est dépourvue de réglages. |
Des voies XXL
Enfin, à l'instar de ce qui a été mis en oeuvre sur la version Cup à l'échelle 1 de la GT3 qui sillonne les circuits de France et de Navarre, cette version made by LRP a vu débarquer des élargisseurs de voies à l'arrière. Le tour de passe passe ayant été matérialisé par l'intermédiaire de petits inserts en aluminium qui ont pris place entre les roulements externes des porte fusées et les hexagones de roues.
De même, cette version laissera observer de petites cales qui ont pris place de part et d'autres des triangles arrière pour pouvoir agir sur l'empattement du véhicule.
Les voies arrière de cette GT3 bénéficient d'élargisseurs de voies en aluminium qui l'aideront à passer plus fort dans les virages. |
Des petites cales placées de part et d'autre des bras de suspension arrière pourront modifier la teneur de l'empattement. |
La transmission
Elle est
entièrement montée sur roulements à billes et propose des cardans droits à
boules goupillées à l'arrière et des cardans CVD à l'avant. Tandis qu'au
centre, nous retrouvons un long cardan en aluminium pour faire la jonction
entre les deux cellules.
Les deux
différentiels de l'auto restant par ailleurs des modèles à pignons coniques.
Cette auto
observera l'absence de slipper réglable et la présence d'une couronne centrale
en plastique injecté. Une couronne à la protection aléatoire dans sa définition
de base.
La transmission avant s'appuie sur des cardans CVD. |
La transmission centrale emploie un cardan en aluminium et ne comprend pas de différentiel. |
La couronne centrale est collée contre la cellule arrière. Sa protection reste aléatoire. |
La motorisation
Pas de
surprise sous le capot où nous retrouvons en place un moteur à charbons du
style Mabuchi placé en position longitudinale. Il s'agit d'un 540 équipé d'une
cage ventilée et d'un pignon interchangeable en alliage. Le module de
transmission central faisant appel à du 48 DP. A signaler toutefois, la
présence d'un superbe bâti moteur en aluminium pour ajuster efficacement
l'entre dents cloche/couronne.
Voici le moteur 540 que l'on retrouve sur le châssis. Ce n'est pas un monstre de puissance, mais il suffit pour se faire la main et pour apprendre à piloter. |
La cage moteur est ventilée. |
Pack électronique
Le
variateur électronique est déjà programmé de façon à faire en sorte que la TC puisse disposer dès la
première mise en route de ses fonctions marche avant et arrière. Quant au servo
de direction, celui-ci est fixé sur des plots et non pas au double face comme
sur certaines productions plus « cheap ». Comme une bonne partie des
éléments de la géométrie, celui-ci pourra compter sur la présence d’une
biellette à pas inversés qui facilitera l’intervention de chaque utilisateur
pour mettre bien en parallèle le palonnier et celui du save servo, puis pour
ajuster le neutre des roues également.
Le variateur est fixé sur le châssis à l'aide de scotch double face. |
Le save servo et son renvoi d'angle sont en plastique. |
Le servo placé à la direction est un simple 4 kilos de couple. |
Essai
Sur la
piste, il se dégage d’entrée de jeu de cette auto une très grande vivacité. Ce
petit bolide possédant un train avant très efficace qu'il faut absolument calmer
pour retrouver de la sérénité au pilotage. D'ailleurs, c'est bien simple, le
train avant est si réactif que même la moindre correction au volant pour
rectifier la tenue de cap en ligne droite suffit à déstabiliser toute la
plateforme. Avec un paradoxe dans tout cela, c'est que le train arrière demeure
soudé à l'asphalte comme une ventouse ! Ce sont en fait les pneumatiques livrés
en première monte qui se montrent un poil trop accrocheurs. Trop efficaces, il
donnent un peu le sentiment que la voiture est prête à passer sur le toit à la
moindre occasion.
Aussi, pour
soulager la conduite, il apparaîtra d'emblée indispensable de tendre les deux
barres stabilisatrices au maximum et de donner un brin de carrossage négatif
aux roues avant. Ce qui assagira quelque peu les réactions parfois brutales du
châssis.
Deuxième parade à prévoir, opter tout de suite pour l'Ackerman le plus prononcé en décalant la fixation des biellettes de direction sur l'ancrage intérieur des porte fusées avant.
Deuxième parade à prévoir, opter tout de suite pour l'Ackerman le plus prononcé en décalant la fixation des biellettes de direction sur l'ancrage intérieur des porte fusées avant.
Côté
moteur, ça pousse moyen. Bon il est clair qu'avec un 540, il ne fallait pas
s'attendre non plus à avoir un missile entre les mains ! Parfait cela dit pour
se dégourdir les doigts durant la trêve hivernale ou pour accomplir ses
premiers pas en piste R/C, mais un peu juste par la suite pour pousser la bête
dans ses derniers retranchements.
En
revanche, ce petit 540 n'a d'égal que sa souplesse, et cette souplesse relative
aura quand même des retentissements bénéfiques sur la conduite une fois trouvés
les bons réglages. La voiture n’ayant pas tendance à se retrouver déséquilibrée
dans les virages lorsque l’on remet les gaz à fond comme cela pourrait le faire
avec un châssis de la même veine équipé d’un moteur surpuissant. Conséquence de
quoi, toujours avec le bon " set up ", il devient très facile
d’enrouler avec cette monture et de développer un style de pilotage coulé dont
l’efficacité ressortira comme facteur dominant.
Pour
s’amuser, le pack d’accus fourni suffit largement. Mais celui-ci manque quand
même d’autonomie.
Le problème
pourra être facilement résolu moyennant de faire appel en option à un Powerpack
de 3600 mA recommandé par le fabricant pour booster les performances générales
de la plateforme.
Au fur et à
mesure du test, quelques dernières vérifications d’usage continueront de me
conforter dans mes impressions. A savoir que le produit semble tenir aussi la
route question qualité de fabrication et fiabilité. L'usure des pneus s'avère
minime en tous cas, et les tiges des
amortisseurs ne fuient pas.
LRP préconise en option ce Power Pack Ni-Mh de 3600 mA pour des performances, et surtout une autonomie supérieure. |
![]() |
Les gommes tendres et performantes de cette GT3 lui confèrent un caractère très vif qu'il faudra songer à tempérer pour pouvoir tirer parti de ses trains roulants. |
Après essai, il s'avère que ce châssis manque simplement de moteur. On pourra par conséquent upgrader celui-ci sans la moindre arrière pensée. |
Fiche
technique
Marque : LRP
Modèle :
Blast S10 Touring Car
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation : RTR
Propulsion :
Electrique
Moteur :
LRP 540 à charbons
Accus : LRP 1600 mA Ni-Mh
Echelle :
1/10ème
Transmission :
4 x 4 par cardans.
Différentiel : x
2 à pignons coniques
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Test tout terrain électrique 1/5ème
Baja 5B Flux HPI : Le rouleau
compresseur !
Par Philippe Boeri.
Le Baja 5 B Flux promet
d’aguicher n’importe quel badaud, même ceux que notre loisir favori laisserait
à priori indifférent.
La raison tient en ces
quelques mots : voilà une auto qui s’annonce exploitable sur n’importe
quel type de terrain, d’une extrême simplicité à utiliser, livrée complète,
avec des perfs de tout premier ordre, et d’une beauté à couper le souffle pour
ne rien gâcher.
Présentation
Cette voiture
conçue avant tout pour le fun, force déjà le respect rien qu’à contempler le
carton qui lui sert d’emballage pour le transport. Comptez au bas mot plus d’un
mètre de longueur sur plus de cinquante centimètre de large pour un poids
avoisinant au final les dix kilos !
Ca calme
non ?
A coup sûr,
il faut une ossature un poil musclée pour parvenir à déplacer ce qui ferait
plutôt penser à un immense container jusqu’au coffre de sa voiture.
Gringalet,
s'abstenir....
Nous
ouvrons la boîte et découvrons alors un gigantesque auto cross entièrement pré
monté de nature à impressionner l’adversaire ! Et pour honorer les
prestations, gageons que ce Baja 5B Flux a fait l’effort d’arriver tout monté.
C’est donc une voiture prête à fonctionner que nous réceptionnons, dont la
carrosserie a été préalablement découpée et décorée, et le moteur déjà monté
sur le châssis. Un peu plus tard au moment de l'essai, nous découvrirons aussi
que le constructeur a même pensé à caler les commandes de direction et
d'accélération/frein de façon à ce qu’elles s’ajustent au millimètre près au
neutre dès la mise sous tension de la radio.
Le nouveau Baja 5B Flux HPI possède toujours un look à couper le souffle et bluffant de réalisme ! |
L'esprit Baja des premières versions thermiques plane toujours sur ce modèle à la réalisation des plus soignées. |
Le Baja s'est prêté à une séance photo dans le village de Gordes dans le Luberon. Un endroit bâti sur le rocher propice à ses évolutions en tout terrain. |
Le carton
de réception contient encore un émetteur à volant en 2,4 Ghz. On retiendra
surtout le fait que celui-ci soit équipé d’un fail safe connecté au récepteur
pour limiter tous risques de pertes de fréquences radio en cas de brouillages.
Les débutants pourront donc œuvrer sans craindre de voir leur auto aller
s’encastrer dans le balisage à la moindre fausse manoeuvre.
Nous
trouvons encore à ses côtés un ensemble de fioles composé d’huiles pour refaire
les amortisseurs et le différentiel, ainsi qu'un tube de graisse pour lubrifier
les cardans et un petit tube de frein filet pour bloquer les vis. Bref, de quoi
voir venir pour effectuer les entretiens périodiques de l'engin.
L'émetteur à volant en 2,4 Ghz est un modèle badgé HPI qui sera à équiper de 6 piles ou accus pour fonctionner. |
Ces quatre fioles sont livrées avec l'auto pour réaliser l'entretien. Des huiles d'amortisseurs figurent au côté d'huile pour le différentiel ou d'un tube d'huile pour lubrifier les cardans. |
Le Baja 5B Flux est également livré avec tout un set d'outils pour bricoler et une clé spéciale pour le démontage les roues. |
La mécanique
Cette
nouvelle version se présente donc comme la dernière en date au sein des
nombreuses déclinaisons que l’on trouve actuellement sur le marché.
Plusieurs
traits de caractère séparent néanmoins cette version 5B Flux de ses consœurs
puisque nous avons cette fois à faire à une voiture qui sera propulsée par un
moteur électrique.
Et quel
moteur puisque s'agissant d'un brushless signé Castle. Un monstre de 780 kv
annoncé pour développer une puissance de 10 chevaux à 30000 tours/minute !
Ce moteur
des plus imposants occupe pratiquement toute la largeur du châssis à l'arrière.
Et pour cause, il mesure un peu plus de 11 centimètres de
long, pour un diamètre avoisinant les 6 centimètres !
Il est
équipé d'un arbre de 8
millimètres qui reçoit en série un pignon en acier
traité protégé sous carter de 14 dents.
Bref, du
lourd, du très lourd même...
Le moteur brushless de cette version est signé Castle. Il s'agit d'un moteur de 780 kv qui développe 10 chevaux et dont le régime maxi se situe à 30000 tours/minute. Un véritable monstre ! |
Ce moteur est si imposant qu'il parcourt pratiquement toute la largeur du châssis ! |
Pour
accompagner comme il se doit ce monstre, HPI a logé à ses côtés un contrôleur
électronique Caste Mamba XL2 qui fonctionnera avec des accus Li-Po en 6 S non
fournis (donc en 22,2 volts), ou mieux encore, avec des accus Li-Po 8S (29,6
volts), pour pouvoir profiter encore plus pleinement des capacités de l'engin.
Pour les as
du paramétrage, il faut savoir que ce contrôleur pourra être programmé via l'interface
Castle Link et l'un des ports USB de votre ordinateur préféré.
Un dernier
mot à propos de ce bloc électrique, il ne faudra pas perdre de vue que les
accus, tout comme le chargeur, ne sont pas fournis. A prévoir donc en supplément
avant de pouvoir rouler avec l'auto.
Le contrôleur est également signé Castle. Il s'agit du dernier Mamba XL2 qui fonctionnera avec des accus Li-Po en 6S (donc en 22,2 volts), ou avec des accus Li-Po 8S (29,6 volts). |
Notre autos sera testée avec des accus Li-Po en 22, 3 volts de marque Yuntong. Des modèles de 3900 mA en 30C. |
Mais
revenons à l'auto à proprement parler.
Le Baja 5B
Flux été conçu comme un pur produit deux roues motrices. On ne s’étonnera donc
pas d’observer à son bord une répartition des masses dont le poids reste
fortement concentré vers son essieu arrière. Un détail qui vaut donc pour le moteur
et le contrôleur qui apparaissent ici collé à la cellule motrice.
Comme à
bord des modèles thermiques, il convient de noter que l’ensemble de la
structure bénéficie toujours de son fameux arceau de protection qui permet de
se retourner sans risquer d’endommager la motorisation.
La
structure de l'auto n'a sinon pas évolué d'un pouce par rapport à celle des
versions thermiques. Elle fait appel à un châssis hyper robuste à bords relevés,
conçu en aluminium anodisé. Presque une pièce de fonderie !
Ce dernier
ne propose ni plus ni moins que le top en la matière, grâce à sa forme en
caisson qui lui assure une parfaite rigidité et à une partie frontale inclinée qui
aide l’engin à passer les zones de franchissement.
Voici à quoi ressemble le compartiment à accus une fois son couvercle mis en place sur sa structure. Clean et sans bavures ! |
Ces deux loquets situés de chaque côté du compartiment à accus serviront à déverrouiller le couvercle de protection de ces derniers. |
En outre,
ce châssis reçoit des plaques de protection en nylon injecté sous les cellules
avant et arrière ainsi que des fraisages débouchants pour abandonner un peu de
poids au passage.
L'électronique
de cette auto restant complétée par un servo HPI sous traité par Futaba qui est
un " SFL-11 MG " à pignons métal et sur roulements fournissant 24.7 kilos
de couple aux roues avant.
Le servo installé à la direction est à pignons métal. Il fournit 24,7 kilos de couple et se pare également d'un palonnier en aluminium. |
Le châssis possède des bords relevés et forme une sorte de caisson. Il a reçu pas mal d'allègements pour ne pas trop grever le poids d'origine de l'engin. |
Un aluminium anodisé très épais a été employé pour donner naissance au châssis. Sa rigidité est vraiment impossible à prendre en défaut. |
Des plaques en nylon injecté viennent assurer la protection du dessous du châssis sous les cellules. Liaisons au sol |
Les
liaisons au sol du Baja 5B Flux ne sont pas non plus en reste. Elles se
composent de doubles triangulations articulées sur des axes à terminaisons
clipsées, et de porte fusées sur rotules. La longueur des bras a été conçue
pour faire travailler au mieux les suspensions. Et ce d'autant que ces
dernières pourront compter sur des amortisseurs à corps filetés métalliques
pourvus de deux ressorts réglables en tension, via des molettes crantées.
Le train avant est doté d'une immense double triangulation. |
Grâce à cette structure sur rotules, la direction de l'engin se montre onctueuse à souhait et très efficace. |
Les premiers
amortisseurs du Baja 5B thermique bénéficiaient d'un système doté d'un réglage
manuel de la tige pour faire varier l’hydraulique.
Celui-ci a
disparu.
Les
amortisseurs de notre Baja 5B Flux recevant d'origine des pistons de 16 mm de diamètre à 2 trous à
l'avant avec de l'huile 400. Et des amortisseurs arrière de 16 mm de diamètre pourvus de
pistons à 16 trous à l'arrière avec de l'huile 50.
D'une
qualité de fabrication tout à fait remarquable, les amortisseurs du Baja
mesurent en tout 207 mm
de long. Ils comportent des tiges robustes de 6 millimètres de
diamètre. Des tiges de 105 mm
de longueur à l'avant et de 115
mm à l'arrière.
A noter que
HPI vous livre aussi deux jeux supplémentaires de pistons avec l'auto pour ceux
qui souhaiteraient modifier les caractéristiques de l'hydraulique de base. Des
modèles de respectivement 3 trous pour
équiper les modèles avant, et des modèles de 12 trous pour l'arrière.
Les amortisseurs de l'auto sont un poil plus courts à l'avant. |
Des corps métalliques à grand débattement caractérisent les amortisseurs du Baja. Ces derniers font appel à des tiges de 6 mm de diamètre. |
Les bouchons bénéficient d'ingénieuses protections en plastique injecté. |
Deux ressorts sont recensés au niveau de la suspension arrière de façon à jouer sur une bi-densité. |
Deux jeux supplémentaires de pistons de respectivement 3 et 12 trous sont fournis avec l'auto. |
Le Baja 5B
Flux n’a pas non plus négligé les réglages qui vont lui permettre de se jouer
de toutes les surfaces. A l’avant, par exemple, on dispose ainsi de la faculté
de pouvoir intervenir sur l’angle de châsse de manière à donner plus ou moins
de stabilité selon de type de parcours. Nous avons aussi la possibilité d’agir
sur le pincement et le carrossage. Il faut noter à ce propos que des pas
inversés sont présents pour faciliter toute intervention. De plus, le châssis
comprend des vis de butées basses comme sur une voiture de piste. On pourra
agir sur celles-ci pour rabaisser le centre de gravité lié à la hauteur de
caisse lorsque l’on souhaitera utiliser l’auto sur le bitume, par exemple.
Deux cales permettent de modifier l'angle de châsse par les triangles supérieurs avant. |
Deux cales permettent de modifier l'angle de châsse par les triangles supérieurs avant. |
Les réglages seront facilités par la présence de pas inversés à la direction, puis par celle des rotules surdimensionnées sur chaque cellule. |
Cette auto
possède encore deux autres particularités. Tout d’abord sa transmission
secondaire, soit l’ensemble cloche/couronne, est enfermée dans un carter de
protection en plastique injecté. Cela permet d’envisager des évolutions dans
les zones gravillonneuses et sablonneuses avec sérénité.
A noter que
l'auto est fournie avec une couronne de 57 dents.
Un carter en nylon injecté protège la couronne de transmission et le pignon moteur. |
L'auto est fournie avec une couronne de transmission de 57 dents puis avec un pignon moteur en acier trempé de 14 dents. |
D’autre
part, son train avant ne déroge pas à la règle habituelle. Celle-ci voulant que
les propulsions de cette échelle soient équipées de pneus lignés à l'avant. Les
profils découverts ici sont en effet du genre haut et étroit. Leur dessin à
lamelles longitudinales devrait se montrer synonyme d’une usure quais nulle,
tout en assurant une bonne maniabilité. Le montage des pneus fait pour terminer
abstraction de toute application de colle. Les lèvres envahissantes des profils
sont ici emprisonnées par des inserts en forme de cerceaux qui viennent se
visser sur les flancs, et le tour est joué !
A
l'arrière, ce nouveau TT reçoit les excellents
pneumatiques de la marque " Dirt Buster " à gomme souple. Des
modèles classiques à multi picots.
Les pneumatiques ne font plus appel à de la colle pour tenir sur leurs jantes respectives. Ils sont verrouillés sur ces dernières via des inserts vissés en forme de cerceaux. |
Les pneus arrière " Dirt Buster " sont des multi picots à gomme tendre. |
Les pneus avant possèdent des structures lignées. |
Transmission
Doté d’une
transmission par cardans à boules goupillées protégés par des soufflets en
caoutchouc à chaque extrémité, le Baja 5B Flux est doté du même différentiel à
pignons coniques à quatre satellites que celui qui équipe la version SS de
l'auto. Un modèle qui faisait encore l'objet d'une option il n'y a pas si
longtemps de cela.
Celui-ci possède
un corps en aluminium et des pignons renforcés en acier. Et fin du fin en la
matière, il s'agit d'un autobloquant pour optimiser la motricité. Une pure
merveille !
Les cardans arrière sont des modèles droits à boules goupillées. Ils sont protégés aux extrémités par des soufflets en caoutchouc. |
Le Baja 5B Flux reçoit aussi des hexagones de roues larges qui augmentent la largeur des voies pour obtenir davantage de stabilité. |
Le test
Plus besoin
d'être armé d’un bidon de super sans plomb comme d'antan pour faire démarrer le
terrible engin.
L'auto
requiert la présence minimale d'accus Li-Po en 6 S pour fonctionner. Qu'à cela
ne tienne, la nôtre sera équipée d'un pack Li-Po en 22,2 volts (6S donc) de
marque Yuntong de 3900 mA et 30C
pour l'essai.
Bon, la
première surprise de ce test, c'est bien sûr l'absence de bruit qui résulte de
l'utilisation de ce buggy.
L'autre
surprise est plutôt un constat. Cette voiture est la première que j'ai
l'occasion d'essayer avec un moteur brushless qui possède une bonne roue libre.
Dès les
premières accélérations sinon, la patate disponible depuis le départ arrêté est
du genre à sidérer sur place. Le Baja 5B Flux bondissant littéralement à la
manière d’un projectile expédié d’une catapulte ! Finalement, même en 22,2
volts, le moteur prend déjà une belle flopée de tours au point de déstabiliser
le train arrière à chaque ré accélération en sortie de courbe si l'on ne prend
pas soin de doser un peu à la gâchette.
Autre
constat, le rapport de transmission d'origine s’avère tip top de boîte, l'auto
accélérant énergiquement et parvenant ensuite à attendre sa vitesse maxi
presque instantanément. En résumé, ce moteur est vraiment une réussite. De
plus, l'entrée en action de la marche arrière sait se faire des plus douces
possible, et le freinage est progressif. Que demander de plus ?
Et si l'on
tente vite fait bien fait de dresser un petit comparatif avec ses homologues
thermiques, gageons que ce modèle Flux fait jeu égal avec ceux-ci en pointe,
mais qu'il surclasse en revanche toutes les autres déclinaisons à essence en
matière d'accélération et de reprise.
En termes
de comportement routier maintenant, ce gros buggy se distingue par des
décrochements parfois brutaux en appui, même sur des surfaces très accrocheuses
comme sur l'herbe (testée dans le cadre de cet essai).
Il faudra
donc s'atteler en priorité à stabiliser le train arrière pour pouvoir en tirer toute
sa quintessence.
Dans sa
configuration de boîte, on ne pourra pas agir pour cela en se servant des
inserts servant à ajuster le pincement des roues arrière. Car les inserts
livrés de série sont ceux qui procurent déjà le maximum de pincement aux roues
(autrement dit, il s'agit de ceux estampillés de 4 traits horizontaux). Il
faudra donc user d'autres stratagèmes, en mettant déjà pour commencer la châsse
au maximum à l'avant. Car d'origine, l'auto possède en réalité un train avant
beaucoup trop efficace qui finit par nuire à l'adhérence du train arrière.
Avec la
châsse au maxi, le Baja tourne presque encore un poil trop. L'occasion de nous
rappeler aussi au passage que cette auto ne possède pas de barres
stabilisatrices dans sa configuration de base.
Pour
exploiter tout le potentiel, et pour vous parler vraiment sans langue de bois,
c'est sûr, celles-ci s'imposent. On pourra opter en option celles de la version
SS de l'auto qui sont prévues pour s'adapter sur chacune des deux cellules. Il
s'agit là vraiment d'une option à recommander, voire presque indispensable, en
particulier pour ceux qui tenteront la configuration hyper explosive en 29,6
volts.
Bon sinon,
hormis cela, le châssis à l’empattement d’autobus de ce TT se comporte comme un
pullman qui absorbe tous les obstacles qui se dressent sur son passage. La
suspension, en plus de la motorisation, se révélant vraiment être le second
point fort de cette version.
C'est bien
simple, tels qu'ils sont fournis, les amortisseurs ne réclament selon moi pas la
moindre modification, si ce n'est quelques ajustements qui seront les bienvenus
au niveau de la tension des ressorts. L'hydraulique et le choix des pistons
d'origine frisant la perfection. Même à fond, le châssis passe n'importe où et
la voiture reste collé au sol, même en appui.
C'est sûr,
en passant au mode électrique, HPI a réussi à transformer l'essai en un succès.
Cette version brushless réussissant à se montrer même encore plus attractive
que ses prédécessrices.
Avec un
minimum de pratique, n’importe qui pourra se retrouver en mesure de parvenir à
faire glisser la caisse des quatre roues en entretenant de magnifiques dérives
par le seul biais de l’accélérateur, comme un vrai pro de rallye !
A allure
réduite en hors piste, l’engin passe n’importe où sans difficulté. Sa garde au
sol suffit à pouvoir se débarrasser d’embûches aussi variées que des trottoirs
de rue, voire à descendre des escaliers où à naviguer en forêt où en campagne
sans être inquiété la plupart du temps. Avec son couple de tracteur qui plus
est, le Baja 5 B Flux raffole également des montées type infernales négociées
au taquet et sans la moindre appréhension grâce à l’excellente motricité
délivrée par son différentiel autobloquant.
Voilà donc
pour conclure une auto d’un genre à part qui est véritablement de nature à vous
réconcilier avec les grosses échelles. A mi chemin entre un vrai buggy de " compét " au 1/8ème et une voiture
à l’échelle 1, ce Baja Flux possède surtout des réactions qui se rapprochent
énormément d'une vraie propulsion.
Un pur
concentré de plaisir qu’on vous dit !
Le Baja 5B Flux HPI en action. Une auto qui met en valeur une motorisation exceptionnelle, pour des performances de premier ordre ! |
Cette version brushless revendique 10 chevaux en puissance. Presque les caractéristiques d'une moto bridée de 125 cm3 ! |
En action, le train arrière demandera quand même à être assagi pour tenir compte de la puissance importante du moteur. |
La voiture fait étalage d'accélérations impressionnantes pour une auto flirtant avec les 10 kilos. |
Des inserts logés dans les porte fusées arrière sont prévus pour modifier le pincement des roues arrière. |
Marque :
HPI
Modèle : Baja 5B
Flux
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation : RTR
Propulsion :
Electrique
Moteur : Brushless
Castle
Accus : Non
fournis. 22,2 volts Yuntong Li-Po de 3900 mA pour l'essai.
Variateur : Castle
Mamba XL2 compatible avec des accus Li-Po pouvant aller jusqu'à 8S.
Echelle : 1/5ème
Transmission : 4
x 2 par cardans.
Différentiel : x
1 à pignons coniques
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Test tout terrain électrique 1/18ème
Maverick Ion XB : La taille ne fait
pas la différence !
Par Philippe Boeri.
A l’instar des fruits
et légumes, les modèles réduits estampillés du label " mini " offrent
parfois des caractéristiques plus savoureuses en termes d’agrément. Mais qu'en
est-il au juste du nouveau Ion XB que nous propose le fabricant Maverick ?
Présentation
Sur le
papier, ce nouvel arrivant ne semble pas déroger à la règle et fournit en
apparence pas mal d’arguments convaincants qui prêchent en ce sens. Quatre
roues motrices, différentiels à pignons coniques, avec en prime une véritable suspension
dont le feeling semble sympathique au premier abord. Voilà donc une production
qui ne manque assurément pas de piquant et que nous allons nous employer
maintenant à vous décrire dans les moindres détails au cours des lignes qui
vont suivre.
La carrosserie du Ion XB est disponible en une seule teinte. Ses fixations seront renforcées par la présence de 2 bandes en velcro situées de chaque côté du châssis. |
Le Ion XB signé Maverick est un TT 4 roues motrices motorisé par un moteur brushed à charbons de type 370. |
Tous les périphériques nécessaires au fonctionnement de l'auto sont présente d'origine. |
Nous
réceptionnons l'ensemble dans un petit carton en rapport avec les proportions
de l'engin et nous découvrons en premier lieu l'émetteur à volant qui a été
prévu pour accompagner l'auto.
The box. |
Le
fabricant a glissé sa propre radio aux côtés du bolide. Soit un émetteur MTX-242
deux voies qui officie en 2.4Ghz. Il lui manque les batteries, et à en juger
par les réglages à l'ancienne que l'on distingue sur la façade, il s'agit là
d'un produit qui est plutôt ciblé pour les débutants. La voiture, de son côté,
est prête à rouler. Autrement dit, son géniteur vous a mâché le travail à tous
les niveaux en effectuant le collage des pneus et la décoration de la
carrosserie. En ce qui concerne cette dernière, une teinte seulement est
disponible.
Hormis
cela, le fabricant a également étoffé le contenu d’un chargeur 220 volts qui
délivre une intensité de charge de 300 mA.
Cela suffira à mettre l’accu de propulsion à 100% de sa capacité en trois heures à peine, étant donné que le
pack fourni est un 800 mA.
L'émetteur à volant en 2,4 Ghz sera à compléter des batteries adéquates (non fournies). |
Quelques réglages sont disponibles à bord de cette radio d'un maniement très simple. |
Les accus de propulsion sont des modèles de 800 mA qui permettront de dépasser les 10 minutes d'autonomie selon l'usage que l'on fera du véhicule. |
La source d’inspiration
On se
trouve comme d'habitude face à une production qui s’inspire encore à plein tube
des fameux TT 1/8ème (toujours eux) qui sont à l'origine de la démocratisation
des voitures R/C depuis trente ans.
Des
voitures qui continuent encore à ce jour à inspirer les ingénieurs/concepteurs
les plus dégourdis de la planète. En revanche, le châssis a plutôt été pompé
sur des véhicules propulsés par des électrons. Celui-ci revêt la forme d'une
baignoire dont les contours latéraux sont naturellement relevés et dont la
conception propose une sorte de compartiment interne pour servir d’abri aux
accumulateurs. Conçu en nylon et renforcé avec de la fibre composite, ce
châssis présente aussi la particularité de se passer pratiquement de toute
visserie puisque les cellules qui lui sont rattachées ont été moulées au sein
même de sa structure.
Relevez le nombre de vis quasi inexistant qui figure au dessous du châssis. Et pour cause puisque les cellules et les paliers centraux ont été moulés à même la plaque formant celui-ci. |
En bas à droite, on repère le récepteur en 2,4 Ghz qui est également intégré au variateur électronique au sein d'un même compartiment. |
Passons
maintenant au plat de résistance constitué par les essieux. Le train avant retient le principe
d’une triangulation assistée par des
tirants non réglables pour le guidage des roues. Des porte fusées montés sur
étriers se distinguent en bout de bras.
Les deux
biellettes de direction composent également avec des tirants fixes articulés
sur des rotules. Ce qui traduit dans les faits l'impossibilité de retoucher
l'angle de pincement ou d'ouverture des roues.
Le train avant fait dans le minimalisme au niveau des réglages. Il ne possède pas de barre antiroulis. |
Les tirants sur rotules pourront être avantageusement remplacés par la suite par de véritables biellettes munies de réglages à pas inversés. |
Les étriers de direction en gros plan, avec leurs cardans droits à boules goupillées et leurs roulements à billes. |
Mais mon
petit doigt me dit que Maverick pourrait prochainement proposer à la clientèle
une option dotée de pas inversés qui résoudrait le problème à tous les niveaux.
A l’arrière, l'équipement fait dans le
minimalisme le plus complet, avec des triangles qui accueillent cette fois leurs
porte fusées respectifs via des axes retenus par des vis, et des tirants
(toujours non réglables) pour finaliser les liaisons depuis la cellule. Cette
dernière fonctionnera sans barre antiroulis.
Le train arrière propose une géométrie figée par les valeurs d'usine. En utilisation, il reste plutôt scotché au sol et rend l'auto facile à utiliser. |
A l'avant comme à l'arrière, les porte fusées de cette auto sont maintenus en place par un système faisant intervenir des axes et des vis au lieu de circlips. |
Les tirants fixes sur rotules sont également d'actualité à l'arrière. |
Transmission/suspension
La
transmission du Ion XB fait étalage de roulements à billes dans les moindres
recoins. Elle bénéficie de cardans droits en plastique, tant à l’avant qu’à
l’arrière. Si l’arbre rigide est de mise sur la partie centrale, il n’en est
bien évidemment pas de même sur les essieux, qui composent avec d’authentiques
différentiels à pignons coniques. La liaison moteur se réalise pour sa part sous
carter étanche et nous donne un rapport de 13 dents au pignon de sortie d'arbre
et de 45 pour la couronne. Le rapport de transmission est donc interchangeable.
Les roulements équipent toute la transmission du Ion XB. |
Le moteur 370 à charbons possède une cage ventilée. |
Le pignon de sortie d'arbre moteur et la couronne centrale de 45 dents sont entièrement protégés par ce carter. |
En dehors
de cela, la suspension affiche des critères plutôt au top grâce à ses
amortisseurs hydrauliques.
En
revanche, ces derniers devront se passer de tout réglage pour ceux qui auraient
souhaité faire évoluer les paramètres d’accroche. Même remarque en ce qui
concerne la fixation des amortisseurs sur les triangles, qui passera par un
seul point unique de fixation.
Les quatre amortisseurs du Ion XB sont des modèles hydrauliques qui fonctionnent avec une certaine efficacité pour une auto au de cette échelle. |
Les deux supports de suspension ne sont pourvus que d'un seul et unique point d'ancrage pour retenir les amortisseurs. |
Moteur
Le moteur
installé sur la plateforme est un bobinage de type 370 sur lequel il ne reste
pas grand chose à faire, si ce n’est qu’à vérifier que la prise qui assure la
liaison avec les accus est bien branchée.
Charge de
travail minimale également à exécuter en ce qui concerne le variateur, puisque
ce dernier est déjà programmé. A noter que ce variateur apparaît sous la forme
d'un combiné sur cette auto, étant donné qu'il fait également office de
récepteur.
Le servo de direction attaque la commande du save servo en position couchée. |
Le test
L’un des avantages
de l’électrique, c'est d'avoir un minimum d'équipement à embarquer avec soi pour
aller rouler. Le Ion XB ne déroge pas à cette règle, et se voit immédiatement
opérationnel. Il suffit simplement d’actionner le bouton de mise en marche de son
émetteur en premier, puis de faire ensuite pivoter l’interrupteur de réception
sur la position « ON », et nous voilà déjà dans le bain !
Après
environ trois heures de charge, voici notre Ion XB prêt à entrer en service.
Une vaste étendue en terre rocailleuse ouvre le bal de cet essai. Nous la
rejoignons illico pour tester le travail de la suspension. On est immédiatement
séduit par la qualité des prestations et du moteur en particulier, qui sans
toutefois avoisiner des sommets, propulse l’engin à des allures déjà
convaincantes. Le Ion XB fait preuve de souplesse pour reprendre à bas régime
sans donner le moindre à-coup. Domestiquer la puissance ne sera donc qu'une
simple formalité. Hormis cela, le Ion XB est assez vif à piloter. Une vivacité qui
n’a cependant absolument rien de commun avec ses homologues thermiques de plus
grosse échelle. Ainsi, nous disposons plutôt ici d’une voiture passe partout
qui engage franchement en virage, et pas d'une auto inconduisible.
La légèreté
de l’ensemble se ressent nettement en tous cas. De plus, aucune concentration
particulière n’est nécessaire pour parvenir à tirer parti des trains roulants.
Avec son simple servo de trois kilos, autant préciser que déjà rien qu’à
l’arrêt, la commande de l’émetteur parvient à faire arriver les roues en butée
à la direction. Une qualité qui va mettre en évidence une maniabilité
appréciable dans les portions de terrain étriquées et défoncées, où ce petit
tout terrain régale son propriétaire par son aisance naturelle à savoir
contourner les obstacles. De plus, en cas de problème sérieux, la marche
arrière est là pour dépanner, même s'il faut d'abord veiller à se familiariser
avec le petit temps de réponse qui se produit entre l’arrêt du véhicule et la
mise effective en action de celle-ci.
Le seul et unique servo de direction fait étalage d'un couple d'environ 3,5 kilos. Il suffit amplement à faire tourner les roues. |
Un petit tour
sur le bitume juste pour vous dire que l'auto tient bien le pavé malgré son
manque de barre stabilisatrices. Même en essayant de passer au taquet dans les
courbes, on a peine à mettre l'auto sur le toit.
Le bilan
final qui ressort du comportement de cet engin
prêche inévitablement en sa faveur, porté au sommet par une qualité de
filtration des suspensions qui permet d’origine de se faire vraiment plaisir
pour aborder le tout terrain. Même en taquinant sévère le manche de gauche, il
faudra vraiment faire exprès pour prendre en défaut le châssis ou réussir à se
sortir tout seul de la route en commettant une maladresse.
Et
puisqu'il faut bien critiquer quelque chose, un petit mot peut être en ce qui
concerne la garde au sol. Compte tenu de l'échelle de l'auto, il ne fallait pas
s'attendre à des miracles. Avec moins de deux centimètres en position maxi, il
est vrai que le châssis est parfois à la peine sur certains obstacles qui
viennent de dresser sur sa route. Il faut juste le savoir et anticiper en gardant
à l'esprit que cette auto n'est pas un monster truck et qu'elle préférera les
terrains juste ondulés aux champs de mines !
![]() |
En action, le Ion XB de chez Maverick est très facile à piloter. En revanche, il préférera les terrains plats et ondulés aux champs de mines, compte tenu de sa garde au sol modeste ! |
![]() |
L'auto reste également plaisante sur le bitume. |
Conclusion
Au final,
voilà donc une auto qui pourra vous séduire grâce à la simplicité de sa
mécanique et à son rapport prix/prestations bien ciblé.
Fiche technique
Marque : Maverick
Modèle :
Ion XB
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation :
RTR
Propulsion :
Electrique
Moteur :
Type 370
Accus :
7,2 volts Ni-Mh de 800 mA.
Variateur :
Combiné avec le récepteur
Echelle :
1/18ème
Transmission :
4 x 4 par cardans.
Différentiel : x
2 à pignons coniques
Prix :
129 euros.
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Test piste électrique
1/10ème
E10 Drift Ford Mustang Falken HPI : Ca balance pas mal !
Par
Philippe Boeri.
Après une
brillante carrière, l'E10 HPI revient sous la forme d’une bombinette qui promet
d’être aussi attrayante, puisqu'elle se pare de quelques artifices lui permettant de faire du Drift.
Une
discipline qui année après année, continue de faire fureur aux US, et qui par
contagion à fini par concerner aussi le monde de la voiture radio commandée.
**Que ceux qui viennent sur ce Blog de temps en temps soient indulgents quant à la mise en page fantaisiste de tous ces articles. Ce Blog n'en faisant qu'à sa tête au niveau de la disposition du texte et des photos. Merci de votre indulgence !
Présentation
Présentation
Avec sa nouvelle
carrosserie et son équipement plus complet, ce nouveau bolide roi des circuits
en moquette et des salles de gymnase a quelque peu changé de physionomie.
Pour
mémoire, rappelons qu'à la base, l’E10 était une voiture RTR de touring.
Autrement dit, une auto de piste qui se destinait plutôt à faire de la vitesse,
sur un circuit, ou bien sur des terrains vagues, plats et de préférence en
bitume.
Cette fois,
rien de comparable puisque cette version est destinée principalement à exécuter
des trajectoires tout en glisse. Le critère absolu de vitesse sera donc un peu
laissé de côté au profit du style de pilotage pour appréhender les virages tout
en travers.
La boîte renferme une voiture entièrement prête à rouler.
Mais
revenons au contenu de ce kit. Celui-ci présente une auto toute montée, coiffée
d'une carrosserie de Ford Mustang Falken aux couleurs du fabricant Américain de
boissons énergisantes " Monster ". Une " carro " qui en
jette comme de coutume chez HPI ! Il s'agit en réalité de la réplique de l'auto
pilotée par Vaughn Gittin Junior, véritable star de la discipline de drift aux
US.
Le carton contient
encore un mini chargeur à brancher sur une prise de 220 volts pour recharger le
pack d'accus de propulsion. Cette version drift étant livrée avec un pack
d'accus Plasma HPI Ni-Mh de 2000 mA.
Des hexagones
de roues de deux longueurs différentes font également partie intégrante du kit.
Ils vous permettront
de jouer sur la largeur de la voie de chaque cellule de façon à rendre l’auto
plus ou moins directive.
Mais sachez
que l’auto reste modulable et qu’elle pourra également muer en un châssis de
touring, comme à l'origine, moyennant
quelques transformations à effectuer sur la plateforme.
L'E10 HPI se décline dès à présent en version drift. Elle conserve une transmission 4 x 4. |
Des hexagones de roues de 3 et 6 mm d'épaisseur sont livrés aux côtés du châssis. Ils pourront
se monter en lieu et place des modèles originaux pour rendre l'auto plus ou moins stable, ou
plus ou moins directive.
Le récepteur est un modèle dernier cri en 2,4 Ghz qui est simplement fixé sur le dessus du châssis. Sa protection sera à revoir. |
Les trains roulants
Autant le
dire tout de suite, ils ne se démarquent pas par leur originalité.
La
suspension par exemple, brille par son absence de réglage d’inclinaison. Elle inaugure
un nouveau concept qui nous vaut de retrouver des amortisseurs montés à
l’envers, et prisonniers d’une potence supérieure qui vient se substituer aux
habituels supports haut perchés.
Le train avant est doté d'une double triangulation. Les réglages figurent au rang des abonnés absents. |
Les amortisseurs sont montés avec les tiges orientées vers le haut mais il s'agit de modèles factices qui fonctionnent sans huile et seulement sur les ressorts. |
Les liaisons au sol reprennent pour leur part
une double triangulation sur les deux trains. Celle-ci se voulant des plus
simples avant tout, il est impossible de retoucher quoi que ce soit au niveau
de la géométrie. Une remarque qui vaut pour le parallélisme des roues dans
toute sa diversité, et aussi pour tous les autres réglages possibles
habituellement d’actualité avec des châssis plus élaborés.
Pourvue de
deux différentiels à pignons coniques et d’un arbre rigide central, l’E10 drift
affiche pourtant quelques spécificités comme celle qui a consisté à greffer de
faux disques de frein sur chaque porte fusée de roue, juste pour impressionner
l'adversaire !
![]() |
L'E10 drift adopte 2 différentiels à 2 satellites et des couples coniques en alliage au niveau de la couronne de différentiel. |
Des étriers de frein ont été logés aux extrémités de la triangulation. Il s'agit encore une fois de modèles factices qui ne serviront qu'à embellir le côté " reproduction " de l'auto. |
Enfin pas
tout à fait quand même puisque ces disques sont moulés avec les hexagones qui
supportent les roues. Ils comportent deux autres types d'hexagones livrés dans
la boîte de respectivement 3 et 6 millimètres qui vous permettront de modifier
la largeur des voies pour influencer la tenue de route.
A savoir
que l'on pourra rendre cette auto plus directive en montant les hexagones les
plus larges à l'arrière et les plus étroits à l'avant, où au contraire plus
stable en adoptant à l'avant les hexagones les plus larges et à l'arrière les
modèles les plus étroits.
Transmission
L'E10
pourra compter sur deux différentiels à pignons coniques à deux satellites et
sur un arbre rigide central. Ses couples coniques demeurent des modèles en alliage.
Sa transmission centrale reçoit une couronne en nylon injecté de 65 dents.
L'auto est
bien sûr entièrement montée sur roulements à billes.
Les
liaisons de roues avant et arrière possèdent de leur côté des cardans droits à
boules goupillées.
![]() |
Des cardans droits à boules goupillées viendront s'intercaler entre les noix des sorties de roues et celles des différentiels. |
La couronne centrale est totalement protégée par ce carter en plastique que nous apercevons au premier plan. |
Radio
La prise en
mains de cette pistarde sera assurée par l'intermédiaire d'un émetteur à volant
HPI TF- 40 de la marque en 2,4 Ghz.
Cette radio
fonctionne avec seulement quatre piles ou accus. Elle se révèle donc très
légère, agréable à manier, et elle dispose quand même de quelques réglages.
Autrement dit, des trims et des fins de course et d'un EPA pour ajuster le
débattement maximum du servo à la direction. Des réglages qui resteront
accessibles au travers de potentiomètres manuels.
L'émetteur HPI TF-40 à volant est très simple à utiliser. Il sera alimenté par 4 piles livrées avec l'auto. |
Les réglages de la radio comportent, entre autre, les EPA pour régler les fins de course du servo de direction. |
L'auto
reçoit sinon à la direction une servo étanche de 4,5 kilos de couple est équipé
d'un palonnier renforcé. Celui-ci écope d'une vitesse de rotation dans la
moyenne de 0,18 seconde sur 60 degrés.
Ce servo est
fixé en position très reculée sur une petite platine en plastique qui sera
facilement extractible pour effectuer les opérations de nettoyage ou des
interventions au centre de la transmission.
Il se
distingue surtout par sa tringlerie très particulière, puisque celle-ci ne
mesure pas loin de 12,5
centimètres de long ! Un dispositif volontaire de la
part du concepteur de l'auto, qui l'a manifestement joué très long à ce niveau
pour diminuer la réactivité des roues avant autour du neutre. Un moyen
mécanique pour rendre le contre braquage des roues plus efficace, tout en
progressivité.
Le servo de direction est un modèle étanche de 4,5 kilos de couple qui affiche une vitesse de rotation de 0,18 seconde sur 60 degrés. |
![]() |
Voici la tringlerie du servo de direction. Celle-ci mesure 12,5 centimètres, de façon à réduire la sensibilité du servo autour du neutre. |
La tringlerie de direction hyper longue et son servo placé derrière le moteur. |
Le variateur électronique est un modèle waterproof (étanche). Il peut accueillir des moteurs brushed pouvant aller jusqu'à 15 tours au niveau du bobinage. |
Le Test
Le
comportement de cette E10 drift ménage les cœurs sensibles par sa capacité à
préserver toute réaction violente. Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du
sujet, il faut préciser que sa mise en route se réalise tout en douceur. Passé une
délai d’environ une à deux secondes montre en mains durant lequel le variateur
se cale sur ses paramètres de programmation d’usine, l’auto devient autonome et
peut s’élancer sans vacarme. Autre détail qui a son importance, tous les
neutres se trouvent calés d’office à bord du véhicule d’essai qui nous a été
confié. Il n'y a donc rien à rectifier avant de s'élancer en piste.
Après quoi,
le pilotage de cet engin est de nature à rapidement vous mettre en confiance.
Aux
commandes de l'auto, on ressent très nettement la présence des quatre roues
motrices. Cela ne fait pas le
moindre
doute.
Maintenant,
il est sûr que tout l’intérêt de cette version drift réside dans la volonté de
faire basculer le châssis dans des séances de fun.
Les
impressions des dernières sorties réalisées aux commandes de la version touring
de cette même auto sont toujours en mémoire. Aussi, voici venu le temps de
comparer.
Le
changement de comportement est radical et immédiat comme il fallait s'y
attendre d’entrée de jeu. Par comparaison avec le châssis standard, la voiture
réagit très promptement aux sollicitations du volant à basse vitesse. Et dès la
prise en mains, on ressent immédiatement la volonté du train arrière à vouloir
se dérober, pour peu qu’on lui en fournisse l’occasion. Dès que l'on force un
tant soit peu le rythme, la conduite sage et rectiligne de l'E10 de base se
transforme en effet en une séance de rattrapage permanent du châssis et de
placement du museau avant de l'auto.
Un pilotage
qui ne requiert pas pour autant de don particulier, si ce n'est qu'un peu
d'habitude pour maîtriser le contre braquage. En effet, contrairement à un
châssis classique qui se mettrait à survirer sans prévenir, l’essieu arrière s'accompagne
dans les faits d'un décrochage progressif comme si l’on avait en fait
exagérément réglé les barres antiroulis. L'E10 fait pourtant abstraction de ces
éléments.
Au fur et à
mesure de la montée en température des pneumatiques (le plastique parvenant
quand même à chauffer avec la friction), le phénomène de glisse et de
rattrapage s'effectuera d'une manière de plus en plus naturelle, si bien qu’il
ne s’avèrera même plus nécessaire de provoquer l’auto pour la faire chavirer.
Il devient alors possible dans ces conditions d’engendrer de longues et
interminables séance de " slide " (glissades) parfaitement gérables
depuis l'émetteur rien qu'en se servant du volant et de la gâchette des gaz.
Braquage, contre-braquage, le drift s'assimile pratiquement à de la course sur
glace où le but du jeu est de parvenir à passer la totalité des virages en
dérapant des quatre roues. L'E10 ainsi configurée est faite pour cela. Et il
suffit de peu d’entraînement pour parvenir à réaliser de belles figures
artistiques. Seul le crissement des pneus et les fumées blanches des voitures à
l'échelle 1 manquent à l’appel, mais on ne peut pas tout avoir, il faut en
convenir !
Cette E10 " driftera " sur commande sans que l'on ait à la brusquer. Son châssis spécifique ayant été justement prévu pour ! |
Conclusion
HPI a incontestablement
bien travaillé. Le relookage de cette version apporte à cette 10ème un air de
modernité sans nuire aux qualités dynamiques du châssis. De plus les débutants
apprécieront l’aspect toujours aussi fonctionnel du mode de transmission par
cardans et l'absence de réglages à effectuer. De quoi faire oublier l'aspect
très plastique bon marché de l'ensemble.
Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : E10 Drift Ford Mustang Falken
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation :
RTR
Propulsion :
Electrique
Moteur :
HPI Saturn 27 tours.
Accus :
HPI Plasma 2000 mA.
Variateur :
HPI SC-15 WP
Echelle :
1/10ème
Transmission :
4 x 4 par cardans.
Différentiel : x
2 à pignons coniques
Prix :
269 euros.
=====================================================================
Test tout
terrain thermique 1/8ème
WR8 3.0 RTR
HPI : La patate à tous les régimes !
Par
Philippe Boeri.
La WR8 3.0 à l'attaque ! |
Contenu du
kit
A
l'ouverture de la boîte, on découvrira une auto pré montée livrée avec son
émetteur, sans accus et sans chargeur. Le set de base comprend un minimum
d'outillage, une notice avec des traductions en Français, et une magnifique
carrosserie en lexan restituant avec fidélité les galbes et la décoration de la
véritable voiture de rallye à l'échelle 1. Bref, que du bonheur !
La
carrosserie en lexan de Ford Fiesta RS WRC aux couleurs de l'écurie Abu Dhabi
est très joliment restituée dans ses moindres détails.
|
La
carrosserie en lexan de Ford Fiesta RS WRC aux couleurs de l'écurie Abu Dhabi
est très joliment restituée dans ses moindres détails.
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La
carrosserie en lexan de Ford Fiesta RS WRC aux couleurs de l'écurie Abu Dhabi
est très joliment restituée dans ses moindres détails.
|
La
carrosserie en lexan de Ford Fiesta RS WRC aux couleurs de l'écurie Abu Dhabi
est très joliment restituée dans ses moindres détails.
Cette auto
est livrée avec des pneus imitation " Michelin Rallye" dont les sculptures
asymétriques reproduisent également les dessins des pneus originaux.
Aux accus
et au chargeur, vous devrez encore ajouter une fiole d'huile pour préparer le
filtre à air, puis du carburant spécial modèles réduits avant de vous
lancer.
|
Châssis
Dans les
faits, cette auto de tout terrain multi usages reprend un châssis issu d'un
autre tout terrain de la marque, s'agissant précisément de celui du Bullet à
grosses roues. HPI triche un peu en annonçant qu'il s'agit là d'une voiture à
l'échelle 1/8ème. Car à bien y regarder, la WR 8 3.0 est plutôt une auto qui est située à mi
chemin entre une plateforme à l'échelle 1/10ème et une plateforme à l'échelle
1/8ème.
La longueur
d'un 1/8ème y est presque, avec quelques 485 millimètres
recensés. En revanche, côté largeur, on reste un peu sur sa faim dans la mesure
où cette auto ne dépasse pas 23 centimètres . Bref, nous voilà bien loin des
côtes d'un " vrai " 1/8ème de TT avec ses quelques 31 centimètres !
Bon, vous
me direz, ses dimensions, on s'en moque un peu, car ce n'est pas cela qui
façonne une auto.
L'essentiel
est ailleurs.....
Avec ses
quatre roues motrices et sa transmission parée de 3 différentiels à pignons
coniques,
|
Avec ses
quatre roues motrices et sa transmission parée de 3 différentiels à pignons
coniques,
|
Côté
châssis, nous nous retrouvons ici avec un modèle classique en aluminium anodisé
de 3 millimètres d'épaisseur qui voit sa façade
frontale pliée sous la cellule avant comme c'est la règle sur tout bon TT qui
se respecte à présent.
Ce châssis
dispose d'une fixation moteur abaissée grâce à des fraisages spécifiques. Il
bénéficie de quatre vis de fixation moteur, reçoit un pare chocs en mousse pour
protéger efficacement le train avant et le museau de la carrosserie, et il se
pare aussi de bavettes latérales de protection efficaces pour écarter les
projections de terre et de gravillons générées par les roues avant durant le
fonctionnement.
Deux
renforts en nylon injecté placés entre la base et les cellules venant encore
renforcer la sensation de rigidité ressentie en prenant l'auto entre ses mains.
Un pare
chocs en mousse est fourni d'origine.
|
Les
bavettes du châssis remontent assez haut. Elles remplissent donc parfaitement
leur mission protectrice. |
Deux
renforts de ce type en nylon injecté viennent seconder le châssis dans sa quête
de rigidité.
|
Train avant
La cellule
dispose ici d'un support de suspension en aluminium de 3 millimètres
d'épaisseur. Ce dernier comporte trois fixations variables pour maintenir en
place les amortisseurs, ainsi que deux ancrages pour modifier la prise de
carrossage d'origine.
Les deux
supports d'amortisseurs de
|
Au niveau
de la géométrie d'ensemble, cette auto associe des triangles armés de fibres
composites à des tirants non réglables sur rotules. Les triangles pourront
recevoir des vis de butées basses pour régler la garde au sol. Quant aux tirants,
ils pourront être remplacés par la suite par des biellettes à pas inversés,
mais encore une fois, disponibles en option. Les pas inversés étant seulement
présents au niveau des biellettes de direction qui ajustent le pincement.
Les tirants
fixes de la partie supérieure du train avant pourront être remplacés par une
option à pas inversés moyennant de faire appel à une option.
|
Les
triangles de suspension ont été armés de fibres lors de leur conception. Ils
offrent 2 fixations possibles aux amortisseurs.
|
Hormis
cela, ce train avant voit apparaître une barre antiroulis réglable de 2 millimètres , tandis
que ses porte fusées autoriseront deux réglages possibles de l'Ackerman.
Surtout,
nous retiendrons que cette cellule dispose de cales en aluminium plus fiables
que des modèles en plastique pour retenir les bras de suspension.
Le train
avant inclut également une barre antiroulis réglable de
|
Train
arrière
Tout comme
à l'avant, cette cellule se pare d'une barre antiroulis réglable de 2 millimètres et de
tirants sur rotules non réglables en longueur.
Le train
reprend un support de suspension métallique identique de 3 millimètres
d'épaisseur à trois positions et des porte fusées disposant de deux réglages
pour modifier la prise de carrossage des roues.
Le train
arrière mesure quelques
|
Le train
arrière est livré avec une cale de pincement gravée du chiffre 3, comme 3
degrés. Relevez aussi les axes de triangles qui font abstraction de tout
circlip.
|
A
l'arrière, les porte fusées intègrent deux ancrages pour régler la prise de
carrossage.
|
A noter
encore que ces porte fusées sont fixes sur leurs axes respectifs. Autrement
dit, la WR 8 ne
pourra en aucun cas moduler son empattement (par ailleurs généreux, de l'ordre
de 300 mm ).
Sur cet
essieu enfin, les triangles verront débarquer des protections de cardan à
l'instar de ce qui se fait en 1/8ème sur les TT de compétition, ainsi qu'une
cale de pincement logée en porte à faux du châssis.
Des
protections font leur apparition sur les triangles du train arrière pour
préserver les cardans de la poussière.
|
Transmission
La
transmission dispose d'un 3ème différentiel central paré de deux disques
ventilés en acier.
|
L'auto est
bien sûr entièrement montée sur roulements à billes. Là où elle déçoit un peu en
revanche, c'est au niveau des liaisons de roues. HPI l'a en effet joué "
Low Cost " en équipant sa belle de simples cardans droits à boules
goupillées. A l'arrière, soit, mais à l'avant, on aurait aimé retrouver de
véritables cardans CVD comme c'est désormais devenu monnaie courante, ou au
moins des homocinétiques.
On rassure
tout de suite les futurs utilisateurs : une auto avec des cardans droits, ça
fonctionne parfaitement !
Pour les
inconditionnels du cardans CVD ou homocinétiques en revanche, il faudra donc passer
par une option.
Toute la
transmission est montée sur roulements. Dommage que les cardans avant ne soient
seulement que des cardans droits à boules goupillées !
|
Moteur
Sur ce
chapitre, nous avons à faire à de la qualité, avec un moteur HPI G 3.0 pourvu
d'un lanceur à tirette. Un moteur que l'on retrouve déjà sur certaines voitures
de piste et de TT de la marque, et qui est réputé pour ses réglages faciles à
trouver, ses performances et sa fiabilité. Il comporte un carter traité black,
puis un volant moteur en acier un peu plus lourd que d'ordinaire. Un dispositif
qui donnera une certaine inertie aux montées en régime pour donner davantage de
progressivité au pilotage et aux réactions de l'auto en fonctionnement.
Le moteur
qui a été logé sous le capot de cette WR8 est un carter signé HPI développant 3
cm3.
Il comporte
un carter traité et un embrayage 2 points à masselottes carbone.
|
L'échappement
d'origine est un modèle en aluminium.
|
Ce volant
reçoit un embrayage deux points à masselottes carbone et à ressorts en épingle.
Il s'agit rigoureusement des mêmes éléments que ceux qui équipent l'ex châssis
D8 1/8ème champion du monde.
Le moteur
HPI est livré avec une bougie R3 d'indice medium, puis avec un filtre à air à
double mousse à mettre en place et à huiler avant la première utilisation.
Son
carburateur fait appel à deux composants, avec d'un côté de l'aluminium et de
l'autre de la fibre composite, dispositif destiné à limiter l'apparition du
vapor lock (bulles d'air dans la durite d'alimentation).
Une ligne
d'échappement complète vient se joindre à la liste des périphériques d'usage.
Elle compose avec un pot en aluminium non homologué et avec un coude usiné. Un
réservoir de 75 cc monté sur des fixations souples vient compléter
l'inventaire.
Un
carburateur mi alu, mi fibres composites équipe le moteur de série.
|
La cloche
sur roulements à billes masque un embrayage 2 points dont les masselottes
carbone sont identiques à celui du D8. La couronne centrale est un modèle
acier. |
Radio
La prise en
mains de ce TT sera assurée par l'intermédiaire d'un émetteur à volant TF- 40
de la marque en 2,4 Ghz.
Cette radio
fonctionne avec seulement quatre piles ou accus. Elle se révèle donc très
légère, agréable à manier, et elle dispose du minimum syndical du point de vue
des réglages. Autrement dit, des trims et des fins de course et d'un EPA pour
ajuster le débattement maximum du servo à la direction. Des réglages qui
resteront accessibles au travers de potentiomètres manuels.
L'émetteur
HPI TF- 40 à volant en 2,4 Ghz comporte un dual rate et des réglages de fins de
course. |
L'auto
reçoit sinon à son bord deux servos étanches de 4,5 kilos de couple chacun,
dont l'un, celui de gaz, est équipé d'un palonnier renforcé, et l'autre, d'un
palonnier déformable qui fait office de save servo.
Ces servos
sont fixés sur une platine en aluminium qui sera facilement extractible pour
effectuer les opérations de nettoyage ou des interventions au centre de la
transmission.
Un boîtier
radio contenant le récepteur et le boîtier porte piles d'origine pointe
également à l'horizon sur la partie arrière du châssis. Celui-ci pourra
recevoir sans problème un véritable pack d'accus de 6 volts en option.
La platine
radio sur laquelle viennent siéger les servos sera démontable en un clin
d'oeil. |
Les
tringleries du servo de gaz-frein sont très directes.
|
Essai
La première
tentative de démarrage va nécessiter une première retouche. En effet, après un
premier coup de lanceur infructueux, il s'avère que la vis qui régule le
ralenti sur le carburateur est trop dévissée. Il faudra la fermer de plus d'un
demi tour sur le modèle qui m'a été confié pour que tout rentre dans l'ordre.
Après quoi,
le moteur de la WR 8
démarre au quart de tour et il tient le ralenti comme une horloge.
Pour vous
donner un ordre d'idée, j'ai pu prendre mon temps à placer la carrosserie sur
ses supports avec ses 4 clips, puis me rendre à mon auto (la vraie !) pour
aller chercher une clé, et revenir sans voir l'auto caler.
On démarre
avec pour commencer un terrain en terre qui s'ouvre devant nous. Un terrain du
genre patinoire en cette saison, avec les températures estivales qui approchent
les 40 degrés à l'ombre.
Bien
directif, le train avant de ce TT enroule avec précision sans que l'on ne soit
forcé de brusquer l'auto pour la placer dans les virages. Le moteur est une
vraie réussite ! Il délivre des accélérations satisfaisantes et possède une
bonne allonge à haut régime. Son embrayage issu du D8 fonctionne à merveille,
bien que n'étant qu'un deux points. Ce qui est amplement suffisant ici compte
tenu du poids restreint de la plateforme en comparaison de celui d'un " vrai
" TT 1/8ème.
La
suspension apparaît également bien lotie et surtout bien réglée d'origine. Les
amortisseurs offrant un bon compromis entre l'hydraulique et la dureté des
ressorts.
En revanche, le manque de débattement des amortisseurs se fait quand même un peu ressentir sur les parties bosselées. L'auto souffre aussi d'un manque de garde au sol qui la pénalise un peu sur les sauts. Son museau ayant tendance à planter à la réception.
En revanche, le manque de débattement des amortisseurs se fait quand même un peu ressentir sur les parties bosselées. L'auto souffre aussi d'un manque de garde au sol qui la pénalise un peu sur les sauts. Son museau ayant tendance à planter à la réception.
Phase 2 de
cet essai : on passe cette fois au mode bitume.
Dans ces conditions,
le moteur continue d'époustoufler de brio. Et en s'y prenant bien, on arrivera
même à faire glisser le châssis des quatre roues, tout en dérapage. De quoi se
prendre pour un vrai pilote, avec les risques en moins ! La WR 8 est de toute évidence nettement
plus à l'aise en piste qu'en TT. Son châssis se montre bien équilibré et ne
distille que du plaisir au pilotage. Les deux barres antiroulis présentes de
série permettant d'appréhender des vitesses de passage élevées en courbe sans
se faire de frayeurs.
Le freinage
ne pose lui non plus pas de problème. Il se montre endurant et efficace.
La dernière partie de notre essai se déroulera enfin sur l'herbe, où plutôt sur ce qu'il en reste après deux mois de soleil intensif. Autrement dit, nous évoluerons plutôt sur de l'herbe transformée en herbe brûlée.
La dernière partie de notre essai se déroulera enfin sur l'herbe, où plutôt sur ce qu'il en reste après deux mois de soleil intensif. Autrement dit, nous évoluerons plutôt sur de l'herbe transformée en herbe brûlée.
Dans ces
conditions, la WR 8
devra se piloter en finesse car son train arrière a tendance à louvoyer.
L'occasion de faire appel au réglage du dual rate présent sur la radio pour
limiter le débattement des roues avant. L'auto étant subitement devenue
beaucoup trop directive.
Pour tenter
d'enrayer la glisse, nous serons amenés à tendre la barre antiroulis arrière au
maximum et à déplacer les amortisseurs de ce même train en les amenant sur les
positions les plus couchées des bras de suspension et du support métallique.
En dépit de
ces conditions extrêmes, la conduite de l'auto restera tout de même plaisante.
La WR8 3.0 HPI en action ! |
La WR8 3.0 HPI en action ! |
La WR8 3.0 HPI en action ! |
La WR8 3.0 HPI en action ! |
La WR8 3.0 HPI en action ! |
La WR8 3.0 HPI en action ! |
Les plus
- Moteur
performant et facile à régler
-
Esthétique
-
Comportement routier
Les moins
_ Prix élevé dû au fait des licences (Ford,
Michelin,)
_ Cardans
droits à l'avant
Fiche
technique
Marque : HPI
Modèle :
WR8 3.0
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation :
RTR
Propulsion :
Thermique
Moteur :
HPI 3.0 HO à tirette (3 cm3)
Echelle :
1/10ème /1/8ème
Transmission :
4 x 4.
Différentiel
: x 3 à pignons coniques.
Carburant
utilisé pour l'essai : Meccamo 25%
Prix : 499
euros
=============================================Test tout terrain Electrique 1/10ème
Twister S10 Truggy LRP : Le tout terrain facile !
Par
Philippe Boeri.
Ceux qui
connaissent déjà un peu les produits LRP ne manqueront pas de se rappeler que
la gamme voiture du fabriquant Germanique comporte déjà une auto répondant au
nom de Twister.
Une version
Truggy vient désormais se joindre à la version buggy, et en voici l'essai en
avant première.
Le contenu
du kit
Opter pour
un kit LRP, c'est l'assurance d'avoir entre les mains un kit toujours très bien
achalandé comme nous allons maintenant en faire la démonstration.
Pour étayer
ces dires, il suffit de déballer tout le matériel fourni avec l'auto pour
s'apercevoir qu'à l'exception de huit piles ou accus du même type pour faire
fonctionner l'émetteur, vous n'aurez plus rien à rajouter en supplément au
niveau de l'équipement pour faire fonctionner cette auto. LRP livre en effet ce
Twister truggy avec un pack d'accus de réception " Wild Pack " Ni-Mh
de 1600 mA, accompagné de son chargeur. Un modèle qui se branche sur la prise
220 volts et qui fournit du 250 mA en courant continu. Autrement dit qui sera
susceptible de pouvoir recharger le pack en question en charge lente en l'espace
de six/sept heures de temps.
Le truggy est livré avec ce pack d'accus Ni-Mh de 7,2 volts. |
A côté de
cela figure également un variateur électronique portant la griffe de la marque Germanique.
Il s'agit
d'un modèle " AI Runner Reverse V2 auréolé du label " waterproof
". Autrement dit, d'un variateur étanche (même si l'on déconseillera
toujours de faire rouler ce genre de matériel sous des trombes d'eau, cela va
de soi !) .
Ce modèle
présente l'avantage, outre un gab arit
et un poids des plus restreints, d'être totalement programmé d'origine. En
d'autres termes, cela revient à dire que vous n'aurez rien à faire à ce niveau,
côté réglages.
Le
variateur d'origine est prévu pour fonctionner avec des moteurs brushed pouvant
descendre jusqu'à 16 tours au niveau du bobinage.
|
Il est doté
d'une marche arrière et ses connectiques sont déjà raccordées elles aussi. Que
demande le peuple !
Le Twister
truggy se complète d'une radio à volant LRP A2-STX Pro en 2,4 Ghz. Ses réglages
demeurent très accessibles en raison de la présence de potentiomètres manuels
répartis tout le long de sa façade. Notons parmi les réglages les plus
essentiels présents à bord, celui des fins de course de direction ou bien
encore celui du dual rate pour agir sur le débattement gauche et droite des
roues directrices.
Voici la
radio A2-STX Pro en 2,4 Ghz livrée avec le véhicule.
|
L'émetteur
dispose sur sa gauche de 6 potentiomètres pour corriger les trims et pour
limiter le débattement des roues directrices.
Dernière
précision enfin que vous vous devez de savoir : la carrosserie de cette version
truggy est livrée toute peinte et décorée. Nous avons hérité du modèle rouge et
bleu pour réaliser ce test, mais sachez qu'une version blanc et bleu est
également disponible.
|
La
carrosserie de ce Twister S10 truggy est livrée toute peinte. Une version bleu
et blanc est également disponible au catalogue.
|
La
carrosserie de ce Twister S10 truggy est livrée toute peinte. Une version bleu
et blanc est également disponible au catalogue.
|
Châssis
Nous avons
à faire ici à un châssis en fibres composites de 2 millimètres
d'épaisseur formé de trois parties.
Une partie
rajoutée à l'avant pour incliner la cellule à l'oblique. Une partie centrale à
bords relevés que l'on qualifiera volontiers de fond plat. C'est celle qui
supporte les périphériques tels que l'accu, le variateur et le récepteur. Puis
la partie arrière qui supporte à son tour la cellule motrice.
Le châssis
est composé de trois parties distinctes. Il sera quasiment indestructible à
l'usage.
|
La partie
centrale du châssis à bords relevés rassemble tous les périphériques de
réception et de l'alimentation. Pour une répartition des masses équitable, le
pack d'accus a été placé en position longitudinale.
|
Train avant/arrière
Le train
avant est composé d'une cellule hyper étroite et d'étriers combinés à des porte
fusées. Ses bras de suspension s'articulent avec le concours de tirants fixes
dépourvus de pas inversés.
Un save
servo à renvoi d'angle réglable en dureté est également de la partie. Celui-ci
renvoie à deux biellettes de direction non réglables.
Le train
avant complète sa triangulation par des tirants non réglables.
|
Le save
servo est réglable en dureté. Relevez que la molette de réglage a été
idéalement placée en haut de l'un des deux fourreaux.
|
Cette
cellule est dépourvue de barre stabilisatrice, mais elle possède des pneus
lignés spécifiques à la catégorie 4 x 2. Ces derniers se repèrent à leur forme
ballon caractéristique.
De même,
les biellettes de carrossage sont reliées à un support ajustable en 3 positions
qui servira à modifier la prise de carrossage des roues.
A l'avant,
on retrouve des standards propres à cette catégorie au niveau des pneumatiques.
Il s'agit de pneus à structures lignées.
|
Un support
placé au bas de la cellule avant permet d'opter pour 3 ancrages différents pour
régler la prise de carrossage à l'enfoncement.
|
Dans la
prolongation du train avant, nous trouvons aussi un servo de direction équipé
d'un radiateur métal de refroidissement, logé en position couchée. Il s'agit
d'un servo de 3 kilos de couple à pignons plastiques.
Position
couchée pour le servo de direction. Un modèle de 3 kilos de couple à pignons
plastiques affublé d'un radiateur de refroidissement en aluminium.
|
Sur le
train arrière, point de barre antiroulis non plus. En revanche, la cellule
reçoit une cale de pincement interchangeable qui fixe l'angle d'origine à
environ 3 degrés. Une deuxième cale est également fournie dans la boîte pour
proposer un angle moins accentué à recommander sur terrains accrocheurs.
Le train
arrière accueille aussi le moteur de l'auto.
Il s'agit d'un moteur LRP de type 540 qui possède une cage ventilée et des condensateurs. Le moteur est livré avec un pignon de 17 dents.
Il s'agit d'un moteur LRP de type 540 qui possède une cage ventilée et des condensateurs. Le moteur est livré avec un pignon de 17 dents.
Le train
arrière du Twister ne comprend pas de barre antiroulis, mais il possède en
revanche une cale de pincement réglable pour modifier l'angle de pincement des
roues.
|
La partie
arrière du châssis sur laquelle repose la cellule motrice. Relevez l'orientation
des axes des triangles qui témoigne de l'angle de 3 degrés attribué au
pincement des roues.
|
La cellule
motrice est fortement chargée au niveau poids. Le carter en deux parties
contient un différentiel à deux satellites et une cascade de pignons.
|
Le moteur 540 comporte une cage ventilée et des condensateurs. |
Transmission
A l'instar
des porte fusées avant, toute la transmission de ce truggy est montée sur
roulements à billes.
|
Le Twister
S10 truggy est une propulsion dont la transmission est entièrement montée sur
roulements.
Il est
équipé de cardans homocinétiques coulissants à fourreaux et d'un différentiel à
pignons logé sous carter comportant 2 satellites. La couronne de transmission
se trouve également logée sous carter. Elle est associée à un slipper réglable
en dureté pour limiter les apports de couple moteur aux roues en fonction du
niveau d'adhérence du terrain.
Les cardans
arrière sont des homocinétiques à fourreaux. Une caractéristique qui leur
permet d'être en total adéquation avec les grands débattements procurés par la
suspension.
|
Sous l'un
des deux carters de protection de la cellule arrière, on découvre un slipper réglable
installé en bout de la couronne de transmission. De son côté, le pignon moteur
pourra être remplacé pour modifier le rapport de transmission.
|
Suspension
Le Twister
S10 truggy comporte quatre amortisseurs hydrauliques à corps nylon. Les quatre
modèles sont de longueur identique et
procurent de bons débattements pour la catégorie et pour l'échelle.
A titre
indicatif, sachez que nous avons relevé 5 centimètres au
niveau de la garde au sol maxi.
Point
important à signaler, les amortisseurs en question se retrouvent fixés bien en
deçà des bras triangulés. De fait, leurs tiges sont parfaitement protégées des
agressions en cas de choc frontal et par l'arrière.
Les
amortisseurs de cette auto arborent des corps plastiques, mais ils ne fuient
pas. Leur hydraulique de boîte se montre un peu trop souple.
Le support
de suspension arrière met en avant 5 positions pour modifier la position des
amortisseurs.
|
Ces
amortisseurs arborent une hydraulique de base un poil souple mais efficace en
fonctionnement.
Ils sont
solidaires d'un support en fibres composites de 9 millimètres
d'épaisseur à l'avant. Celui-ci propose 3 points concernant les fixations.
A
l'arrière, un support de 8
millimètres d'épaisseur sera en charge de les
accueillir. Plus étoffé, il propose pas moins de 5 fixations.
Au niveau
des bras de suspension, les amortisseurs trouveront à leur disposition 2
ancrages.
Le support amortisseurs avant comporte 3 points de fixation. |
Le support
de suspension arrière comporte 5 ancrages dédiés aux amortisseurs.
|
A noter
aussi sur cette version truggy, la présence de triangles de suspension
longilignes de plus de 10
centimètres de long. Des triangles dont les fixations
ont été volontairement très rapprochées. Ce qui occasionne un travail plus
efficace de la suspension dans les trous.
L'équipement
pneumatique reprend des pneus Kamikaze à multi picots de la marque, livrés ici
dans une dureté de gomme souple qui semble accrocheuse au toucher.
Les bras de
suspension très longs de plus de
|
Le train
arrière est chaussé de pneus LRP Kamikaze à multi picots. Ces derniers possèdent
une gomme souple très accrocheuse.
Le test
Le Twister
est propulsé par un simple moteur 540 et cela se ressent dès les premières
accélérations. Les montées en régime se montrent ainsi progressives et
linéaires, mais l'engin atteint vite sa vitesse de pointe et ensuite, celle-ci
plafonne. Parfait pour un débutant pour apprendre à piloter. Trop juste pour un
pilote confirmé qui souhaitera avoir davantage de chevaux sous le pied pour
vraiment s'amuser. Ne perdons pas de vue qu'il demeure quand même tout à fait
possible de changer le moteur d'origine pour doper les performances. Un choix
qui peut s'avérer gagnant, car bénéfique pour les prestations, mais qui
impliquera sans doute aussi un changement obligatoire du variateur d'origine. Ce
dernier n'étant prévu que pour fonctionner avec des moteurs allant jusqu'à 16
tours minimum.
Ce qui
viendra rehausser d'un ton le budget initial.
Pour
l'heure, la configuration d'origine de cette auto attire quand même la
sympathie car la voiture est très facile à piloter. Certes, le châssis a
tendance à élargir la trajectoire dès que l'on tente de passer les courbes en
soudant la gâchette de l'accélérateur. Mais dans l'ensemble, les sensations
s'avèrent quand même au rendez-vous. La suspension est du genre efficace. Pour
en être tout à fait convaincu, trouvez une portion de terrain qui comporte une
succession de bosses à l'affilée, et lancez le Twister à vive allure à l'assaut
des monticules. Le résultat : c'est une auto qui passe à fond sans vraiment
être déstabilisée grâce à sa garde au sol suffisante, à ses voies larges, et à
l'efficacité de ses amortisseurs.
En
revanche, il faudra à tout prix corriger une anomalie qui s'est glissée sur les
chaînes de production au niveau des amortisseurs. D'origine en effet, l'auto
est montée avec un maximum de cales de pré contrainte sur les amortisseurs
avant, alors que c'est plutôt le train arrière qui est le plus fortement chargé
en poids qui devrait en bénéficier.
Ce montage
génère un cabrage trop accentué du châssis à l'arrêt. Un cabrage néfaste par la
suite lors du fonctionnement, puisque celui-ci accentue le sous virage déjà
important d'origine.
Comme vous
l'aurez compris, il conviendra de retirer toutes les cales des amortisseurs
avant pour les reporter à l'arrière, pour rendre l'auto plus réactive.
En action
sinon, notre Twister n'a aucun mal à faire passer toute la puissance de son
moteur au sol.
L'auto est tellement
facile qu'il n'y a même pas besoin de desserrer son slipper pour limiter les
apports de couple aux roues. Il faut dire aussi que cette auto est bien aidée
par la qualité de ses gommes à tendance souple, qui confèrent pas mal de grip à
revendre au cours de l'utilisation.
Propulsion
oblige, ce TT peut également facilement exécuter des figures à 180 degrés avec
un peu de savoir faire. Pour cela, lancez l'auto à fond en ligne droite, puis
tournez d'un seul coup le volant dans une des deux directions possibles tout en
freinant à fond. Le résultat est radical à chaque fois, même sur des surfaces
plus accrocheuses comme le bitume. Le train arrière du Twister pivote alors de
lui même comme si l'on s'était servi du frein à main.
Le Twister
S10 truggy est très facile à prendre en mains et à piloter.
Il manque
juste un peu de puissance au niveau moteur.
|
Le Twister
S10 truggy est très facile à prendre en mains et à piloter.
Il manque
juste un peu de puissance au niveau moteur.
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Le Twister
S10 truggy est très facile à prendre en mains et à piloter.
Il manque
juste un peu de puissance au niveau moteur.
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Conclusion
Joueuse,
cette auto régale bien son propriétaire et elle se révèle tout à fait apte à
pouvoir faire du tout terrain sans se poser de question au niveau de la
fiabilité de sa mécanique. On aurait simplement apprécié plus de puissance,
même dans sa configuration de loisir.
Son châssis
ne demandant qu'à encaisser plus de watts à l'accélération.
Les plus
- Comportement
routier facile
- Pneus de
qualité
- Voiture
simple à faire rouler
Les moins
_ Performances moteur
_ Absence
de pas inversés
Fiche technique
Marque : LRP
Modèle :
Twister S10 Truggy
Distributeur :
Avio et Tiger
Présentation :
RTR
Propulsion :
Electrique
Moteur :
LRP type 540
Accus :
Fournis (pack 7,2 volts Ni-Mh de 1600 mA)
Variateur :
LRP AI Runner Reverse V2 (compatible avec des moteurs brushed pouvant aller
jusqu'à 16 tours).
Echelle :
1/10ème
Transmission :
4 x 2.
Différentiels
: x 1 à pignons + slipper réglable.
Prix : 199
euros
=============================================
Apache Flux
C-1 HPI : Encore plus beau !
Cette
version Flux C-1 est la seconde du type a faire son apparition sur le marché
Français. Et sans bouder notre plaisir, gageons aussi qu'il s'agit du plus
séduisant des deux buggies proposés par HPI. L'arceau cage dont il se voit
affublé d'origine rappelant par certains côtés un autre best seller chez ce
même fabricant qui est le fameux Baja à l'échelle1/5ème.
Cette fois,
point de " big scale " comme on a coutume de les appeler. Il s'agit
plutôt d'une engin de tout terrain structuré autour de l'échelle 1/8ème, qui
n'est autre qu'une copie conforme de la version Apache Flux SC. Cette dernière
étant coiffée d'une carrosserie de short course comme son appellation le laisse
supposer.
La carrosserie " Désert Truck " participe à transcender le réalisme du véhicule. Elle se démonte très facilement de la plateforme grâce à seulement 3 goupilles ! |
Comme sa
consœur l'Apache Flux SC, cette version C-1 est livrée pré montée avec une
mécanique toute assemblée qui comprend de série le moteur et son contrôleur,
mais qui fait abstraction des accus qu'il vous faudra monter à bord pour
pouvoir faire fonctionner l'engin. Dans la lignée, point de chargeur également.
Des éléments qu'il faudra donc impérativement acquérir en supplément avant de
pouvoir se mettre dans le bain.
L'auto est livrée RTR. Elle possède une transmission 4 x 4 et des amortisseurs gros volume. |
Les 2 packs d'accus Li-Po nécessaires au fonctionnement de l'auto ne sont pas fournis dans la boîte. |
En revanche, l'auto est fournie avec un émetteur à volant HPI dernier cri en
2,4 Ghz. Une radio qui demeure assez simple à utiliser, qui ne réclamera que 4
piles ou accus pour fonctionner et qui reste archi simple dans son maniement,
puisque étant encore équipée de potentiomètres " à l'ancienne " sur
sa façade principale pour effectuer les ajustements de trims, ou pour agir sur
le dual rate de direction.
La radio HPI en 2,4 Ghz fonctionnera avec 4 pilotes ou 4 accus. |
Des potentiomètres assurent les réglages externes de l'émetteur. |
Encore une
tuerie signée HPI !
Que l'on
apprécie ou pas la marque HPI, il faut bien admettre que visuellement cet
Apache déchire gravissime !
Un état de fait que même les détracteurs de la marque seront forcés de reconnaître, j'en mettrai ma main à couper !.....
Un état de fait que même les détracteurs de la marque seront forcés de reconnaître, j'en mettrai ma main à couper !.....
Agressif à
souhait, l'Apache C-1 ressemble vraiment à un buggy du désert à l'échelle 1. Un
réalisme qui se voit encore amplifié par la présence de deux figurines
embarquées à bord représentant le pilote du véhicule et son co pilote, puis par
celle de la roue arrière de secours qui vient se greffer à l'arrière de la
plateforme. Une roue qui est néanmoins factice, et dont on ne pourra pas se
servir en tant que roue de rechange, il convient de le préciser.
Le co pilote embarque à bord ! |
Le pilote est sanglé dans son harnais, prêt à encaisser les G, et surtout les bosses ! |
L'Apache Flux C-1 véhicule avec lui une 5ème roue. Mais celle-ci est factice. Autrement dit : pas question de vouloir en faire une roue de secours ! |
La
mécanique
C'est
globalement la même que celle de la version short course ou que celle d'un
Vorza. Traduisez par là le fait que les liaisons au sol s'appuient ici sur un
châssis de 4 mm
en aluminium anodisé et que la transmission reçoit trois différentiels à
pignons coniques, avec une couronne métal au centre.
Le châssis est un 4 mm en aluminium dont la façade est légèrement pliée à l'avant. |
La façade avant de l'auto est protégée par un énorme et très efficace pare chocs. |
Les trains
roulants restent suspendus par quatre amortisseurs à gros volume de 105 mm de long à corps
nylon. Ils sont réglables en trois positions, tant depuis les supports que
depuis les bras de suspension.
Les amortisseurs gros volume sont des 105 mm de long comme ceux du Vorza. |
Les supports de suspension proposent 3 ancrages et reçoivent des protections. |
Particularité de cette auto et de ses deux autres versions du reste, les quatre
triangles de suspension revêtent un profil plein. Ce qui leur confère dans la
pratique un maximum de rigidité.
Hormis
cela, cet Apache C-1 est livré sans aucun pas inversés. Ce qui signifie que ce
sont ici des biellettes fixes qui gèrent le pincement des roues avant et le
carrossage des quatre roues. Pour ce qui résulte du pincement arrière, c'est une
cale fixe très épaisse en aluminium qui fixe un angle invariable à environ 3
degrés.
A noter en aparté que cette auto se targue d'origine de deux barres stabilisatrices avant/arrière de respectivement 2,4 et2.8 mm .
A noter en aparté que cette auto se targue d'origine de deux barres stabilisatrices avant/arrière de respectivement 2,4 et
La
transmission s'accommode aussi de cardans CVD à l'avant et la direction de
l'auto s'articule autour d'étriers fixes rapportés à des porte fusées
pivotants.
Par rapport
à la version short course qui vient siéger au côté de cette version "
désert truck ", le C -1 reprend un équipement pneumatique similaire
composé de pneus Yokohama " Geolandar ". Ils seront verrouillés sur
leurs moyeux par des écrous de diamètre 17, comme sur un TT.
Les bras de suspension sont des modèles pleins très rigides. Notez aussi les étriers qui sont dépourvus de circlips. |
Les biellettes de direction et de carrossage ne sont pas réglables. La barre antiroulis avant est un modèle de 2,4 mm. |
La cale qui fixe le pincement arrière est en aluminium. Elle donne environ 3 degrés aux roues. |
La transmission avant possède des cardans CVD en acier. |
Les pneus Yokohama Géolandar se révèlent finalement pas si ridicules que cela sur un circuit. Leur caoutchouc étant de qualité premium. |
L'électronique
Pour
mouvoir ses roues avec rapidité et fiabilité, l'Apache Flux C-1 est fourni avec
un servo HPI de 12 kilos de couple spécialement adapté à un usage tout terrain
puisque celui-ci est étanche et doté d'une pignonerie métallique.
Le boitier
qui est situé juste à côté du servo est également étanche. Il mettra le
récepteur bien à l'abri de la poussière.
Le moteur
présent à bord est identique à celui de la version SC et apparaît également
comme un clone de celui qui équipe le Vorza chez HPI.
Le servo étanche à pignons métal est un 12 kilos de couple. A ses côtés, le boîtier qui reçoit le récepteur est également étanche. |
Le moteur Alphastar de 2350 kv est le même que celui du Vorza ou de l'Apache Flux SC (Short Course) RTR. |
En d'autres
termes, il s'agit d'un moteur brushless Alphastar de 2350 kv prévu pour
fonctionner en 2 fois 2S au niveau des accus, et dont vous pourrez également
changer avec facilité le pignon situé en sortie afin de faire évoluer le
rapport de démultiplication final en fonction de vos préférences de pilotage.
Un gros plan sur l'implantation mécanique générale. |
Le compartiment à accus peut également accueillir 2 packs Ni-Mh de 7,2 volts si vous validez une option d'utilisation plus économique. |
Pour
apercevoir le contrôleur qui va de paire avec ce moteur, il faudra enlever la
roue de secours qui est située à l'arrière du tout terrain.
C'est à cet
emplacement que viendra nicher le modèle Q Base concocté par HPI. Celui-ci est
câblé avec des prises " PK " dont les fiches de liaison s'emboîtent
très facilement à l'intérieur de son socle.
Ce
contrôleur est équipé en série d'une protection thermique qui s'activera si la
température venait à dépasser un certain seuil au cours du fonctionnement.
Il vous
offre d'autre part la possibilité d'alimenter l'Apache avec 2 packs d'accus
Ni-Mh de 7,2 volts, si vous possédez un budget plus restreint.
Le contrôleur Q-Base HPI pourra gérer sans problème des accus Li-Po 2 x 2S, ou Ni-Mh. Il est d'autre part équipé d'un système thermique de sécurité qui se mettra en branle dans le cas où la température de fonctionnement viendrait à être trop élevée. |
Les porte fusées arrière pourront se déplacer sur leurs axes respectifs de manière à pouvoir modifier l'empattement. |
Le save servo ne propose qu'un seul ancrage pour fixer les biellettes de direction. |
Côté moteur, le save servo bénéficie d'une protection en mousse et d'une molette réglable. |
Le nouvel Apache Flux C-1 RTR signé HPI dans toute sa splendeur ! |
Le test
Juste le
temps d'embarquer avec moi les deux packs d'accus Li-Po qui m'accompagnent
d'ordinaire pour réaliser mes essais, et me voilà parti sur la piste de Lacoste
en Provence pour mettre à l'épreuve l'engin.
Pour votre
information, les deux packs en question sont des modèles de marque Bionic. Ils
m'ont été fournis par l'importateur Avio et Tiger, s'agissant de deux packs de
7,4 volts de 4000 mA et de 30C
au niveau du taux de décharge.
Premier
constat, l'engin catapulte sévère au démarrage, surtout que le revêtement du
circuit est en cette saison des plus glissants. Du coup, l'accélération est si
puissante au démarrage que la voiture se dandine un peu de chaque côté sur les
lignes droites, et elle nécessite par conséquent quelques mètres avant de
trouver son point de stabilité.
En
revanche, le poids pas des plus légers en statique de cet engin laissait
redouter un manque de punch une fois en piste. Et bien sachez qu'il n'en est
rien puisque cette auto marche globalement comme un thermique.
L'Apache est animé par un moteur démonstratif qui le rend même compatible avec une utilisation sur circuit. |
Sur la
piste, l'Apache C-1 se comporte également plutôt pas mal alors que l'on aurait
pu craindre le pire avec ses pneumatiques somme toute pas vraiment ressemblants
à ceux d'un vrai TT 1/8ème de compétition.
En fait, on
va dire ici que c'est la qualité du caoutchouc qui fait tout (comme souvent sur
un pneu du reste), et la qualité des Yokohama " Géolandar " étant
excellente, c'est sans doute ce qui permet à l'auto de tenir le pavé et de bien
s'engager dans les virages. L'Apache C -1 restant toujours assez directif dans
les portions les plus tortueuses. Côté vitesse de pointe, la machine flirte
également avec celle que peut revendiquer un thermique. La vitesse maxi est
atteinte rapidement et avec progressivité. Seule la tenue de route à haute
vitesse requiert en revanche un peu de doigté, car l'auto a tendance à manquer
un peu de stabilité du train arrière sur sol glissant. Ce qui pourra être enrayé en forçant
l'effet de la barre antiroulis à l'arrière. A cet effet, nul ne doute que la
présence de véritables biellettes à pas inversés à cet endroit suffirait à
rétablir la motricité qui tend un peu à s'évaporer sous l'effet de la poussée
du moteur brushless.
L'auto possède une direction convaincante mais se révèle un poil vive à contrôler sur les surfaces en terre glissantes comme ce fût le cas lors de mon essai. |
En
contrepartie, l'auto absorbe bien les bosses et se déjoue avec facilité des
rampes de saut, grâce à sa garde au sol correcte de l'ordre de 5 à 6 centimètres .
Hors piste,
en faisant donc du véritable tout terrain au sens propre du terme, l'Apache
apparaîtra évidemment encore plus plaisant à piloter, pouvant passer
allègrement d'une surface en terre glissante à un revêtement en herbe ou à une
portion de bitume. Dans ce dernier cas, gare aux passages sur le toit, car les
vitesses atteintes ne sont pas celles d'un simple jouet !
Prévoir à
l'occasion un abaissement notoire de la garde au sol grâce aux vis de butées
basses qui sont situées sur les bras de suspension pour rabaisser le centre de
gravité.
Sur
l'herbe, où plutôt sur la paille brûlée par les rayons du soleil en cette
saison dans cette région, l'Apache retrouve évidemment de sa stabilité et
redevient immédiatement plus facile à dompter. En dépit de l'absence d'origine
de tout ventilateur de refroidissement et de températures avoisinant les 33
degrés à l'ombre, gageons que son moteur aura réalisé le sans faute et ne nous
aura gratifié d'aucune coupure durant l'exercice.
Constant au niveau de la puissance l'espace de 4 packs d'accus vidés à l'affilée.
Constant au niveau de la puissance l'espace de 4 packs d'accus vidés à l'affilée.
Ce qui est
sûr aussi, c'est que l'on prend plaisir à piloter cette voiture qui à l'inverse
de certaines rivales, ressemble au moins à quelque chose de comparable par
rapport à l'échelle 1. Ce qui n'est pas sans décupler les sensations ressenties
!
Apparemment
robuste puisque je n'ai rien cassé durant la séance de test en dépit de
quelques sorties de route et de quelques soleils et autres figures libres
réalisées sur les tremplins, l'Apache C -1 a donc pour moi réussi son examen de
passage.
Ses points
positifs étant la qualité de la réalisation et de sa fabrication, et la
puissance de son moteur. Ses défauts étant l'absence de réglages imposés
d'origine par ses biellettes en plastique, et dans une certaine mesure aussi,
le fait que l'auto soit commercialisée sans les accus. Même si c'est me direz
vous, désormais le lot commun d'un bon nombre d'autos de ce type.
L'Apache Flux C-1 RTR de chez HPI en action ! |
L'Apache Flux C-1 RTR de chez HPI en action ! |
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Apache SC de HPI Racing
Fort du
succès commercial grandissant du brushless qui semble ne pas vouloir se
démentir, HPI multiplie les productions électriques du genre avec comme dernier
arrivant l'Apache. Une voiture qui a puisé sa source d'inspiration auprès de la
base mécanique du D8 champion du monde dans sa version électrique.
Présentation
Les futurs utilisateurs
de cet Apache seront choyés.
Ils
découvriront en premier lieu une auto RTR à laquelle il ne manque que très peu
de choses pour pouvoir fonctionner. Son équipement très complet propose ici un
émetteur trois voies à volant en 2,4 Ghz pour piloter l'auto. Celui-ci
s'accompagne d'un servo HPI SF-50 WP à la direction, doté de pignons
métalliques et de roulements à billes, et dont le couple maxi atteint 12 kilos,
et la vitesse de rotation 0,18 seconde sur 60 degrés.
Ce servo
est également étanche. Ce qui ravira les véritables inconditionnels de tout
terrain !
Hormis
cela, l'Apache est livré avec un moteur brushless Alphastar signé HPI, puis
également en compagnie d'un contrôleur " Flux Q-Base ", toujours
signé HPI. En revanche, les accus et leur chargeur font partie des éléments
absents de la boîte.
L'Apache est livré avec une mécanique pré montée. Il ne lui manque que 2 accus de 7,4 volts pour pouvoir fonctionner. |
La voiture se pilotera à l'aide de cette radio à volant en 2,4 Ghz. |
La mécanique
Le châssis
de notre Apache fait dans un style classique, plus thermique aussi serait-on
tenté de dire. A savoir qu'il a été façonné à partir d'une plaque d'aluminium
de belle qualité (de l'alu T 7075). Fraisé, il reçoit une anodisation noire et
voit sa façade avant pliée sous la cellule avant. Ce châssis porte son
épaisseur à quatre millimètres. Comme sur le D8 thermique donc, bien qu'il soit
quand même totalement différent au niveau de la répartition des masses. De
même, les observateurs avisés auront noté que les fraisages non débouchant qui
étaient légion sur le châssis de la version thermique de cette auto ont ici
totalement disparu. Ce châssis oriente le moteur à l'arrière du TT, en face de
la fixation habituelle du moteur thermique d'un D8 thermique. C'est le
contrôleur qui occupe en fait l'emplacement réservé jadis par le moteur
thermique. De leur côté, les accus sont placés à la place du réservoir sur un
modèle thermique. Autrement dit, sur le bord gauche du châssis. Des oreilles
demeurent visibles sous les cellules. Elle permettent d'ajuster les butées
basses de l'auto via les bras de suspension.
Hormis
cela, le châssis de l'Apache est conforté dans sa rigidité par deux tirants en
nylon injecté placés de part et d'autre de sa base et de ses deux cellules,
comme sur un Vorza.
L'auto
possède par ailleurs des cellules avant et arrière identiques. Cette auto
compose avec des triangles sur la partie inférieure des cellules, puis avec des
tirants qui les relient à leurs porte fusées respectifs. Ces triangles ne
mesurent pas plus de 95 mm
à l'avant et 107 mm
à l'arrière. Ce qui n'en fait pas les recordmen de la catégorie au niveau de la
longueur. De même, leurs croisillons de renfort habituels ne comportent pas
d'interstices laissant percevoir des parties évidées comme c'est généralement
le cas sur bon nombre de TT. Ces bras de suspension sont pleins, ce qui leur
confère une excellente rigidité. A l'arrière, les triangles permettent de faire
évoluer l'empattement à bord de l'auto sur une amplitude d'environ trois
millimètres, grâce à une petite cale en plastique que l'on viendra placer à sa
convenance en amont ou en aval des porte fusées. Les tirants supérieurs de ces
cellules se distinguent sinon par leur absence totale de réglages.
Le train
avant est configuré d'origine avec des étriers de direction non réversibles
estampillés du chiffre 10 sur leur face. Un chiffre qui sert à désigner l'angle
de châsse attribué à l'auto, et qu'il faudra bien entendu ajouter à l'angle
obtenu par la pliure donnée au châssis pour former l'angle total maxi.
De leur côté,
les fixations des bras de suspension aux cellules sont assurées par des cales
en aluminium anodisé que l'on retrouve en amont et en aval des bras.
La cale
arrière située en porte à faux de la cellule procure trois degrés de pincement
aux roues et n'autorise pas la moindre retouche possible de l'angle d'origine.
La cale arrière qui se trouve devant les triangles, du côté du différentiel
central, fait également état d'un angle d'anti-cabrage fixé et figé d'origine à
un degré.
Cet Apache
possède également un save servo à renvoi monté sur roulements à billes qui ne
possède qu'un seul ancrage pour retenir les biellettes de direction. De même,
il convient de préciser que les porte fusées de ce TT ne possèdent également
qu'un point de fixation pour ancrer les dites biellettes.
En résumé,
l'Ackerman demeure ici figé de boîte par les valeurs standard attribuées lors
de la conception des épures. Ce save servo dispose d'une molette de réglage
pour ajuster la tension du ressort. Une molette idéalement placée sur la partie
haute de l'un des deux tubes de soutien, de façon à pouvoir accéder facilement
au réglage.
L'Apache
est livré avec deux barres antiroulis. Un modèle de 2,4 mm à l'avant et de 2,8 mm à l'arrière.
Tandis que
de leur côté, les porte fusées arrière s'autorisent deux ancrages pour modifier
la prise de carrossage à l'enfoncement.
Les cales de fixation des triangles sont en aluminium. |
Les quatre
triangles de suspension sont pleins. Ils se révèlent donc par conséquent hyper
rigides.
|
Le
compartiment réservé aux accus de propulsion permet d'accueillir deux packs
Li-Po de 7,4 volts chacun.
Suspensions
Les
amortisseurs de l'Apache ressemblent en tous points à ceux du D8 à l'exception
du matériau auquel le constructeur a fait appel pour les concevoir, car leurs
corps sont en nylon injecté. Ils possèdent un diamètre identique de 16 mm, des tiges robustes de 4 mm et mesurent chacun 105 mm de long. En plus de
leurs pistons d'origine (6 x 1,3
mm à l'avant et 5 x 1,2 mm à l'arrière), HPI
propose aussi des pistons de 1,2, 1,3 et 1,4 mm. Les pistons disposent toujours d'un
équipement au top pour finaliser leur montage. Leurs fixations sont assurées
par des écrous nylstop. Ils comportent d'autre part une petite rondelle sous
leur siège pour éviter de se retrouver empalés sur leurs tiges à force d'usure.
La
suspension du TT fait sinon appel à des supports strictement identiques à ceux
du D8 thermique. Ils comprennent trois points de fixation tant à l'avant qu'à
l'arrière. La différence, c'est que ces amortisseurs voient débarquer deux gigantesques
pare chocs de protection en plastique très épais.
Côté
ressorts, ces amortisseurs reprennent les modèles blancs relativement souples
du D8.
|
La
transmission de l'Apache fait appel aux mêmes roulements à billes que ceux du D8.
Elle reprend également trois différentiels à quatre satellites en alliage et
aux corps constitués de fibre composite.
Le
différentiel central étant cette fois monté avec une couronne en acier de 48
dents. A l'intérieur des deux cellules, les couples coniques rigoureusement
identiques à ceux du D8 sont à denture hélicoïdale et sont équipés d'un couple
de transmission de 43 dents et d'un pignon d'attaque de dix dents.
Deux
changements interviennent néanmoins. Tout d'abord au niveau de la disposition
du différentiel central. Celui-ci est fixé plus en avant à bord du châssis. Ce
que l'on peut authentifier en observant la position de la couronne centrale qui
apparaît plus en arrière du différentiel lorsque l'on regarde l'auto par
l'avant. Les cardans de leur côté observant un statu quo au niveau de la
finesse de leurs tiges et de leurs poids restreint. Ils font appel à des
modèles CVD à l'avant, mais à des cardans droits à l'arrière. En revanche, la
transmission centrale de l'Apache se pare de cardans droits à boules goupillées
et les deux noix de cardan qui viennent se greffer à la sortie des deux pignons
d'attaque respectifs des couples coniques sont un peu plus lourdes car elles
ont abandonné les méplats d'allègements visibles sur le D8. A l'intérieur des
cellules, les deux différentiels satisfont les mêmes critères de calage de
l'entre dents des couples coniques à l'aide de quatre rondelles en tout. L'Apache
reprend des hexagones de roues en aluminium anodisé noir et des écrous munis de
stries de sécurité.
Motorisation
Le moteur de
cette auto ne nous est pas totalement inconnu puisque celui-ci équipe déjà la
version Flux brushless du Savage. Rebaptisé Alphastar Flux, celui-ci affiche
quelques 2350 kv et pourra recevoir des accus Li-Po allant jusqu'à deux fois 2S.
Son axe de sortie fait dans le genre renforcé. Ce dernier mesure cinq
millimètres de diamètre et pourra recevoir une kyrielle de pignons aux
démultiplications différentes en option, en dehors du pignon de 15 dents fourni
d'origine.
Le contrôleur
livré avec l'auto possède aussi un air de famille accusé avec celui du Savage
Flux. Il a été rebaptisé " Q Base Flux " et présente pour avantage
d'être câblé avec des prises " PK " dont les fiches de liaison
s'emboîtent très facilement à l'intérieur de son socle. Ce contrôleur ne
possède lui aussi que des qualités, comme par exemple le fait d'être équipé en
série d'une protection thermique qui s'activera si la température venait à
dépasser un certain seuil au cours du fonctionnement.
L'implantation mécanique ramène le moteur vers l'arrière |
Le moteur de cette auto est équipé d'un pignon de 15 dents dans sa configuration de série. |
Test
Une précision
s'impose pour commencer : ce TT peut également fonctionner avec des accus Ni-Mh
de 7,2 volts. Dans ce cas, on pourra placer au choix dans le logement réservé
aux accus, deux packs de six éléments pour
fonctionner en 14,4 volts.
Avio et
Tiger qui distribue cette auto en France nous a fourni pour notre part deux
packs d'accus Li-Po de marque " Bionic " de 4000 mA pour essayer
l'auto. Il s'agit d'accus dont le taux de décharge s'établit à 30C et qui seront reliés au
contrôleur par l'intermédiaire des deux prises " Dean " qui ont
préalablement été câblées à celui-ci.
En action,
on ressent tout de suite une impression de puissance à l'accélération. Comme
une vigueur inépuisable que l'on ne ressent qu'à bord des voitures thermiques
équipées des plus puissants moteurs de la catégorie 3,5. Le rapport d'origine
avec le pignon de 15 dents et la couronne de 48 dents privilégie le couple au
détriment de la vitesse de pointe. Les performances moteur sont donc d'un bon
niveau malgré le poids relativement élevé de cette plateforme. Ce qui surprend toujours
avec les brushless de cette veine, c'est la vitesse avec laquelle le moteur
atteint sa vitesse de pointe, ainsi que la motricité délivrée aux roues.
Les huiles relativement
fermes avec lesquelles les différentiels ont été montés n'étant sans doute pas
étrangères au ressenti de la transmission de la puissance au sol. A
l'accélération en effet, la voiture bondit littéralement depuis l'arrêt sans
que l'on ne perçoive le moindre crissement de pneus ou le moindre patinage de
crampon. Très démonstratif !
Le reste du
comportement routier s'assimile au niveau d'un bon TT thermique qui prendrait
un peu plus de roulis. Directif à souhait avec ses pneus Yokohama, l'Apache
enchaîne ainsi les lacets avec vigueur au point de se montrer beaucoup moins
sous vireur qu'un D8 thermique pour tenter une petite comparaison avec un
châssis qui lui ressemble nettement.
Quand le
terrain viendra à se défoncer, les amortisseurs laissent en revanche apparaître
un manque de débattement à l'arrière. Pour les perfectionnistes, le remède
existe sûrement puisque rien n'interdit à priori de monter les amortisseurs
option de 116
millimètres du D8 à bord de cette plateforme.
Performant,
doté d'une mécanique inspirant un sentiment de costaud et de fiabilité, l'Apache
vous permettra de vous lancer dans l'univers haut de gamme du brushless.
merci pour cette très bonne présentation et qui plus est en français cela manquait
RépondreSupprimersuper cette présentation ça nous en dit plus sur cette machine encore merci
RépondreSupprimerTrès intéressant cet article. Je suis plus attiré par la version C1 qui reprend le look d'un buggy. Dommage simplement qu'il n'existe qu'en version RTR lorsque comme moi on pilote à manches et que l'on a déjà l'électronique et la motorisation...
RépondreSupprimerEnfin une présentation complète, détaillée en français.
RépondreSupprimerMerci pour cet article.